Citations : Gengis Khan/Temüjin (1155/1162 – 1227)

Citations : Gengis Khan/Temüjin (1155/1162 – 1227)
Citations : Gengis Khan/Temüjin (1155/1162 – 1227)

« Je déteste le luxe. Je fais preuve de modération… Il sera facile d’oublier votre vision et votre objectif si vous avez de beaux vêtements, des chevaux rapides et de belles femmes. [Auquel cas], vous ne vaudrez pas mieux qu’un esclave, et vous perdrez sûrement tout. »

« Un leader ne peut jamais être heureux tant que son peuple n’est pas heureux. »

« Si vous n’aviez pas commis de grands péchés, Dieu n’aurait pas envoyé une punition comme moi sur vous. »

« Une action commise dans la colère est une action vouée à l’échec. »

« Si mon corps meurt, laissez mon corps mourir, mais ne laissez pas mon pays mourir. »

« Le mérite dans l’action est de la finir jusqu’au bout. »

« Il ne suffit pas que je réussisse – tous les autres doivent échouer. »

« Si vous avez peur – ne le faites pas – si vous le faites – n’ayez pas peur ! »

« La force d’un mur n’est ni plus ni moins que le courage des hommes qui le défendent. »

« Une seule flèche peut être facilement brisée, mais de nombreuses flèches sont indestructibles. »

« Le ciel m’a nommé pour gouverner toutes les nations, car jusqu’à présent il n’y a pas eu d’ordre sur les steppes. »

« Tout comme Dieu a donné des doigts différents à la main, il a donné des voies différentes aux hommes. »

« Tous ceux qui se rendront seront épargnés ; quiconque ne se rend pas, mais s’oppose par la lutte et la dissension, sera anéanti. »

« Même lorsqu’un ami fait quelque chose que vous n’aimez pas, il continue d’être votre ami. »

« L’ultime plaisir c’est de vaincre nos ennemis et les pourchasser en premier, de s’approprier de leur richesse, et de s’attaquer à ceux qui l’en sont cher pour enfin les punir. »

« La plus grande joie d’un homme est d’écraser ses ennemis. »

« Soyez d’un seul esprit et d’une seule foi, afin que vous puissiez vaincre vos ennemis et mener une vie longue et heureuse. »

« Avec l’aide du Ciel, j’ai conquis pour vous un immense empire. Mais ma vie a été trop courte pour réaliser la conquête du monde. Cette tâche vous est laissée. »

« Il n’y a rien de bon tant qu’il n’est pas terminé. »

« L’une des joies du voyage est de visiter de nouvelles villes et de rencontrer de nouvelles personnes. »

« Rappelez-vous, vous n’avez pas de compagnons mais votre ombre. »

« Conquérir le monde à cheval est facile ; c’est démonter et gouverner qui est difficile. »

« Oh les gens, sachez que vous avez commis de grands péchés. Si vous me demandez quelle preuve j’ai de ces paroles, je dis que c’est parce que je suis la punition de Dieu. Si vous n’aviez pas commis de grands péchés, Dieu n’aurait pas envoyé une punition comme moi sur vous ! »

Gengis Khan  (1155/1162 – 1227)

Biographie succincte :

Gengis Khan, littéralement : « souverain universel », d’abord nommé Temüjin est né vers 1155/1162 pendant le Khamag Mongol, dans ce qui correspond à l’actuelle province de Khentii en Mongolie, mort en août 1227 dans l’actuel Xian de Qingshui (Chine), est le fondateur de l’Empire mongol, le plus vaste empire continu de tous les temps, estimé lors de son extension maximale à 33,2 millions de km2 en 1268 sous Kubilai Khan.

Issu d’un chef de clan de la tribu des Bordjiguines, il utilise son génie politique et militaire pour rassembler plusieurs tribus nomades de l’Asie de l’Est et de l’Asie centrale sous l’identité commune de « mongoles » ; il en devient le khan (dirigeant), puis le Tchingis Khagan (empereur ou chef suprême), avant même de se lancer à la conquête de la Chine. À la fin de son règne, il contrôle une grande partie de l’Asie, avec, outre la Mongolie, la Chine du nord et la Sogdiane.

Après sa mort, l’empire est considérablement agrandi par ses successeurs qui le dirigent encore pendant plus de 150 ans. Son petit-fils, Kubilaï Khan, est le premier empereur de la dynastie Yuan en Chine.

Pour les Mongols, qui le considèrent comme le père de leur nation, Gengis Khan est une figure légendaire entourée d’un grand respect. Mais, dans nombre de régions d’Asie ravagées par ses guerres ou celles de ses successeurs, il est considéré comme un conquérant impitoyable et sanguinaire.

Il a établi des lois en faveur des femmes, pour éviter les conflits entre tribus. Ainsi, l’interdiction d’enlever des femmes, de les vendre à des époux et l’interdiction de l’adultère sont les principes de son empire.

Gengis Khan, homme des steppes

Si l’on étudie les origines des Mongols et l’histoire de l’immense espace dominé par leurs prédécesseurs, l’on comprend rapidement la logique conquérante de Gengis Khan et les traits caractéristiques de l’Empire mongol à travers l’étude de l’Empire des steppes.

Le peuple turco-mongol dont est issu Gengis Khan descendrait des Xianbei, pour les Chinois Hu de l’Est, hypothèse la plus probable. Ces proto-mongols parlent le khitan, langue associée au mongol. Ce sont des pasteurs nomades qui chassent au IIe siècle les Xiongnu, établis dans l’actuelle Mongolie orientale depuis le IIe siècle av. J.-C. Premier Empire des steppes, ces Huns d’Asie aux origines troubles sont en effet les premiers nomades à dominer un ensemble territorial et y installent une capitale : Long Cheng. Au IVe siècle, c’est au tour de la « conféderation Ruanruan » de contrôler une région qui s’étend du Xinjiang à la Sibérie, peuple de métallurgistes, ils sont les premiers à appeler leur chef Grand Khagan, qui deviendra plus tard Khan. En 552, ce sont les Köktürks qui s’emparent du territoire. Ils surveillent les accès aux routes de la soie et avec Byzance attaquent les Sassanides. L’espace de domination s’agrandit encore, allant du Caucase aux côtes de la mer Jaune. Avec les Köktürks naît l’idée du chef au mandat divin, homme-providence qui voue sa vie à la soumission des peuples étrangers. De plus, le système administratif türk inspirera les Mongols, avec la création d’une trentaine de bureaux dédiés aux affaires étrangères, civiles ou encore militaires. C’est aussi la date d’introduction du système d’écriture türk, remplacé plus tard par l’alphabet ouïghour (ou vieux ouïghour, dérivé de l’alphabet syriaque et à l’origine de la langue Mongol et de la Mandchoue), un élément important dans l’unité et la gestion de cet Empire des steppes. En 743, ce sont les Ouïghours qui, à la suite de querelles intestines entre tribus, s’emparent de ce vaste territoire. Les échanges avec la Chine sont alors foisonnants. Naît aussi une nouvelle capitale à l’emplacement-même de l’ancienne capitale Köktürk, Ordu-Baliq, littéralement Cité de la cour. Ils sont enfin détrônés par les Kirghiz en 840, peuple de l’Ienisseï, fleuve sibérien, dont l’hégémonie sera vite contestée par les Khitans. Ces derniers, voisins des Mongols, forgent un modèle dynastique qui inspirera plus tard les Jürchen puis les Yuan. Ils se convertissent notamment au bouddhisme.

Gengis Khan et le peuple mongol dans son ensemble ont un héritage commun, celui de l’Empire des steppes, caractérisé par un chef charismatique, protégé du Ciel éternel, le Möngke tengri. Ce chef, le Khan (déformation de Khagan), met ainsi en place un système administratif et un système de poste efficaces, et un territoire centralisé autour d’une capitale, l’ördü : Karakorum, par ailleurs située à quelques kilomètres des anciennes capitales ouïghour et türk. On entrevoit donc un personnage sûr de lui et favori du Ciel, qui prend le pouvoir grâce à des rivalités incessantes, à l’instar de ses prédécesseurs, certain de son succès et à la volonté ferme de domination de territoires immenses et de soumission des peuples étrangers.

source : Aphadolie
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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