par Strategika 51.
La perquisition dont a fait l’objet la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago par le FBI est-elle liée à la possession par Trump de copies de documents confidentiels détruits relatifs à l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy ?
Les faits : l’ex-président US Donald Trump a annoncé le 8 août 2022 que sa résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été perquisitionnée par la police fédérale (FBI), se déclarant victime d’une persécution politique à peine cachée visant entre autre à entraver une éventuelle candidature aux prochaines présidentielles US.
Pour les médias US, cette perquisition est directement liée à, tenez-vous bien, « une mauvaise gestion de documents classifiés » donc des documents extrêmement sensibles relevant du secret défense.
En d’autres termes, Donald Trump a pris le soin de prendre et de sauvegarder des copies de documents hautement sensibles dont la divulgation pourrait mettre à mal l’ensemble de l’architecture du pouvoir réel aux États-Unis et les pays vassaux de Washington.
Détail de taille, la police fédérale américaine n’a pas confirmé la perquisition ni souhaité commenter cet incident quasiment inédit pour un ancien président des États-Unis.
Donald Trump est tout sauf idiot. Il avait emporté avec lui dès son départ des cartons de documents dont certains sont classés secret défense mais aussi des archives qui auraient été détruites dans les années 70. Dans ce dernier cas de figure, ce type de documents ne peut concerner que la période très houleuse des années 60 entamées par l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy le 11 novembre 1963 à Dallas et marquées par les assassinats politiques de Freedom Summer (James Chaney, Michael Schwerner et Andrew Goodman), du sénateur et ex-procureur général des États-Unis Robert F. Kennedy, du pasteur et leader des droits civiques Martin Luther King, du militant des droits de l’homme Malcom X, de l’escalade de la Guerre du Vietnam et la montée en puissance du complexe militaro-industriel. Il y avait aussi des cartons d’archives relatives à la gestion du C19 classées secret défense et des documents sur les affaires John McAfee (« suicidé » à Sant Esteve Sesrovires, Espagne, le 23 juin 2021) et inévitablement l’affaire Epstein.
Une voix Deus ex Machina a donc sollicité une agence fédérale pour faire donner un cadre légal à une action qui allait aboutir par un assaut sur la résidence de l’ex-président. Ne pouvant apparaître comme les commanditaires de cette perquisitions, les ennemis de Trump, nommément le clan Clinton/Obama et les coteries qui sont derrière ce clan ont instruit les Archives nationales à déposer plainte contre Trump pour la violation d’une loi datant de 1978 selon laquelle tout président américain devait rendre ou transmettre l’ensemble de sa messagerie, documents électroniques, correspondances et documents de travail aux Archives nationales US.
L’annonce de cette perquisition a suscité l’indignation dans les rangs du parti républicain dont certains ténors comme le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a dénoncé une « intolérable instrumentalisation à but politique du département de la Justice » en promettant d’enquêter sur cette affaire lorsque les républicains reprendront le pouvoir. De Santis, le gouverneur de l’État de Floride, où est située la résidence de Mar-a-Lago, est allé plus loin en qualifiant le régime de Joe Biden d’avoir transformé les États-Unis en république bananière.
Cette perquisition est à tout le moins étrange. Tout le monde s’attend à des enquêtes et des perquisitions dans le cadre d’enquêtes sur des accusations de fraude fiscale et de malversations financières au sein de l’empire financier de Trump mais pas en raison de possession de documents de nature politique. Trump a donc pris les devants et paré à un éventuel procès en cachant des pièces dont la divulgation serait susceptible d’ébranler l’État profond US. Une éventuelle divulgation sur l’assassinat de Kennedy, apparenté à un coup d’État de l’État profond par un très grand nombre d’analystes politiques aux États-Unis, le rôle réel de la Commission Warren chargée d’un rapport officiel sur cet assassinat politique et d’autres aspects relatifs aux liens entre l’administration Johnson, la CIA, la mafia juive, les exilés cubains, Israël, la dynastie Bush et le complexe militaro-industriel, pourraient en effet remettre en cause la prise en otage des États-Unis par un pouvoir occulte non institutionnel et anticonstitutionnel et pourrait provoquer un début d’une seconde révolution américaine.
Indubitablement, l’État profond et ses branches chargées de la propagande qualifient tout questionnement autour de l’assassinat de Kennedy en dehors des conclusions de la Commission Warren comme de vulgaires théories complotistes, allant même à en créer quelques-unes ou à tolérer des adaptations cinématographiques à des fins de diversion ou pour noyer le sujet. Cet assassinat survenu au début des années 60 est d’autant plus d’actualité que la situation politique des États-Unis en 2022 est directement liée à ce coup d’État puisque l’État profond ayant pris le pouvoir et désigné un cacique comme président pour mener une guerre mondiale hybride tous azimuts est la création des cercles occultes ayant commandité la mort violente et publique du président Kennedy au Texas il y a de cela presque soixante ans. En fin matois, Trump ne pouvait ignorer la genèse du camp ennemi.
source : Strategika 51
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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