Fin août, la plateforme Doctolib, au cœur d’une polémique, a supprimé 17 profils de praticiens du bien-être. L’alerte, venue des internautes, marque-t-elle une prise de conscience, quant aux dérives de la naturopathie qui s’offre parfois de bien belles vitrines, sans trop de contrôle ?
Sous la pression d’internautes, 17 naturopathes, inscrits sur la plateforme de prise de rendez-vous sur Doctolib, qui se vantaient d’avoir été formés par la naturopathe Irène Grosjean, ont vu leurs profils supprimés de la plateforme. Irène Grosjean, accusée d’agression sexuelle sur mineurs, a notamment été mise en cause pour des pratiques douteuses qui vont jusqu’à l’attouchement sexuel de bébés pour leur faire baisser la fièvre. Mais pour certains, Doctolib abrite beaucoup plus de praticiens proches d’Irène Grosjean que ces quelques profils supprimés récemment.
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De son côté, la plateforme Doctolib se défend, et avance qu’ils ne représentent que 0,3% des prises de rendez-vous. Ces naturopathes, accusés de charlatanisme, de dérive sectaire, sont également accusés de complotisme par les internautes.
Donner pignon sur rue à des discours extrémistes et potentiellement dangereux, non par mauvaise intention mais par manque de vigilance et de régulation, c’est aussi ce qui semble arriver à Pôle Emploi. On découvre sur le site Pôle Emploi des offres de formation inquiétantes.
Pôle emploi, la naturopathie en question, c’est le 32e épisode de Complorama avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l’observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques. Un podcast à retrouver sur le site de franceinfo, l’application Radio France et plusieurs autres plateformes comme Apple podcasts, Podcast Addict, Spotify, ou Deezer.
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Source: Lire l'article complet de Conspiracy Watch