Il ne faut donc pas regarder l’actuelle redistribution géopolitique des cartes en Europe, et dans le monde, comme une résurgence de la guerre froide, avec à la clef, un retour des acteurs internationaux à une politique pure et dure de dissuasion nucléaire sous forme d’escalade en matière d’ogives. Mais au contraire observer le tout, comme un glissement des « plaques tectoniques géopolitiques », c’est-à-dire une modification substantielle des rapports de force ayant donné à Poutine l’opportunité historique d’un changement des règles du jeu en vigueur dans le monde depuis 1945. La rupture avec l’Occident n’est pas une rupture avec l’Europe. C’est une rupture avec la mort, la dégénérescence et le suicide.
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