La Russie finalise les essais en mer de ses deux derniers submersibles. L’un pourra lancer des missiles nucléaires intercontinentaux tandis que l’autre menacera les navires adverses avec ses armes hypersoniques.
Fini les vieux modèles soviétiques. La Russie poursuit la modernisation de sa flotte de sous-marins. La marine russe a ainsi lancé, ce mardi 13 septembre, des exercices militaires dans la mer de Barents – située dans l’océan Arctique au nord de la Norvège et de la Russie – pour éprouver l’efficacité de ses deux nouveaux submersibles à réacteurs nucléaires : le Krasnoïarsk de la classe Iassen et le Généralissime Suvorov de la classe Boreï. […]
Le Généralissime Suvorov […] pourra transporter 16 missiles nucléaires intercontinentaux. Ces armes ont une portée de plus de 8 000 kilomètres. Chaque engin est équipé de dix ogives nucléaires de 50 à 100 kilotonnes. Ces engins dévastateurs seront eux-mêmes équipés d’un moteur superstatoréacteur. Derrière ce nom barbare se cache une technologie de propulsion pouvant atteindre des vitesses de fonctionnement supérieures à Mach 6, soit six fois la vitesse du son.
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De son côté, le Krasnoïarsk est un sous-marin d’attaque et aura un rôle plus polyvalent au sein de la flotte russe. Grâce à son armement comprenant plusieurs types de missiles de croisière et de torpilles, il pourra mener un large éventail de missions pour la marine russe. Ce submersible de la classe Iassen constitue une préoccupation majeure pour l’OTAN dans l’Atlantique Nord. En effet, son aptitude à naviguer discrètement et à éviter tout type de détection pourrait constituer une menace pour les installations militaires terrestres et les navires de la marine ennemie.
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