par Boris Guennadevitch Karpov.
Aujourd’hui les parlements des Républiques de Donetsk et de Lougansk ainsi que des régions de Kherson et Zaporijia (ville de Melitopol) se sont prononcés en faveur d’un rattachement de leurs entités à la Fédération de Russie. Les présidents et chefs de région ont décidé de consulter les citoyens par referendum, qui auront lieu du 23 au 27 septembre.
À Moscou Vlasheslav Volodin, président de la Douma fédérale a déclaré que le Parlement soutiendrait les résultats du referendum.
La décision finale a été prise le week-end dernier au Kremlin : Vladimir Poutine validera les résultats des referendum et prononcera le rattachement de ces 4 entités de l’ex-Ukraine à la Fédération de Russie.
Au vu des possibilites de réaction « négative » (!) des pays occidentaux, le Parlement Russe a aujourd’hui mis en place des dispositions juridiques qui s’appliqueront si un ordre de mobilisation est donné par le Kremlin (détails en fin d’article).
Plusieurs mesures que je ne détaillerai pas ont été prises tant concernant la défense civile dans les principales villes de Russie que la mise en alerte de plusieurs unités, y compris dans le domaine de la guerre cybernétique.
En Biélorussie le président Loukachenko a également ordonné des « préparatifs pour la défense de l’État selon les normes du temps de guerre » (agence BelTA).
Les habituels idiots qui prévoyaient la victoire de l’Ukraine suite à leur contre-offensive à Izioum (qui leur a coûté quelques milliers de morts…) vont tomber de haut. Et nous allons montrer à Ursula von der Leyen que nous n’avons pas besoin de démonter nos laves-vaisselle et réfrigérateurs pour réparer notre matériel militaire.
Car il ne fait quasiment aucun doute que l’OTAN va dans un premier temps intensifier son aide à l’Ukraine en livrant en particulier des missiles ballistiques à longue portée (permettant donc de frapper la Russie en profondeur). Ceci signifiera, le Kremlin l’a encore répété hier, l’entrée en guerre effective de l’OTAN. Et bien entendu nous en tirerons les conséquences, des frappes contre les bases OTAN en Europe seront une premiere réponse.
Les forces de l’OTAN actuellement déployées en Europe n’ont aucune chance contre nos forces. Rappellons que nous n’utilisons actuellement, en Ukraine, qu’une petite partie de notre potentiel tant en matériel qu’en hommes. Si l’OTAN s’engage, nos forces en réserve vont rapidement entrer en action. N’oublions pas également que l’Europe a quasiment épuisé ses stocks de munitions en livrant en Ukraine… Je faisais remarquer il y a quelques semaines, qu’une fois que les stocks seraient vides, nous pourrions bien en profiter… On y arrive. Il est clair que dans ce cas de figure, tout ré-approvisionnement de l’OTAN depuis les États-Unis sera une cible légitime dans les pays membres de l’OTAN !
La seule interrogation est donc ce que feront les États-Unis. Il est certain que le Kremlin, ayant à sa disposition des informations que bien entendu je n’ai pas, a intégré cette question en prenant sa décision. Le président Poutine et le ministre de la Defense devraient s’adresser au peuple russe ce soir.
De toute manière la Russie n’a pas le choix, comme il a déjà été expliqué plusieurs fois : C’est un combat de civilisation et l’Ukraine n’est que le pion utilisé par les pays occidentaux pour tenter de nous abattre. Le combat est donc la seule réponse possible pour que la Russie ne disparaisse pas. Et c’est pour cela que nous irons jusqu’au bout.
Et une mesure qui peut intéresser les lecteurs français : Le Kremlin a décidé de favoriser l’accueil des étrangers dans les forces armées russes et un premier centre d’accueil va être déployé très rapidement en banlieue de Moscou à Sakharovo pour les citoyens étrangers désireux de s’engager.
source : Rusinfo
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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