Un homme accusé de viols par trois femmes, s’est défendu devant le tribunal, en invoquant un “somnambulisme sexuel”.
L’individu est un ancien serveur dans un bar nantais. En juillet 2021, une première femme l’accuse de viol. Il lui aurait imposée une pénétration lors d’une soirée chez l’une de ses amies. Une seconde jeune femme, travaillant dans le même bar que le suspect, dénonce des faits similaires. Selon elle, il s’était déjà justifié en évoquant du “somnambulisme sexuel”. Une ex compagne parlera de son côté de “violence”.
Pour se justifier devant le tribunal, l’homme invoque cette maladie référencée aux États-Unis depuis 2013. Le “somnambulisme sexuel” ou “sexomnie”, dont les crises peuvent se déclencher notamment lorsque la personne est fatiguée ou a consommé alcool ou drogue.
Il explique ne se souvenir de rien. L’analyse du psychologue le concernant évoque une personnalité marquée par une “très forte dépendance au sexe, qui l’envahit”. Son avocat estime que “ce syndrome abolit le discernement”.
Le tribunal a choisi de le laisser en détention provisoire. Selon Le Parisien, en France, le “somnambulisme sexuel” n’a jamais été retenu comme motif pouvant justifier l’acquittement d’un prévenu accusé de viols ou d’agressions sexuelles.
Source : Forces de l’ordre
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