Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : DCStudio/Freepik
Selon la réglementation actuelle de cet État africain, l’avortement est soumis à des restrictions faussement strictes, autorisé « en cas de viol, d’inceste, d’anomalie du fœtus, de danger pour la vie de la mère ou de risque pour sa santé physique ou mentale. »
C’est-à-dire qu’au final la pratique est quasiment toujours autorisée, jusqu’à 12 semaines de vie du bébé dans l’utérus.
Mais pour les promoteurs de la « culture de mort » qu’un certain Occident aspire apparemment à exporter en Afrique, cela ne suffit pas.
Le corps législatif de ce pays est donc en train d’examiner un projet de loi qui vise à élargir l’accès à l’avortement, toujours camouflé sous le vocable de « santé sexuelle et reproductive » et dissimulé sous le risque du recours à l’avortement clandestin, qui est « dangereux » pour la santé, osent affirmer les militants pro-avortement.
Comme si l’avortement, dans tous les cas, ne tuait pas toujours au moins une personne, à savoir l’enfant à naître, et comme s’il n’avait pas déjà été mis en évidence par des études faisant absolument autorité, que les chiffres des décès maternels dus à un avortement « non sécurisé » sont largement mystifiés et exagérés.
Le 13 juin dernier, une commission mixte du Sénat libérien a ainsi commencé à examiner la proposition, présentée par le président de la commission de la santé du Sénat, Augustine Chea. Une fois le travail en commission terminé, le texte doit être soumis aux deux chambres du Parlement pour un vote et enfin, s’il est adopté, être promulgué par le président, George Weah.
Adèle Cottereau
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