Sandra Regol est formelle. « La décision a été prise ce (mardi) matin en réunion de groupe. Julien Bayou va observer une période de silence et de réserve médiatique le temps que la cellule de notre parti rende ses conclusions. Il ne résilie pas définitivement ses fonctions tant que l’enquête n’est pas arrivée à son terme… », indique la députée écologiste du Bas-Rhin et ex-numéro deux d’EELV.
Et pour cause, selon une information de France Info confirmée au Figaro, Julien Bayou se serait mis en retrait de la coprésidence du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Le patron des Verts est dans la tourmente, notamment depuis que sa collègue députée Sandrine Rousseau a publiquement relayé lundi des accusations portées contre lui pour violences morales [l’accusant de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes », NDLR].
Dès le mois de juillet dernier, une cellule interne composée de douze cadres du parti se serait saisie ou aurait été saisie – les versions s’affrontent – au sujet de violences morales émanant de Julien Bayou contre son ex-compagne, avec qui il a été en couple environ trois ans. Le Figaro avait à l’époque pu consulter une partie des échanges entre l’élu de Paris et son ancienne conjointe, qui a fait une tentative de suicide.
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