par Holger Gräf
Le procès intenté par deux officiers de la Bundeswehr contre l’inclusion de la vaccination dite Covid dans le schéma de vaccination standard de la Bundeswehr (qui équivaudrait automatiquement à une vaccination obligatoire pour tous les membres de la Bundeswehr) a pris une tournure positive. Après que le sénat d’audience du tribunal administratif fédéral de Leipzig ait déjà critiqué une base de données trop mince (sur les effets secondaires des vaccins Covid) dès le premier jour du procès, le 2 mai 2022, le représentant légal du plaignant, le professeur Martin Schwab, a pu fournir au tribunal une base de données étendue (sur les effets secondaires des vaccins Covid). Il s’agit non seulement d’un récit triste et dégrisant des victimes de la vaccination de masse, mais aussi d’une référence directe aux déclarations d’un témoin de la défense.
Le Dr Dirk Mentzer de l’Institut Paul-Ehrlich (PEI) avait déclaré le 07.06.2022, lors de la deuxième des cinq journées d’audience prévues jusqu’à présent, que les cas de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) mentionnés à plusieurs reprises en relation avec les effets secondaires indésirables de la vaccination Covid, guérissaient en fait sans conséquences après un à cinq jours. On ne peut pas juger à ce stade s’il a fait cette déclaration en connaissance de cause ou non, mais la plaignante a réussi à réfuter clairement cette banalisation avec sa déclaration du 01.07.2022.
Dans un mémoire de plusieurs pages, elle cite d’innombrables cas dans lesquels cette même myocardite a pris une tournure fatale ou définitivement invalidante, ainsi que d’autres effets secondaires graves de la vaccination. Elle rejette également les déclarations générales de Mentzer et prouve, sur la base de données médicales généralement accessibles (c’est-à-dire également accessibles à Mentzer), que certaines formes de myocardite, comme la “myocardite lymphocytaire fulminante”, qui est signalée avec une fréquence supérieure à la moyenne comme un effet secondaire de la vaccination, ont une létalité allant jusqu’à 40% dans les quatre premières semaines après leur apparition.
Il reste à voir si la défense tentera également d’étayer sa position selon laquelle la vaccination est inoffensive en se basant sur des données réelles. Mais la question se pose alors de savoir comment elle compte s’y prendre. Déjà le dernier jour du procès, le 8 juin 2022, le tribunal avait critiqué une sous-déclaration manifeste des effets secondaires de la vaccination. Il se pourrait donc que la tactique de dissimulation utilisée par le gouvernement fédéral, et surtout par le ministre fédéral de la Santé, M. Lauterbach, en ce qui concerne les effets secondaires de la vaccination, ait maintenant un effet négatif sur le procès – du moins pour le défendeur.
Depuis le début de la pandémie dite Covid, et en particulier en ce qui concerne la vaccination de masse avec le vaccin expérimental à ARNm, le gouvernement fédéral a poursuivi l’objectif de ne pas recueillir de données qui pourraient avoir un effet défavorable sur sa politique vaccinale. Il a d’ailleurs été récemment sévèrement réprimandé dans cette approche par la Commission d’évaluation du Bundestag.
Si le tribunal continue à refuser de participer à cette politique de l’autruche incompréhensible et irresponsable, dans laquelle ce qui n’est pas n’a pas le droit d’être (et tout y ressemble pour le moment), le verdict ne peut en fait qu’être en faveur du plaignant. Cela reste passionnant.
Les deux mémoires déposés par le Prof. Dr. Martin Schwab le 29.06.2022 et le 01.07.2022 sont disponibles en ligne. Il est toutefois déconseillé aux esprits délicats et aux personnes à l’estomac fragile de les consulter.
Publié à l’origine dans dieBasis.
Source : Lire l'article complet par Children's Health Defense Europe
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