On a jusqu’ici cru que la traque aux résistants – notamment les censures ou les fermetures abusives de compte étaient le seul fait des réseaux sociaux eux-mêmes. On commence à comprendre qu’il s’agissait en réalité d’opérations communes entre ces réseaux et nos services secrets chargés de traquer les résistants de tous poils. Nous n’en sommes encore qu’au début de nos découvertes, mais une chose est sûre : le COVID a donné lieu à une véritable militarisation de l’information en Occident, au nom de la lutte contre la propagande russe.
Les nombreuses fermetures abusives de comptes sur les réseaux sociaux, durant la campagne de vaccination, ont irrémédiablement posé la question de l’embrigadement des GAFAM dans la folie totalitaire de la caste. Mais ce qu’on commence à comprendre aujourd’hui, c’est que cette campagne de « nettoyage » des réseaux sociaux pour empêcher les résistants de s’exprimer n’a pas été menée par les réseaux sociaux seuls. Les services secrets britanniques reconnaissent avoir été à la manoeuvre pour « retirer » les résistants hors des réseaux sociaux, selon un procédé qui s’éclaire progressivement.
Le rôle du GHCQ britannique
C’est en consultant le 2è rapport de l’Hybrid CoE Research que l’on comprend comment, en Grande-Bretagne, la traque aux résistants a été menée sur Internet. Selon cet organisme qui se consacre à l’étude des méthodes de contre-influence dans les guerres hybrides (c’est-à-dire les guerres de l’information) les services britanniques ont en effet mené une campagne d’élimination systématique des résistants au vaccin sur Internet.
Selon ce rapport (on consultera tout spécialement les pages 20 et 21), le Département du Numérique, de la Culture, des Medias et du Sport (DNCMS) a entre autres utilisé les services du GCHQ pour collaborer étroitement avec les plate-formes numériques afin de supprimer les contenus contraires à la doctrine officielle :
[…]
L’unité travaille étroitement avec les réseaux sociaux pour les aider à identifier et agir pour retirer des contenus incorrects sur le coronavirus, en lien avec leurs conditions générales.
On pensait jusqu’ici que les Facebook, Twitter et Google avaient agi de leur propre chef. On comprend désormais que les GAFAM collaborent étroitement avec les services secrets, en leur livrant au jour le jour leurs données personnelles et en prenant directement leurs ordres en matière de suppression de contenus auprès de ces services.
Jusqu’où est allée la manipulation de l’information ?
Si les services de renseignement demeurent intentionnellement discrets sur les méthodes qu’ils utilisent pour contrer l’influence des résistants sur Internet, le rapport que nous citons donne un indice révélateur sur la face cachée de l’information :
[…]
Cette unité du DCMS a œuvré en étroite collaboration avec l’équipe Communications du Département de la Santé et de l’Aide Sociale sur les campagnes de vaccination, afin de promouvoir une information et des conseils et afin d’augmenter le taux de vaccination, particulièrement parmi certains groupes de la population. Ils tiennent des réunions régulières et partagent des slogans sur les narratifs émergents qui pourraient semer le doute auprès de certains groupes vulnérables dans la population.
On retiendra la formulation qui nous intéresse ici : “share insights on narratives”. Autrement dit, les services d’espionnage numérique ne se contentent pas de supprimer des contenus gênants et de clôturer les comptes des dissidents. Ils diffusent aussi des informations « correctes » dans certains groupes de la population.
Les techniques utilisées pour ce faire ne sont pas explicitées officiellement, mais on peut se demander légitimement si elles passent ou non par de faux comptes ou par des trolls.
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation