L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, accusé d’avoir violé la loi antiterroriste au Pakistan, a été libéré sous caution jeudi, a déclaré un responsable de son parti. Cette décision rendue par un tribunal antiterroriste va permettre à M. Khan de poursuivre une série de rassemblements dans tout le pays pour réclamer des élections anticipées.
La comparution de l’ancien chef du gouvernement devant la justice est le dernier acte de mois de querelles politiques qui ont débuté en avril, quand l’ancienne star du cricket a été renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale. Depuis lors, il a organisé de vastes rassemblements dans le pays, s’en prenant au pouvoir établi et au gouvernement du Premier ministre Shehbaz Sharif, qui, selon lui, a été imposé au Pakistan par une conspiration ourdie par les États-Unis.
M. Khan et d’autres hauts responsables de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), ont fait l’objet d’une série d’accusations depuis leur éviction du pouvoir. Les dernières portées contre M. Khan font suite à ses déclarations prononcées lors d’un rassemblement le week-end dernier, quand il a critiqué un magistrat signataire du mandat d’arrêt d’un responsable du PTI, détenu depuis une semaine et qui, selon les dirigeants du parti, a été torturé en détention.
Le principal objectif de M. Khan est d’obtenir des élections générales anticipées, mais le gouvernement n’a montré aucun signe en ce sens.
source : Al Ahed
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