par Christelle Néant.
Après un reportage où le journaliste a confondu une cheminée métallique avec un missile russe, France 2 se vautre de nouveau, avec une vidéo qui cherche à montrer des enfants ukrainiens patriotes, mais qui montre en réalité une réédition sauce Kiev des jeunesses hitlériennes.
En mars 2022, un petit garçon russe patriote de huit ans se fait remarquer dans la région de Belgorod : Aliocha (Alexeï). Chaque jour le garçon attend les convois militaires russes et les salue pour les soutenir.
Est-ce pour concurrencer cette histoire et montrer qu’en Ukraine aussi les enfants soutiennent les soldats que France 2 a décidé de filmer ce reportage à Kharkov ? Quoi qu’il en soit, le résultat non seulement ne fut pas à la hauteur de l’original, mais il fut même désastreux.
Les enfances brisées en Ukraine. Notre reportage saisissant sur ces enfants qui rêvent de combattre. Blessures psychologiques et physiques.#ukraine#ukrainewar@infofrance2 @franceinfo @stef_guillemot @photosath pic.twitter.com/dE1l8weMXZ
— Maryse Burgot (@MaryseBurgot) September 2, 2022
Il faut croire que chez France 2 le montage des vidéos est confié à un stagiaire. En effet à 5 secondes dans la vidéo publiée par Maryse Burgot, on voit clairement en arrière plan deux fillettes faire un salut nazi au passage d’un convoi ukrainien.
France 2 a beau se défendre en prétendant que ce n’est pas vrai, que les fillettes ne font que saluer le convoi, et que d’ailleurs ils ont les rushs pour le prouver, le fait est que les deux filles ne bougent pas du tout le bras comme on le fait quand on salue, et que les rushs n’ont pas été publiés par France 2. Quand on a des preuves il ne suffit pas d’affirmer qu’on les a, il faut les montrer.
Nous avons les rushs prouvant qu’ils saluent plusieurs fois amicalement en levant la main ou en simulant un salut militaire. Nous attestons qu’il ne s’agit en aucun cas d’un salut nazi. Ils n’ont aucun moment fait un tel geste. (2/2)
— Info France 2 (@infofrance2) September 2, 2022
Quand on regarde la vidéo de Aliocha on le voit secouer le bras pour saluer les soldats russes, or sur la vidéo de France 2 on ne voit aucun mouvement, c’est bien un salut nazi que font les fillettes. De plus, sur la vidéo on voit que le petit Maxime que France 2 essaye de faire passer pour l’équivalent ukrainien d’Aliocha porte des chevrons, dont un, le rouge et noir avec l’inscription « Kharkiv », est le même que celui porté par un membre du bataillon Kraken (il n’y a que les couleurs qui changent) interviewé par la chaîne ukrainienne 24 Kanal.
Or ce bataillon a été fondé par des anciens du régiment néo-nazi… Azov ! Oups.
À 1 min 13, on voit que Maxime porte en bas un chevron rouge et noir avec un personnage ressemblant à un cosaque. Or, ces couleurs sont typiques du bataillon néo-nazi Secteur Droit et certaines de ses unités portent sur leur blason un personnage cosaque.
Et si on rajoute à ça qu’à 1 min 28 on voit clairement le drapeau rouge et noir de ce même bataillon néo-nazi Secteur Droit (drapeau emprunté à l’OUN, organisation ukrainienne qui a collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale) sur le « point de passage » où sont installés les enfants, il est clair que ces enfants ont été endoctrinés par des groupuscules néo-nazis (voire ont des parents qui le sont).
Je rappelle qu’en Ukraine, des groupes néo-nazis comme Azov peuvent organiser des camps d’été et autres activités d’endoctrinement pour les enfants, le tout soutenu financièrement par le ministère ukrainien de la Jeunesse et des sports !
En clair, France 2 en tentant de faire une réédition à l’ukrainienne du jeune patriote russe Aliocha nous en a offert une des jeunesses hitlériennes sauce Kiev, avec salut nazi, chevron d’une unité qualifiée à minima d’ultra-nationaliste, et drapeau d’une unité néo-nazie. Et il ne suffira pas de dire que ce n’est pas vrai pour masquer la réalité…
Et pour ce qui est des enfances brisées par la guerre j’attends les journalistes de France 2 ici dans le Donbass, pour interroger les enfants qui vivent la guerre et les bombardements de l’armée ukrainienne depuis huit ans (et pas six mois), voire qui pour certains n’ont connu que ça. Ils pourront aussi se rendre dans l’allée des anges à Donetsk et à Lougansk, lire les noms des enfants tués par l’armée ukrainienne depuis 2014.
source : Donbass Insider
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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