Personnellement, la sobriété énergétique poussée a l’extrême, ça ne me dérangerait pas. Je crois que j’en serais même ravi, a condition que ça s’inscrive dans une politique cohérente.
On revit comme mes grand-parents (a la campagne). On reconstitue des vies locales sous forme de petits villages. On vit avec le rythme du soleil, car finit l’électricité. On vit avec l’économie locale. On produit, et on vend et consomme ce qu’on produit. Finit les relations entièrement virtuelles, on rencontre au quotidien des vrais gens. On lave son linge au lavoir, comme a longtemps fait ma grand-mère. Le lavoir était un lieu de socialisation, toutes les dames allaient laver au même moment de la semaine. Le soir, comme y’a plus de télé, on lit des bouquins, on discute en famille, on cause avec les voisins. L’été, de nombreux artistes ambulants viennent se produire localement, comme j’ai connu dans les années 80. On retourne tous a l’église, car non seulement on a retrouvé la foi car la TV n’occupe plus notre esprit, mais aussi car c’est un lieu de socialisation.
La vie comme dans jour de fête de Jacques Tati quoi… Et comme l’époque que j’ai connu étant gosse.
Ça nous permettrait de faire exactement ce que bill gates attend de nous en terme de « gestes pour la planète », et même plus. Mais, je crains que ce ne soit pas tout a fait ça qu’ils aient en tête. Ils veulent nous parquer dans des logements rikiki dans des grandes villes, surveillés en permanence avec les caméras, avec les puces sous-cutanées et autres saloperies, avec l’argent numérique, et puis ils veulent qu’on boit des eaux recyclées et qu’on bouffe du cricket. Et qu’on soit malades en permanence pour faire tourner le commerce de big pharma.
Dans le premier cas, la vie vaut d’être vécue, c’est même le bonheur, dans le deuxième, la vie ressemble a la mort plus qu’autre chose.
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