La devinette à deux shekels : qui se cache derrière Stand With Ukraine ?

Encore un attrape-couillons, diront les blasés de la politique profonde. Effectivement, le collectif SWU, Stand With Ukraine, Résiste Avec l’Ukraine, est une sorte de resucée de SOS Racisme, la matrice de toutes les assoces douteuses pour piéger les jeunes et les sots.

Tout le monde a entendu parler de l’action en justice – tiens, ça nous dit quelque chose, cette hystérie procédurière – de SWU contre Ségolène Royal, qui a dit tout simplement que les annonces de Zelensky et de son camp sentaient fortement la désinformation. C’est d’une banalité… et pourtant, ça a mis le feu aux poudres d’un mouvement qui se tient prêt à sauter sur tout ce qui ne serait pas pro-climat et pro-Zelensky, ce LGBT-ukronazi à moitié fou.

Il n’a pas fallu longtemps, à peine une demi-journée, à l’intelligence collective du Net pour trouver qui se cachait derrière SWU : Aline Le Bail-Kremer, que l’on voit ici en bonne compagnie. D’abord en sandwich entre Dominique Sopo, le balayeur de SOS Racisme, et BHL, puis sur la très communautaire Radio J.

Pour leur faire faire des économies, on a pensé à repeindre la moitié des petites mains jaunes en bleu, comme ça on pourra les réutiliser pour l’Ukraine.

On propose à Radio J de repeindre la moitié des studios en jaune, comme ça on saura que Radio J soutient l’Ukraine.

Franchement, c’est pas très malin quand on veut être trans-courant, indépendant, humaniste… Mais c’est le lot de toutes les ingénieries un peu foireuses, créées dans l’urgence, sur ordre : il y a toujours un truc qui boite. Les rieurs apprécieront la présentation sur le site dédié :

Traduction en substance :

Nous sommes unis contre l’invasion de Poutine et la violence, en soutien au peuple ukrainien. On vient de tous les endroits et de tous les milieux pour soutenir ceux qui sont attaqués. On sait que ce n’est pas seulement une agression contre les Ukrainiens. C’est une guerre contre les valeurs de la démocratie, contre les droits de l’homme et la paix.

C’est pas drôle, c’est toujours les mêmes

Au début, on a pensé que c’était un stand avec l’Ukraine, genre un endroit où on mange des frites ou des spécialités locales, mais non : il s’agit bien d’une antenne de SOS Racisme, disons SOS Poutinisme, qui s’occupe de défendre les valeurs de l’OTAN, de la CIA et de l’Empire. Comme ça, c’est plus clair.

C’est bête de se cacher parce qu’on finit toujours par se faire découvrir, donc mieux vaut assumer. Désormais, on dira Stand With Ukraine and BHL. D’ailleurs, c’est sur le site de BHL qu’on trouve ce portrait d’Aline :

Avec un long parcours associatif au sein de la société civile française et européenne, Aline Le Bail-Kremer collabore régulièrement avec l’Arche Magazine et La Règle du jeu. Elle a été l’une des responsables de l’Association Française des Victimes du Terrorisme et est aujourd’hui membre du Bureau National de SOS Racisme et de l’association Onze Janvier.

Aline fait aussi de la géopolitique, malheureusement, elle se plante un peu :

Le problème avec l’idéologie, c’est qu’elle supplante parfois l’information. Mais cela n’empêche pas Radio J d’inviter Aline pour commenter l’actu ukrainienne. Attention, le lancement et le générique font penser que l’émission est comique, genre les Grosses Têtes, mais pas du tout :

Voilà, un débunkage de plus, pas vraiment de quoi fouetter un pangolin, on aurait préféré que ce soit plus dur, car on a l’habitude des « face nord ». Là on s’est fait une via ferrata avec 3 mètres de déniv, bof. Envoyez-nous du lourd, on s’ennuie !

Bonus : sous la pression, Ségolène s’excuse…

Sauf que, pour une fois, Ségolène avait raison !

La preuve par F&D, numéro 507, page 10 :

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation