Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vicheslav Yakobchuk/Adobe Stock
Santé Canada a récemment publié ses statistiques pour 2021, révélant qu’un étonnant 3,3 % de tous les décès dans le pays étaient le résultat de suicides assistés ou d’euthanasies légalisés, appelés au Canada aide médicale à mourir (AMM). À titre de comparaison, ce pourcentage correspond à peu près à celui des personnes qui meurent du diabète ou de la maladie d’Alzheimer aux États-Unis.
Le troisième Rapport annuel sur l’aide médicale à mourir indique qu’il y a eu 10 064 décès par AMM dans le pays en 2021. Ce chiffre représente une augmentation de 32,4 % des décès par AMM par rapport à 2020. Au total, 31 644 personnes sont décédées grâce à l’AMM depuis sa légalisation en 2016.
Il est frappant de constater que la raison la plus courante pour demander l’AMM n’est pas une douleur accablante, comme le prétendent de nombreux défenseurs du suicide assisté. Au lieu de cela, 86,3 % des décès étaient dus à la « perte de la capacité à s’engager dans des activités significatives », tandis que 83,4 % étaient dus à la « perte de la capacité à effectuer des activités de la vie quotidienne ».
« L’isolement et la solitude » ont été cités comme la raison de 17,3 % des décès.
D’autres données du rapport montrent que 2,2 % des personnes décédées « étaient des individus dont la mort naturelle n’était pas raisonnablement prévisible ». Cette constatation survient après une décision de mars 2021 dans laquelle le pays a approuvé le suicide assisté et l’euthanasie pour les personnes qui ne sont pas en phase terminale, y compris celles atteintes de maladie mentale.
L’augmentation du nombre de décès par AMM intervient alors que le Canada s’efforce sans relâche d’assouplir les restrictions et d’élargir l’accès à l’admissibilité au suicide assisté. Récemment, Live Action News a couvert des histoires alarmantes de personnes qui ont demandé et se sont qualifiées pour l’AMM parce qu’elles souffrent de difficultés financières ou ne peuvent pas trouver de soins médicaux adéquats — et non parce qu’elles sont en phase terminale. Une femme qui souffre d’un long COVID a récemment fait une demande d’AMM, notant que c’est « exclusivement pour des considérations financières ».
Des rapports précédents ont également constaté que l’essor rapide du suicide assisté et de l’euthanasie a eu des répercussions négatives sur les soins palliatifs dans le pays, de nombreux médecins estimant que les fonds et les ressources qui leur auraient auparavant été attribués afin d’améliorer la qualité de vie des patients sont désormais utilisés pour des procédures d’AMM.
Le statut actuel du suicide assisté et de l’euthanasie au Canada devrait servir d’avertissement aux autres nations qui font pression pour légaliser la mort assistée. En seulement cinq ans, des dizaines de milliers de vies canadiennes ont été mises à mort, les décès augmentent à un rythme alarmant et les citoyens se tournent vers le suicide assisté comme moyen d’échapper à une grande variété de situations de vie difficiles — pas seulement la douleur insupportable et la maladie terminale. Lorsque les opposants au suicide assisté et à l’euthanasie font remarquer que la légalisation est souvent une pente glissante, c’est de cela qu’ils parlent.
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