Le communiqué de presse international très officiel publié il y a peu par ladite compagnie d’assurances m’a conforté dans le fait que nous subissons quotidiennement une propagande scandaleuse et spécieuse plus destinée à terroriser la population mondiale qu’à l’aider.
Voici leur prose (en italique ) publiée à travers le monde. Mes remarques sont en caractères droits. Je vous laisse juger :
» Johannesburg/Londres/Munich/New York/Paris/São Paulo/Singapour. Les entreprises doivent se préparer à une augmentation des troubles sociaux. Le potentiel déstabilisateur des chaînes d’approvisionnement perturbées et la hausse du coût de la vie due à l’inflation pourraient provoquer des troubles civils dans de nombreux pays du monde.
Les médias nous assènent que les chaînes d’approvisionnement ont considérablement souffert au cours des deux dernières années en raison de la « pandémie » Covid-19. Une prétendue pénurie de matériaux alors qu’en fait, des stocks, il y en a. Mais étant donné que les pays ont géré la crise Covid-19 de façon totalement frénétique et illogique, cela a affecté le prix des expéditions. Cette « crise » n’est pas près de s’arrêter, car inflation et stagflation sont les maîtresses mots du moment. Profits en hausse pour l’Etat français car, plus les prix grimpent, plus la TVA récoltée est importante. Ajoutez à cela les bénéfices réalisés par les centrales d’achats et le commerce en général grâce à des prix majorés à tour de bras et à l’épée de Damoclès que représente les menaces de restrictions, vous obtenez encore plus de soumissions de la population et encore plus de laisser pour comptes.
Concernant l’huile de tournesol, la moutarde et la farine, ce serait la faute du Président Poutine et des vilains français qui ont surstockés les produits. J’ignorais que nous dépendions autant de l’Ukraine pour tout un tas de produits. Naïvement, je pensais que la moutarde était fabriquée dans la région de Dijon. Tout ce cirque est fort étrange, car, il y a peu, je me trouvais en Croatie et je n’ai pu que constater que les rayons des supermarchés regorgent de moutarde et d’huile de Tournesol.
Le FMI en rajoute une couche : « Les problèmes d’approvisionnement qui ont touché à peu près tous les secteurs depuis l’automne risquent de perdurer jusqu’en 2023 ». C’est ce qu’on peut lire dans un nouveau rapport du FMI. À la fin de l’année dernière, le FMI s’attendait encore à ce que les pénuries de voitures soient en grande partie résorbées d’ici à la mi 2022 et que les autres goulets d’étranglement aient disparu d’ici à la fin de cette année, mais le variant omicron est arrivé comme un cheveu dans la soupe. (1) Quel bla-bla inutile et terrorisant !
Les dommages et les pertes causés par les manifestations précédentes en France, au Chili, aux États-Unis et en Afrique du Sud ont coûté des milliards de dollars. Le pouvoir des médias sociaux, combiné à la polarisation politique, alimente les mouvements de protestation.
Vous noterez au passage qu’Allianz pointe du doigt les réseaux sociaux et les médias libres. Cela vous étonne ?
Les entreprises devraient examiner et mettre à jour leurs plans d’urgence si nécessaire, en tenant compte des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement.
La confiance dans les sources traditionnelles d’information et le leadership étant ébranlée, le rôle des plateformes de médias sociaux dans l’activation des troubles civils devient de plus en plus influent. Les grèves, les émeutes et les mouvements de protestations violentes présentent des risques pour les entreprises, car, en plus des bâtiments ou des actifs subissant des dommages matériels coûteux, les opérations commerciales peuvent également être gravement perturbées avec des locaux inaccessibles, entraînant une perte de revenu.
« Les troubles civils représentent de plus en plus une exposition plus critique pour de nombreuses entreprises que le terrorisme », déclare Srdjan Todorovic, actuellement responsable de la gestion de crise, Royaume-Uni et pays nordiques, chez AGCS (à compter du 1er juillet, Todorovic devient responsable de la violence politique mondiale et des solutions pour les environnements hostiles chez AGCS). « Il est peu probable que les troubles sociaux diminuent de sitôt, compte tenu des répliques du Covid-19, de la crise du coût de la vie et des changements idéologiques qui continuent de diviser les sociétés du monde entier. Les entreprises doivent être attentives à tout indicateur suspect et désigner des voies claires pour la désescalade et l’intervention, qui anticipent et évitent le risque de blessures du personnel et/ou de dommages aux biens commerciaux et personnels.
Les mutations sans fin du SARS-CoV-2. Ce vilain virus qui arrête de se propager au début du conflit russo-ukrainien, pendant les élections présidentielles et législatives, mais qui repart de plus belle cet été. Alors que les « spécialistes » n’ont pas arrêté de nous bassiner que le virus mourrait avec le chaud et se propageait avec le froid. Ne pas oublier que la quasi-totalité des pays est surveillée par l’OMS. Cette dernière, largement financée par la fondation Gates, la Gavi Alliance, Baxter international Inc, l’UE, est aussi complètement noyautée par les lobbies pharmaceutiques. Alice Desbiolles, épidémiologiste, le 5 janvier 2022, citait une déclaration de l’OMS à Europe 1 dans l’émission de Sonia Mabrouk : » Le coronavirus n’est qu’un « amuse-gueule » de ce que nous allons vivre ces prochaines années. Nous rentrons dans l’ère des pandémies, on peut parler d’épidémie de pandémie. ». La messe est dite ! Cerise sur le gâteau, en 2018, bien avant l’apparition du SARS-Cov-2 en janvier 2020, l’OMS déclarait : « … La maladie X est une maladie encore inconnue (diantre) mais qui un jour, très probablement, émergera, et sera potentiellement très grave avec un risque pandémique majeur. ».
L’OMS, » l’Organisation Morbide de la Santé », ose donc épouvanter la population avec une prospective terrifiante qu’une maladie inconnue déferlera sur la planète. Pareille déclaration non scientifiquement démontrée et totalement infondée, relève d’une grande perversité et d’une totale escroquerie. L’OMS est belle et bien une organisation corrompue, aux ordres de l’oligarchie financière mondiale apatride.
Les Nations unies ont mis en garde contre le potentiel déstabilisateur des chaînes d’approvisionnement perturbées et de la flambée des prix des denrées alimentaires, des carburants et des engrais, en particulier dans le contexte de la Russie et de l’Ukraine, qui représentent environ 30 % de l’approvisionnement mondial en blé. « Tout cela sème les graines de l’instabilité politique et des troubles dans le monde entier », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en mars 2022. Dans le même temps, le cabinet de conseil en risques Verisk Maplecroft considère qu’une augmentation des troubles civils est « inévitable » dans les pays à revenu intermédiaire, qui ont pu offrir une protection sociale pendant la pandémie, mais qui auront maintenant du mal à maintenir ce niveau de dépenses à mesure que le coût de la vie augmentera. Selon les projections de l’indice Verisk Civil Unrest [1], 75 pays connaîtront probablement une augmentation des manifestations d’ici la fin de 2022, ce qui entraînera, par exemple, une fréquence plus élevée de troubles et davantage de dommages aux infrastructures et aux bâtiments. Les perspectives sont les plus sombres pour les 34 pays qui font face à une détérioration significative d’ici août 2022. Plus d’un tiers de ces États se trouvent en Europe et en Europe centrale (12), suivis des Amérique (10), de l’Afrique (6), du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (3) et de l’Asie (3).
Les pertes économiques et assurées des manifestations précédentes ont été importantes, créant des réclamations importantes pour les entreprises et leurs assureurs. En 2018, le mouvement des Gilets jaunes en France s’est mobilisé pour protester contre les prix du carburant et les inégalités économiques, avec des pertes évaluées à 1,1 milliard de dollars [2] en chiffre d’affaires en quelques semaines seulement. Un an plus tard, au Chili, des manifestations à grande échelle ont été déclenchées par une augmentation des tarifs du métro, ce qui a conduit à des pertes de 3 milliards de dollars [3]. Aux États-Unis, on estime que les manifestations de 2020 contre la mort de George Floyd en garde à vue ont entraîné plus de 2 milliards de dollars de pertes assurées [4], alors que les émeutes sud-africaines de juillet 2021, qui ont suivi l’arrestation de l’ancien président, Jacob Zuma, et ont été alimentées par des licenciements et des inégalités économiques ont causé des dommages d’une valeur de 1,7 milliard de dollars [5]. Plus tôt, cette année au Canada, en France et en Nouvelle-Zélande, les manifestations contre les restrictions liées au Covid-19 comprenaient des convois de véhicules créant des perturbations dans les grandes villes.
La désinformation médiatique et politique s’en donne à cœur joie. L’article du New York Times cité en note de leur communiqué donne une vision cauchemardesque de la situation en France en 2018 à l’époque des manifestations des Gilets Jaunes. Alors qu’en fait, les magasins de luxe ont subi pendant cinq semaines une petite baisse de CA, vite rattrapée les années suivantes. Car malgré les confinements, les couvre-feux et la « crise sanitaire », le marché de luxe se porte à merveille. Difficile est la vie du secteur des produits de luxe. Vite un mouchoir ! Extrait de Ouest France du 28 juillet 2021″ : « malgré la crise sanitaire, pourquoi le marché du luxe, dominé par la France, se porte-t-il si bien ? Le leader mondial du luxe, le groupe LVMH, vient d’annoncer des ventes record avec des profits qui ont augmenté de 44 %.
D’excellents résultats à l’image du marché du luxe qui reprend des couleurs, malgré le contexte difficile et la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. » (2)
Vous noterez que toutes les manifestations pointées par Allianz ne sont pas l’œuvre du hasard, mais bien de l’incurie de certains gouvernements qui au lieu, de résoudre les situations ne cessent de l’envenimer. Bienvenue dans le monde fantastique des marchands de chaos. Une société dystopique nous attend. En gros, on ne peut rien solutionner, il faut s’attendre au pire et donc assurez-vous chez nous de préférence, nous vous ferons des contrats aux petits oignons. Quel altruisme !
Un réseau de disruptions
L’influence des réseaux sociaux joue un rôle croissant dans la mobilisation des manifestants et l’intensification des troubles sociaux. « L’effet unificateur et galvanisant des médias sociaux sur ces manifestations n’est pas un phénomène particulièrement récent mais, pendant la crise du Covid, il s’est combiné à d’autres facteurs potentiellement inflammatoires tels que la polarisation politique, le sentiment anti-vaccination et la méfiance croissante envers le gouvernement pour créer une tempête parfaite de mécontentement », a déclaré Todorovic. « La géographie était aussi moins un obstacle. Ceux qui partageaient les mêmes points de vue ont pu partager leurs opinions plus facilement et se mobiliser en plus grand nombre plus rapidement et plus efficacement. Dans un monde où la confiance dans le gouvernement et les médias a fortement chuté, la désinformation pourrait s’installer et les griefs partisans être intensifiés et exploités.
En clair, il faut trouver le moyen de supprimer les réseaux sociaux, responsables de tous les maux. Bienvenue dans le monde parfait où tout serait contrôlé par les Etats, les multinationales, les assureurs, les banquiers, les trusts agro-alimentaires, Monsanto et Big Pharma. Le monde parfait, uniformisé, homogénéisé et aseptisé. Mortel !
Les cibles de troubles civils, ou de dommages collatéraux qui en découlent, pourraient inclure des bâtiments gouvernementaux, des infrastructures de transport, des chaînes d’approvisionnement, des locaux commerciaux, des entreprises à capitaux étrangers, des stations-services, des centres de distribution de biens critiques et des entreprises touristiques ou hôtelières.
Les entreprises devraient examiner et mettre à jour leurs plans d’urgence si nécessaire, en tenant compte des vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement. Ils devraient également revoir leurs polices d’assurance en cas d’augmentation de l’activité de troubles locaux. Les polices d’assurance de biens peuvent couvrir les réclamations pour violence politique dans certains cas, mais les assureurs offrent une couverture spécialisée pour atténuer l’impact des grèves, des émeutes et des troubles civils (SRCC).
« La nature des menaces de violence politique évolue, car certaines démocraties deviennent instables et certaines autocraties répriment fortement les dissidents. Les troubles peuvent se produire simultanément dans plusieurs endroits, car les médias sociaux facilitent désormais la mobilisation rapide des manifestants. Cela signifie que les grandes chaînes de vente au détail, par exemple, pourraient subir plusieurs pertes lors d’un événement à différents endroits dans un pays », explique Todorovic.
Comment les entreprises peuvent se préparer et prévenir le pire
Les meilleures pratiques quant à la façon dont les entreprises doivent se préparer ou réagir à de tels incidents de troubles civils dépendent de nombreux facteurs, y compris la nature de l’événement déclencheur, la proximité du lieu et le type d’entreprise. Allianz Risk Consulting a développé une liste de recommandations techniques pour les entreprises et les particuliers afin d’aider à atténuer les risques liés aux situations de troubles civils, en tenant compte de ces variables et des voies associées pour la désescalade, la communication et la réponse.
Fin du communiqué tout à fait indigeste, mais reflétant la mentalité sordide inhumaine de tout un tas de dirigeants, plus soucieux de leur carrière et de leur misérable vie, plutôt que du bien-être de la majorité. Répugnant.
Boycottons ces sociétés écœurantes. Ce n’est pas facile, mais si nous étions de plus en plus nombreux à ne plus les cautionner, notre monde s’en porterait beaucoup mieux.
Claude Janvier
Écrivain, essayiste
Co-auteur avec Jean-Loup Izambert du livre : Covid-19, le bilan en 40 questions, retour sur deux ans d’infos et d’intox. https://www.is-edition.com/?fbclid=IwAR29qEZ2Dt2nlOfSwPDlXtZkzbv9Lhgpt…
Notes du communiqué de presse Allianz :
https://www.verisk.com/archived/verisk-to-acquire-wood-mackenzie/
Références
Verisk, » A Dangerous New Era Of Civil Unrest Is Dawning In The United States And Around The World », New York Times, In Paris, ‘Yellow Vest’ Protests Cut Sharply Into City’s Luxury Trade, December 17, 2018
World Economic Forum, How 2020 Protests Changed Insurance Forever, February 22, 2021
Forum économique mondial, How 2020 Protests Changed Insurance Forever, 22 février 2021
AP News, Les émeutes sud-africaines vont coûter 1,7 milliard de dollars en réclamations d’assurance, 8 septembre 2021
Notes du billet.
(1) https://www.retaildetail.be/fr/news/general/problemes-dapprovisionneme…
(2) https://www.ouest-france.fr/economie/commerce/luxe/pourquoi-le-marche-…
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir