Certains analystes politiques prévoient, à tort ou à raison, que le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, se retrouvera dans la position de seul rescapé du PQ au soir du 3 octobre prochain.
Nonobstant un taux de 92% de satisfaction dans sa circonscription selon un sondage Léger, le député péquiste entend toutefois se battre pour conserver son château fort. «Je suis toujours nerveux avant une élection. La première élection que j’avais faite, en 2003, je l’avais perdue par 33 voix. Alors, ce n’est jamais gagné d’avance. L’élection n’est pas jouée au plan national et local», affirme-t-il.
Et ce n’est pas pour rien que Pascal Bérébé jouit d’une ascendance hors de l’ordinaire dans l’Est-du-Québec, tout comme dans le reste de la province. «Je suis un député qui est bien implanté dans ma région. Je travaille 7 jours sur 7, je ne prends jamais de vacances. Je suis à mon bureau de comté les fins de semaine, c’est ma passion», souligne-t-il.
Depuis quelque 20 ans, le député de Matane-Matapédia est un souverainiste inconditionnel, un batailleur infatigable. Toutefois, avec les départs de deux ténors de la vieille garde, à savoir Véronique Hivon et Sylvain Gaudreault, Pascal Bérubé pourrait bien se retrouver seul à bord du « navire amiral » le soir de l’élection.
Dans l’hypothèse où Pascal Bérubé se retrouvait seul pour représenter le PQ à l’Assemblée nationale, je demeure convaincu qu’il continuera de se battre pour la souveraineté du Québec, notamment pour la survie de la langue française au Québec. Pascal Bérubé aime les défis. Toutefois, encore faut-il qu’ils soient réalisables, et pour cela, il lui faudra mobiliser les militants. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on puisse dire, c’est que l’avenir du député de Matane-Matapèdia serait pour le moins incertain et le défi colossal,
Henri Marineau, Québec
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