Par Alan B. Moy, MD — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
30 août 2022, Iowa City, Iowa (LifeSiteNews) — Les politiques laïques de santé publique pour le COVID-19 et l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin ont eu un impact désastreux sur la société, mais pour les catholiques, elles ont été particulièrement lourdes en raison de leur menace pour notre liberté religieuse et notre capacité à avoir accès aux sacrements. Tout au long de la pandémie, les autorités de l’Église, à tous les niveaux de la hiérarchie, ont cédé leur autorité à des entités laïques comme les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), la Food and Drug Administration (FDA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces trois entités reconnaissent aujourd’hui de graves erreurs scientifiques, et les dénonciateurs d’entreprises et de gouvernements rendent publique la corruption au sein de ces organisations (1,2). Cela n’a pas seulement conduit à une perte de confiance dans nos institutions de santé publique et notre système de soins de santé, mais aussi à la colère et à la perte de confiance des catholiques envers l’Église catholique pour avoir soutenu ce programme séculier. Cela soulève les questions suivantes : (a) L’échec du vaccin était-il prévisible ? (b) Existait-il une infrastructure scientifique et religieuse en place au Vatican pour conseiller correctement le pape sur les différentes politiques en matière de sciences et de religion ? Dans l’affirmative, y a-t-il eu une défaillance du système consultatif, et comment les autorités sanitaires laïques ont-elles convaincu le Vatican d’abandonner sa position historique sur les vaccins ? (c) Pourquoi l’Église catholique devrait-elle maintenir son autorité et son processus décisionnel séparés des autorités laïques pendant une pandémie ? (d) Le résultat médical aurait-il été différent si l’Église avait maintenu sa position médicale historique sur les vaccins dérivés de l’avortement ? Ce sont les questions auxquelles nous répondrons ci-dessous.
A. L’échec du vaccin était-il prévisible ?
La principale raison pour laquelle l’Église catholique et les autorités laïques ont fait pression en faveur de l’acceptation universelle du vaccin était l’idée que les vaccinations arrêteraient la transmission virale et, par conséquent, mettraient fin à la pandémie. Pourtant, de nombreuses preuves scientifiques publiées avant la pandémie soutenaient la notion selon laquelle les vaccins [contre des maladies] respiratoires, lorsqu’ils sont administrés par voie intramusculaire, ne parviennent pas à prévenir la transmission virale parce qu’ils ne renforcent pas ce qu’on appelle « l’immunité des muqueuses respiratoires ». Si l’on effectue une recherche de citations scientifiques sur PubMed, qui est le principal moteur de recherche du gouvernement en matière de soins de santé, on trouve 802 citations de 2000 à 2019 sur le thème des vaccins et de l’immunité des muqueuses respiratoires. Je n’ai cité qu’une petite partie de ces références (3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16). L’immunité naturelle est plus robuste et durable que l’immunité vaccinale car elle produit une immunité des muqueuses respiratoires. Cette immunité plus forte se développe parce que les voies respiratoires sont exposées à l’ensemble du virus, c’est-à-dire à tous ses composants, afin de susciter une réponse immunitaire redondante à plusieurs niveaux qui diminue ou arrête la réplication virale à un niveau qui prévient ou réduit le risque de transmission virale ultérieure. À l’inverse, les vaccins actuels COVID-19 contournent les voies respiratoires et ne contiennent que la protéine de pointe, ce qui entraîne une réponse immunitaire plus courte et plus faible et présente un plus grand risque de favoriser des mutations permettant au virus d’échapper à l’immunité, et donc de prolonger la pandémie (17,18,19,20,21,22). De plus, comme le vaccin n’active pas l’immunité de la muqueuse respiratoire, il ne peut pas prévenir la transmission virale. Cette observation est conforme aux données publiées par des pays autres que les États-Unis, qui ont montré l’avantage de l’immunité naturelle sur l’immunité vaccinale (23,24,25). Les vaccins contre les virus respiratoires ne réduisent les symptômes respiratoires qu’à court terme et doivent être revus périodiquement car des mutations virales apparaissent rapidement (26,27). Même le vaccin annuel contre la grippe ne prévient pas la transmission et les études n’ont pas démontré de façon constante qu’il réduisait les décès et les hospitalisations chez les personnes âgées (28) ou chez les adultes présentant des comorbidités graves (29). Par conséquent, les autorités laïques de santé publique et l’industrie pharmaceutique auraient dû être au courant de cette littérature médicale, mais elles ont préféré faire de fausses déclarations selon lesquelles l’immunité vaccinale était supérieure à l’immunité naturelle et empêchait la transmission.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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