Pendant toute la séquence covidiste, chez Hanouna, MPH (Myriam Palomba Hebuterne) a ferraillé contre les pro-vax et pro-pass en plateau avec un courage exemplaire, parfois jusqu’aux larmes. Elle a été la cible des réseaux sociaux intoxiqués par la tyrannie de la troïka gouvernement-McKinsey-Big Pharma. Mais elle n’a pas lâché et surtout, elle est restée à la tête du magazine people Public. La seule faute qu’elle aura commise, c’est cet article sur la sexualité des Macron qui a fâché le Château. Même si la sentence vient après une accumulation…
À l’intérieur, c’est pire :
Le couple présidentiel est un terrain glissant, pour les journalistes, et par journalistes, on entend bien journalistes, pas les lèche-culs de basse-cour. Ceux qui touchent au couple royal en sont pour leurs frais : c’est le cas du duo improbable formé par Natacha Rey et la voyante Amandine Roy. Madmoiselle.com écrit, dans son style journalistique sans égal :
La première femme à avoir partagé cette intox se présente comme étant journaliste. Le 7 novembre 2021, Natacha Rey publie une « enquête » sur Brigitte Macron, mettant en lumière pour la première fois cette fake news, dans la revue d’extrême droite Faits & Documents. Une gazette peu connue du grand public où l’information aurait pu passer inaperçu… Mais c’était sans compter la reprise du « scoop » par les sites internet complotistes, comme Profession gendarme ou Planetes360.
La seconde à avoir donné une visibilité plus large à cette intox est la médium Amandine Roy qui a pour habitude de commenter l’actualité en direct sur sa chaîne YouTube. Cette dernière est intervenue plus de quatre heures, en expliquant avec minutie et force détails pourquoi Brigitte Macron serait une personne transgenre.
Aujourd’hui, lundi 5 septembre 2022, au tour d’Éric Verhaeghe de faire les frais du franchissement de la ligne rouge, après une vidéo sur la désinformation d’État. Il est actuellement en garde-à-vue. On le voit, l’Élysée tire à boulets rouges sur tous les patriotes qui approchent de trop près l’étrange couple présidentiel. Cependant, si la France est sous éteignoir, les Russes s’en donnent à cœur joie : ils ne craignent ni Emmanuel ni Brigitte.
« Devançant Trump », c’est la petite phrase (expression verbale, OK les puristes) qui fait mal : est-ce à dire que l’ex-président américain sait quelque chose que nous ne savons pas ?
À l’Élysée, ces avancées sont prises très au sérieux. La preuve, après la contre-productive Mimi Marchand, on caste un spin doctor, un spécialiste de la communication de crise. C’est le quotidien La Tribune du 3 septembre 2022, sous la plume de Marc Endeweld, à qui l’on doit un travail critique assez poussé sur nos oligarques, un Branco sans l’esbroufe, qui taille le portrait du nouveau bouclier :
C’est un nom à retenir : Frédéric Michel. Ce Français âgé de 50 ans, qui a passé toute sa carrière hors de France comme expert en relations publiques, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis, va être nommé « conseiller spécial communication et stratégie » de l’Élysée dans les prochains jours, comme La Tribune en a pu avoir confirmation auprès de plusieurs sources. « Le choix est fait depuis au moins deux semaines », assure un proche d’Emmanuel Macron. Selon nos informations, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), vient de donner son feu vert à une telle embauche.
L’article présente FM (Frédéric Michel, pas franc-maçonnerie, voyons) comme un poids lourd de l’influence, nul doute que vous en trouverez des détails croustillants dans un Faits & Documents à venir.
Et c’est peu après l’opération Brut pour James Murdoch, qu’il va de nouveau s’intéresser à la vie politique française dès la fin 2021, à quelques mois de la présidentielle. Il travaille alors avec le banquier d’affaires Mathieu Pigasse et devient administrateur des Inrocks. C’est en fait par l’intermédiaire de Renaud Le Van Kim qu’il finit par se rapprocher de la macronie, alors qu’il connaît aussi d’autres figures du monde des affaires parisien comme Xavier Niel, Bernard Arnault, ou Denis Olivennes (administrateur de CMI, la filiale médias de Kretinsky, et DG de Libération), qui ont chacun à leurs manière leurs entrées avec le Château. Certes, Michel n’a guère pratiqué ces dernières années les journalistes politiques parisiens, mais il dispose déjà de sérieux relais au cœur même de l’industrie des médias en France. Plutôt rompu à l’exercice des médias anglo-américains, Frédéric Michel sait manier la communication de crise, comme un vrai « spin doctor ».
On le voit, il est comme un poisson dans l’eau parmi les oligarques. C’est donc lui qui va avoir la lourde charge de déminer les dossiers gênants pour Macron. En face, si Rey et sa voyante ne pèsent pas lourd, Verhaeghe est d’un autre bois. Et aujourd’hui, il n’y a plus que deux camps : le camp Macron-vaccin-Ukraine-OTAN, et le camp des patriotes, antivax et anti-OTAN ou UE. C’est comme ça que commencent les guerres, intérieures ou extérieures, quand chaque camp compte ses troupes.
Chaque jour ou presque, un représentant du milieu médiatico-politique bascule dans la dissidence, parfois à son corps défendant. C’est ce qui est arrivé à Ségolène Royal, qui est simplement restée droite dans ses bottes en dénonçant la communication mensongère du camp Zelensky. Il en faut de moins en moins, pour basculer dans le complotisme, cette antichambre, à entendre l’Intérieur, du terrorisme.
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