Faisons appel aux retraités hâtifs pour combler les emplois vacants

Faisons appel aux retraités hâtifs pour combler les emplois vacants

Une solution à la pénurie de main-d’œuvre

Les 50-65 ans appelés en renfort

Trop de Québécois ont accès trop facile à la retraite hâtive, entamée dans la jeune cinquantaine au lieu de 65 ans et plus.

C’est une vision des choses qui est dépassée. Elle date d’une époque révolue où on rêvait de la civilisation des loisirs qui présentait le travail comme un fardeau, un esclavage dont il fallait se libérer à tout prix, plutôt qu’un moyen d’épanouissement personnel et de contribution sociale.

Faisons appel aux retraités hâtifs pour combler les emplois vacants

Chaque citoyen peut contribuer à sa mesure à l’évolution de l’économie et au bon fonctionnement des choses jusqu’à un âge avancé, ne serait-ce qu’à temps partiel.

On courtise actuellement les retraités de plus de 65 ans. C’est bien. Mais il faudrait aussi convaincre et attirer les retraités hâtifs de 50 à 65 ans, qui sont plus nombreux qu’on ne croit.

Même les avantages fiscaux s’avèrent intéressants. Travailler à l’âge de la retraite serait plus payant que ne le croient de nombreux retraités qui craignent à tort de payer plus d’impôt et de perdre une partie de leurs prestations de retraite.

Travailler à l’âge de la retraite est plus payant qu’on le croit, dit un rapport

Voici quelques exemples de prise de retraite hâtive exagérée observés dans mon entourage immédiat et qui portent à croire que c’était peut-être un peu trop tôt.

•         Peut-on continuer à imaginer pouvoir prendre sa retraite à seulement 54 ans? Cela fait tout de même 30 ans d’oisiveté non constructive. Je ne voyais plus une certaine préposée à la bibliothèque. Voulant m’assurer qu’elle n’était pas l’une des victimes de la Covid-19, on m’apprit qu’elle avait commencé jeune à 24 ans et avait atteint les 30 ans de service plus tôt que la moyenne. C’est vraiment tôt!

•         Mon médecin de famille vient tout juste de prendre sa retraite début soixantaine.

Pourquoi ne pas continuer 1 jour ou 2 par semaine, quitte à ne prendre que des cas légers? Si 10 000 médecins nouvellement retraités font de même, cela aiderait à désengorger cliniques et hôpitaux.

•         J’ai connu une équipe de travailleurs sociaux à la DPJ. Une bonne dizaine d’entre eux ont pu prendre leur retraite autour de 58 ans, tous dans l’espace d’une année. Aucun n’a travaillé depuis 10 ans. Encore des cas d’oisiveté pendant 30 ans sans contribuer activement au marché du travail.

Il faut travailler dans la vie, rester actif, faire quelque chose de ses dix doigts, aussi longtemps que la santé le permet, ne serait-ce que pour se sentir utile aux autres et à la société. Notre contribution peut s’étendre sur une beaucoup plus longue période qu’auparavant.

Un second avantage de taille à continuer de travailler consiste à faire diminuer le nombre d’immigrants incompatibles qui décousent peu à peu notre tissu social tricoté serré et rendent la société étrangère à nous même.

Chacun aura sa raison de revenir sur le marché du travail; pour sa part, le patriote, le nationaliste le fera pour la préservation de notre identité collective par la diminution du recours à l’immigration incompatible et décivilisatrice.

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