Céline Pina qualifie les soignants suspendus de « fond de cuve »

Céline Pina qualifie les soignants suspendus de « fond de cuve »

D’abord, qui est Céline Pina, selon la question rituelle ? Réponse partielle de Wikipédia…

En réaction aux attentats terroristes de novembre 2015 et engagée tout d’abord avec le Printemps républicain, Céline Pina fonde son propre mouvement associatif avec Fatiha Boudjahlat, « Viv(r)e la République », visant à combattre l’islamisme politique et à défendre la laïcité. Elle dénonce dans son premier livre, Silence coupable, ce qu’elle estime être des compromissions des élus vis-à-vis de l’islamisme.

Chronique de la haine oligarchique ordinaire

Venue du socialisme, Pina est aujourd’hui engagée à la télé pour faire la promotion du national-sionisme déguisé en combat pour la laïcité. Dans un entretien à Newspress en 2016, elle livre le fondement de son engagement :

Mon engagement personnel résulte sans doute de cette éducation « républicaine ». Il puise aussi dans mes études en sciences politiques et dans le grand choc que fut pour moi la découverte de la Shoah, dans mes cours d’histoire de 3e, en ce qu’elle me confrontait à la part de monstruosité et de violence pure en l’homme, mais surtout au fait que cette part de monstruosité pouvait être institutionnalisée et devenir le mode de gouvernance d’un État, et ne pas être seulement « confinée » à la folie individuelle.

Pina est aujourd’hui sur la ligne d’une Badinter, qui se donne le droit d’être islamophobe. Elle a déclaré, avec dépit, dans le mensuel Marie Claire : « On ne pourra plus traiter d’islamophobes ceux qui dénoncent les islamistes ».

En cette fin juillet 2022, lors du débat autour de la réintégration des soignants non vaccinés, Pina a pris parti en des termes extrêmement violents.

 

Les 15 000 soignants suspendus, pour beaucoup sans salaire depuis septembre 2021, sont les victimes d’une politique répressive dirigée contre le service public de santé. Pour diminuer les effectifs, et l’efficacité du système de soin public, tout fait ventre. En premier lieu, les urgences, où se pressent les pauvres, sont visées.

 

Dans la famille Méprise-les-soignants, on a donc Céline Pina, mais aussi Mathias Wargon, pourtant urgentiste, pourtant à la tête d’un service en sous-effectifs à l’hôpital Delafontaine (Saint-Denis, 93).

 

Arriver à dire dans la même phrase qu’il ne faut pas réintégrer les soignants suspendus, et qu’on est pour le maintien du service public, est le signe, au mieux, d’un grand écart mental. Au pire, d’une manipulation mentale.

 

Wargon, en pleine contradiction, poursuit sa diatribe anti-effectifs dans l’hôpital public en manque d’effectifs : « On n’est pas à une personne près » !

 

Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. Plus grave, au-delà de ces deux personnalités « médiatiques », on découvre l’implication de la Haute Autorité de santé, qui est objectivement une autorité, mais pas de santé.

 

On comprend que là aussi, entre la base et l’élite, ou l’administration, c’est la guerre. Tous les agents médiatiques du Système sont sur le pied de guerre pour tenter d’enfoncer le peuple français dans la répression sanitaire, mais ça renâcle. Et c’est ce qui explique la haine incroyable, ouverte, éhontée, des agents médiatiques en question.

 

La guerre est déclarée, pour reprendre le titre du film du couple Donzelli-Elkaïm, qui parle justement d’un enfant emmené à l’hôpital, pour une maladie grave…

Cet enfant, qui était l’enfant de tous les Français, aujourd’hui, c’est l’hôpital public.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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