Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Antoni Shkraba/Pexels
La Pologne est l’un des pays d’Europe les plus pro-vie, l’avortement n’étant autorisé que dans les cas où la vie de la mère est en danger ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Pourtant, un prêtre fait tout ce qu’il peut pour aider les femmes à choisir la vie, en leur fournissant un abri, de la nourriture, une aide juridique, etc.
Le père Tomasz Kancelarczyk a parlé au New York Times de son expérience en matière d’aide aux femmes polonaises qui doivent faire face à des grossesses inattendues et à la condition de mère célibataire. « Parfois, je suis submergé par le nombre de ces cas », a déclaré Kancelarczyk lors d’une visite de son refuge Petits Pieds. « Il devrait y avoir 200 ou 300 maisons comme celle-ci en Pologne. Il y a un vide. »
Il est d’accord avec le New York Times pour dire que les femmes cherchent toujours à avorter, malgré l’interdiction — mais l’aide de Kancelarczyk, qui fournit de la nourriture et un abri, a permis de sauver, selon ses estimations, 40 enfants à naître chaque année.
Une femme, Beata, était enceinte et avait peur. Sa famille et le père de son bébé l’avaient tous abandonnée, et elle ne pouvait pas trouver de travail : en raison de sa grossesse, elle était considérée comme inemployable. « L’État abandonne complètement les mères célibataires », dit-elle.
Puis le père Kancelarczyk l’a trouvée. « Un jour, je n’avais rien », raconte Beata. « Le lendemain, il se présente avec toutes ces choses : des meubles, des vêtements, des couches. Je pouvais même choisir la couleur de ma poussette ». Aujourd’hui, neuf ans plus tard, elle est comptable, et son fils, Michal, est épanoui.
Mais Kancelarczyk ne se contente pas de s’adresser aux femmes ; il s’adresse également aux pères lorsqu’il apprend qu’ils prévoient abandonner leur petite amie enceinte. « Si les hommes se comportaient décemment, les femmes ne se feraient pas avorter », dit-il.
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