Toute la vie des hommes incarcérés dans les conditions modernes de production du spectacle de la crise terminale de la loi de la valeur s’annonce comme une immense accumulation chaotique d’indistinctions spectaculaires. Tout ce qui jadis était directement vécu en intelligence et plaisir de réflexion s’est massivement perdu dans des représentations narcissiques toxiques, incultes et prétentieuses… Tout le monde veut parler de Marx sans jamais l’avoir lu ou alors en ayant le droit de totalement le dé-figurer si on l’a un peu parcouru… Tout le monde veut parler de la longue histoire des luttes de classe sans en rien connaître de sérieux et de profond…Tout le monde veut débattre de tout et de n’importe quoi à partir des seules trépignations de son vide intérieur… Nous publions régulièrement des documents essentiels sur la crise finale de la valeur, les Communes de Paris, Kronstadt et Barcelone et les commentaires nombrilisto-désaxés qui viennent péniblement s’y distraire sont la plupart du temps complètement hors-sujet… La schizophrénie mégapolitaine de ce monde thanatique qui est en train de crever se retrouve évidemment parfaitement accomplie dans le monde de plus en plus pathologique du déplorable clavier de l’image internet autonomisée où la misère sexuelle, affective et culturelle vient si mal se cacher en produisant tous ces déplorables amas de commentaires débiles, ignares et névrotico-égotistes où toute la crasse impuissante du mensonger ne cesse de se déverser pour continuer de se mentir à elle-même. Le spectacle du commentaire insane qui vient faire croire que la conscience fausse et la conscience vraie pourraient avoir quelque chose à se dire est une imposture qu’il convient bien sûr de balayer d’emblée comme inversion concrète des jouissances de vie authentique en tant que mouvement autonome et irresponsable du non-vivant illettré.
Ouvert à tous les dialogues sincères de véritable richesse historique, le groupe Guerre de Classe, qui s’inscrit d’abord dans l’infinie fertilité de toutes les expériences historiques du Prolétariat universel, sait que la réalisation davantage plus poussée de l’aliénation narcissique du fétichisme marchand à tous les niveaux, en rendant toujours plus impossible aux commentateurs tristes, sales et incultivés de reconnaître et de nommer leur propre indigence, nous place dans l’obligation de refuser la totalité de leur misère… Le combat révolutionnaire pour le communisme intégral a su apprendre qu’il ne pouvait pas combattre l’aliénation sous des formes aliénées qui accepteraient justement de reproduire même partiellement l’infection en question…
La vie est Belle, sublime et vraie et nous n’avons pas de temps à perdre avec la laideur et la bêtise…
Désormais, tous ces commentaires calamiteux et inutiles qui ne servaient ultra-majoritairement et en pure perte qu’à faussement soigner tous les pauvres hères qui, bien loin de s’intéresser à la critique radicale et au foisonnement historique du subversif vrai, ne sont préoccupés que de la mise en scène compensatoire de leur interminable vide intérieur sans cesse redéguisé, iront se balader ailleurs…
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