Trois mois se sont écoulés depuis l’élection présidentielle et il était important pour moi de prendre un peu de recul après avoir consacré ces deux dernières années au projet présidentiel que je portais. C’est la raison de mon silence depuis mon dernier éditorial publié 48 heures avant le second tour de l’élection présidentielle. Ce silence s’est en fait prolongé au-delà de ce que je pensais pour des raisons indépendantes de ma volonté. Il ne signifie cependant aucunement l’abandon du combat que nous menons depuis des années et qui reste d’actualité.
Après une gestion brutale de la crise sanitaire et des souffrances infligées aux Français, le président de la République, réélu mais n’ayant pas réussi à conserver une majorité absolue à l’Assemblée nationale, pense pouvoir continuer à exercer son pouvoir sans partage en utilisant la guerre en Ukraine comme un moyen de pression sur les citoyens. La crise sanitaire l’a convaincu que la peur instillée dans les esprits était un excellent moyen pour neutraliser toute contestation politique. Cette guerre en Ukraine est une nouvelle occasion pour lui de diriger le pays par la peur.
Le débat sur cette crise entre l’Ukraine et la Russie est, il faut bien le reconnaître, plutôt polémique. Il m’a semblé cependant important d’analyser cette crise sous différents aspects pour mettre en lumière le manque d’impartialité des informations délivrées par les médias. Il ne s’agit pas ici d’un éditorial mais d’une étude qui pourrait même faire l’objet de la publication d’un ouvrage. Mais le temps est compté et l’actualité commande. Je fais donc le choix de diffuser cette étude par tous les moyens disponibles. Le moment est grave car il ne s’agit pas d’une crise comme celle que nous avons vécue avec le Covid 19 mais d’une guerre qui est pour l’instant contenue sur le territoire ukrainien. Le restera-t-elle ? Et pour combien de temps ?
Ukraine Russie Du fantasme à la réalité.pdf
Bien amicalement.
Général(2s)Antoine MARTINEZ
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