Des bruits sont lancés depuis Kiev, selon lesquels la Grande-Bretagne consulterait Kiev en vue de la destruction du pont de Crimée. Ce pont est certes particulièrement symbolique de la défaite et du Maîdan en Ukraine, et des technologies politiques de « révolutions sur mesure » globalistes, puisqu’il marque la perte définitive du territoire. Mais les Britanniques ont-ils conscience que de ce fait, ils deviennent partie au conflit ?
Cela fait un mois que l’Ukraine, par différentes voix, lance le discours d’une attaque du pont de Crimée. Notamment, Arestovitch, le pantin conseiller de l’Office présidentiel ukrainien, déclarait que le pont serait attaqué, dès que la possibilité technique se présenterait. L’armée ukrainienne militairement recule malgré les armes des pays de l’OTAN et satellites américains, elle n’a pu faire reculer la Russie que lors des négociations / chantages. L’attaque du pont de Crimée, qui n’est pas un ouvrage militaire, mais civil, entrerait parfaitement dans la logique du combat mené par les Atlantistes. Il leur reste comme une (grosse) arrête en travers de la gorge. Le lancement du Maidan a lancé le départ du processus de décomposition de l’Ukraine (Crimée, Donbass etc.) et a signé la fin de son étaticité (tutelle directe atlantiste). Faute de pouvoir reprendre la Crimée, il serait symbolique de détruire le pont.
Le ministère ukrainien de la Défense en parlait à la mi-juillet. Vadim Skibitsky, représentant du renseignement militaire ukrainien, envisageait sérieusement la possibilité d’utiliser les fameux HIMARS américains pour cibler le pont de Crimée. La déclaration n’a pas été prise au sérieux en Russie, en raison du niveau particulièrement élevé de sécurisation du site. Mais les risques existent toujours.
Après qu’un participant à un show politique sur Rossiya 1, Igor Korotchenko, ait déclaré que des discussions ont eu lieu entre l’Ukraine et la Grande-Bretagne sur ce sujet lors du sommet de l’OTAN en juillet, le député ukrainien Alexeï Goncharenko a publié une photo sur son Telegram déclarant que des discussions sont en cours depuis le mois de juin avec la Grande-Bretagne.
« Dans le même temps, Wallace a informé que Londres transférerait des M270 MLRS de fabrication américaine à l’Ukraine avec des missiles capables d’atteindre des cibles à une distance allant jusqu’à 80 km, et fournirait un nombre supplémentaire de MLRS, ainsi que des missiles guidés M31A1. »
Si réellement cette attaque se produisait, la Grande-Bretagne deviendrait partie active au conflit et à un conflit qui serait largement renforcé, puisqu’il aurait touché le territoire russe de manière symbolique, ce qui obligerait la Russie à monter d’un cran. Les Britanniques, confirment-ils les déclarations des Ukrainiens ? Il serait intéressant de le savoir …
Karine Bechet-Golovko
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Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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