par Hachem Al.
En réponse à une amie qui s’en prenait à Joe Biden comme étant le principal responsable des guerres meurtrières qui se déroulent en Syrie et en Ukraine, j’ai dit que ce n’est pas lui. Sans entrer dans les détails que beaucoup connaissent, le responsable, je le désigne par le groupe de mots « la mafia des grosses têtes ». Certains anglo-saxons utilisent une autre terminologie : le « Deep State » ou l’État profond en français. Il s’agit d’une entité hétérogène présente aux USA et qui utilise les moyens le plus répréhensibles pour atteindre ses objectifs. L’élection d’un président obéissant et même peut-être sénile dans le cas de Joe Biden, ils en font leur affaire.
Dans le cas des conflits armés, l’aval de l’État et de son chef fictif leur sert à enclencher la très puissante industrie médiatique ainsi que celle de sa parente de guerre à la fois impérialiste, enrichissante et raciste. Cette mafia est ainsi à l’origine des guerres les plus meurtrières du siècle dernier et de celui en cours. Que ces guerres soient militaires ou économiques c’est-à-dire sous forme financière ou d’embargos sur les biens et services, le monde en est le théâtre. Cependant, historiquement les guerres n’ont jamais éteint un pays même si elles ont pu considérablement en ralentir certains. Heureusement, un peu comme le disait Adam Smith à propos de la main invisible et de l’ordre économique, l’ordre mondial s’est toujours reposé sur le rattrapage des uns et la régression des autres sans que nul ne puisse trouver à cela une explication sans faille. C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’émergence militaire de pays comme la Russie et l’Iran dans une moindre mesure.
Concernant l’Ukraine, les médias semblent ne pas comprendre les enjeux de cette guerre et se gavent de certains détails. Pourtant ces enjeux sont parfaitement lisibles dans les nombreuses déclarations de la partie russe. D’abord face à l’avancée de l’OTAN vers les frontières russes, la Russie ne saurait laisser une Ukraine surarmée basculer dans cette organisation de guerre. Il faut donc la désarmer. Ensuite, l’histoire fait que la Russie ne peut abandonner à son sort une frange de la population ukrainienne russophone et russophile.
Ainsi à partir du moment où la Russie avait décidé selon sa propre terminologie de libérer « les territoires occupés » par l’Ukraine, il n’y avait plus que deux solutions pour la survie de l’Ukraine, soit négocier et son régime rétrograde n’a jamais voulu le faire, soit combattre la présence russe et c’est ce choix qui avait été celui du régime ukrainien, un choix périlleux et perdu d’avance parce qu’il faut être fou pour croire que l’Ukraine résistera à la puissance de feu russe et surtout parce que les sponsors états-uniens du régime ukrainien ont choisi de ne pas intervenir directement et de mettre en œuvre une guerre hybride comme celle qu’ils menèrent en Afghanistan contre l’URSS par les Taliban et Al-Qaïda interposés. Ces sponsors ont simplement oublié que l’Ukraine et l’Afghanistan n’ont rien de commun, ni la religion totalitaire, ni le relief, ni la position géopolitique et surtout que la Russie d’aujourd’hui possède une armada technologique à même d’étouffer son voisin.
D’ailleurs au cours de l’interview donnée au Washington Post, Zelensky a déclaré avoir été au courant de l’intervention russe avant son déclenchement, ajoutant que « si j’avais prévenu la population, la Russie aurait gagné la guerre en 3 jours ». Autrement dit, il avoue indirectement que sans l’utilisation du bouclier humain que constituent les civils, tout serait déjà terminé pour lui et ses parrains occidentaux.
En conclusion sur l’Ukraine, la démarche collective actuelle adoptée par le doublet Ukraine et ses alliés semble sans autre issue que le prolongement de l’agonie du régime en place.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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