Ukraine : Quand France 2 essaye de faire une réédition de Aliocha et se retrouve avec celle des jeunesses hitlériennes

Ukraine : Quand France 2 essaye de faire une réédition de Aliocha et se retrouve avec celle des jeunesses hitlériennes
Ukraine : Quand France 2 essaye de faire une réédition de Aliocha et se retrouve avec celle des jeunesses hitlériennes

par Christelle Néant.

Après un reportage où le journaliste a confondu une cheminée métallique avec un missile russe, France 2 se vautre de nouveau, avec une vidéo qui cherche à montrer des enfants ukrainiens patriotes, mais qui montre en réalité une réédition sauce Kiev des jeunesses hitlériennes.

En mars 2022, un petit garçon russe patriote de huit ans se fait remarquer dans la région de Belgorod : Aliocha (Alexeï). Chaque jour le garçon attend les convois militaires russes et les salue pour les soutenir.

Cette histoire a fait le tour de la Russie, et Aliocha est devenu une star, qui a même désormais un chocolat qui porte son nom.

Est-ce pour concurrencer cette histoire et montrer qu’en Ukraine aussi les enfants soutiennent les soldats que France 2 a décidé de filmer ce reportage à Kharkov ? Quoi qu’il en soit, le résultat non seulement ne fut pas à la hauteur de l’original, mais il fut même désastreux.

Il faut croire que chez France 2 le montage des vidéos est confié à un stagiaire. En effet à 5 secondes dans la vidéo publiée par Maryse Burgot, on voit clairement en arrière plan deux fillettes faire un salut nazi au passage d’un convoi ukrainien.

France 2 a beau se défendre en prétendant que ce n’est pas vrai, que les fillettes ne font que saluer le convoi, et que d’ailleurs ils ont les rushs pour le prouver, le fait est que les deux filles ne bougent pas du tout le bras comme on le fait quand on salue, et que les rushs n’ont pas été publiés par France 2. Quand on a des preuves il ne suffit pas d’affirmer qu’on les a, il faut les montrer.

Quand on regarde la vidéo de Aliocha on le voit secouer le bras pour saluer les soldats russes, or sur la vidéo de France 2 on ne voit aucun mouvement, c’est bien un salut nazi que font les fillettes. De plus, sur la vidéo on voit que le petit Maxime que France 2 essaye de faire passer pour l’équivalent ukrainien d’Aliocha porte des chevrons, dont un, le rouge et noir avec l’inscription « Kharkiv », est le même que celui porté par un membre du bataillon Kraken (il n’y a que les couleurs qui changent) interviewé par la chaîne ukrainienne 24 Kanal.

Or ce bataillon a été fondé par des anciens du régiment néo-nazi… Azov ! Oups.

À 1 min 13, on voit que Maxime porte en bas un chevron rouge et noir avec un personnage ressemblant à un cosaque. Or, ces couleurs sont typiques du bataillon néo-nazi Secteur Droit et certaines de ses unités portent sur leur blason un personnage cosaque.

Et si on rajoute à ça qu’à 1 min 28 on voit clairement le drapeau rouge et noir de ce même bataillon néo-nazi Secteur Droit (drapeau emprunté à l’OUN, organisation ukrainienne qui a collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale) sur le « point de passage » où sont installés les enfants, il est clair que ces enfants ont été endoctrinés par des groupuscules néo-nazis (voire ont des parents qui le sont).

Je rappelle qu’en Ukraine, des groupes néo-nazis comme Azov peuvent organiser des camps d’été et autres activités d’endoctrinement pour les enfants, le tout soutenu financièrement par le ministère ukrainien de la Jeunesse et des sports !

En clair, France 2 en tentant de faire une réédition à l’ukrainienne du jeune patriote russe Aliocha nous en a offert une des jeunesses hitlériennes sauce Kiev, avec salut nazi, chevron d’une unité qualifiée à minima d’ultra-nationaliste, et drapeau d’une unité néo-nazie. Et il ne suffira pas de dire que ce n’est pas vrai pour masquer la réalité…

Et pour ce qui est des enfances brisées par la guerre j’attends les journalistes de France 2 ici dans le Donbass, pour interroger les enfants qui vivent la guerre et les bombardements de l’armée ukrainienne depuis huit ans (et pas six mois), voire qui pour certains n’ont connu que ça. Ils pourront aussi se rendre dans l’allée des anges à Donetsk et à Lougansk, lire les noms des enfants tués par l’armée ukrainienne depuis 2014.

Christelle Néant

source : Donbass Insider
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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