Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andy Dean/Adobe Stock
Mercredi 24 août 2022 Lubbock, Texas (LifeSiteNews) — Un juge fédéral texan bloque une directive du département de la Santé et des Services humains (HHS) de l’administration Biden demandant aux docteurs en salle d’urgence dans les États pro-vie de pratiquer des avortements.
Dans une décision de 67 pages rendue mardi 23 au soir, le juge fédéral américain James Hendrix, nommé par Trump, a temporairement arrêté la mise en vigueur de la directive du HHS qui obligerait les docteurs texans à pratiquer des avortements dans les « situations d’urgence médicale », malgré le fait que l’État de l’étoile solitaire ait proscrit cette pratique.
Tard ce mardi, un juge fédéral texan a temporairement bloqué la directive de l’administration Biden obligeant les soins d’urgence à inclure l’avortement lorsque la vie de la mère est en danger.
En juillet, le HHS de l’administration Biden avait décidé que sous la Loi sur le traitement médical urgent et le travail actif (EMTALA) de 1986, les soignants doivent pratiquer « des services d’avortement sauvant la santé ou la vie en cas de situation urgente », même dans les États (comme le Texas) qui interdisent l’avortement. La plupart des États ayant des lois pro-vie autorisent des exceptions pour sauver la vie de la mère, bien que beaucoup d’activistes pro-vie affirment qu’il n’y a jamais de circonstances dans lesquelles l’avortement est nécessaire.
Lors de la décision de mardi, Hendrix a écrit que « la loi texane concorde déjà avec l’EMTALA à un degré important, autorisant l’avortement dans des conditions de danger de mort et pour le retrait d’une grossesse ectopique ou d’une fausse couche ».
Hendrix a ajouté que la directive du HHS « servant à rappeler les soignants à leurs obligations de pratiquer un avortement sous EMTALA, peu importe la loi de l’État en question […] va bien plus loin que le texte d’EMTALA, qui protège à la fois les mères et les enfants qui ne sont pas encore nés, restant silencieux par rapport à l’avortement, et ne supplante la loi d’un État que lorsque les deux entrent en conflit direct. »
La décision du juge survient après que le procureur général républicain texan Ken Paxton, ainsi que les associations de physiciens pro-vie, l’American Association of Pro-Life Obstetricians and Gynecologists et les Christian Medical and Dental Associations, aient déposé une plainte contre l’administration Biden par rapport à la directive du HHS.
D’après cette plainte, le HHS sous l’administration Biden a cherché « à transformer chaque salle d’urgence du pays en clinique d’avortement sans rendez-vous ».
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