par Candice Vacle.
Une dangereuse folie est en train de se jouer à la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine.
« Au cours du mois dernier, de nombreux bombardements ont eu lieu sur ou à proximité de la centrale ZNPP [Zaporijia], causant des dommages à l’installation et suscitant une inquiétude générale quant au risque d’un accident nucléaire grave pouvant mettre en danger la santé humaine et l’environnement », écrit l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le 5 septembre 2022.
« L’exploitant Energoatom a indiqué en début d’après-midi ce lundi 5 septembre 20221 que la Centrale nucléaire de Zaporijia a perdu toutes ses alimentations électriques externes du fait des bombardements et d’un incendie ». « La probabilité de survenue d’un accident grave lié à l’incapacité de garantir le refroidissement des cœurs des réacteurs et des piscines contenant les combustibles irradiés augmente chaque jour », écrit la CRIIRAD le 5 septembre 2022[1].
L’un des risques, est « qu’on aille vers une fusion du cœur, […] et que l’on se retrouve sur un scénario type Fukushima », explique Karine Herviou de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, pour Francetvinfo, le 7 septembre 2022[1].
Que faire en cas d’accident majeur à la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine, si vous êtes dans un pays où il y a des retombées radioactives de cet accident ? Suivant l’orientation du vent, la radioactivité pourrait venir jusqu’en France.
Il vaut mieux s’informer d’ores et déjà car si un tel accident arrive, il est vite trop tard.
Un exemple : la prise d’iode stable par des comprimés d’iodure de potassium (voir posologie) peut empêcher que l’iode radioactif ne se loge dans la thyroïde et causer un cancer de la thyroïde.
L’effet de ces « comprimés est rapide : le blocage de la thyroïde peut intervenir dans la demi- heure qui suit la prise. Dans des conditions optimales, la protection est supérieure à 95% et dure au moins 24h. […] Au bout de 3 jours, la protection n’est plus que de 6% à 40% (chiffres variables selon les études) », écrit la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité.
Autre dossier CRIIRAD sur ce sujet : https://www.criirad.org/dossier-iode-stable
Ces comprimés ne protègent pas des autres éléments radioactifs pouvant être libérés, tel le césium.
Un accident nucléaire majeur, c’est notre santé en danger, de nombreux cancers en perspective, les eaux de surface… contaminées, l’air contaminé, la terre contaminée (les récoltes…), une pluie radioactive, la chaîne alimentaire contaminée, des animaux sauvages contaminés.
© Candice Vacle, 2022
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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