Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flick/Wikimedia Commons
12 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PPC), a dénoncé le meurtre tardif des bébés à naître comme étant « odieux », affirmant que le moment est venu de tenir un débat sur l’avortement au Canada.
« Il est parfaitement légal de tuer un bébé à naître pleinement développé au cours du troisième trimestre d’une grossesse, un bébé qui serait viable s’il naissait prématurément », a écrit Bernier dans un bulletin envoyé à ses partisans la semaine dernière.
« Je trouve cela odieux. Cela revient à autoriser l’infanticide. Qu’il y en ait peu ou beaucoup n’est de toute façon pas pertinent. Un meurtre est un meurtre et il devrait être proscrit. »
Bernier a commencé son courriel en soulignant que le Canada en fait n’a aujourd’hui aucune loi sur l’avortement, et qu’il n’y a pas de « droit constitutionnel à l’avortement ».
« En raison de ce vide juridique, il n’y a aucun obstacle légal au Canada pour avoir un avortement à n’importe quel stade de la grossesse — y compris jusqu’à quelques minutes avant la naissance de l’enfant », a noté Bernier.
Bernier a écrit que lorsque la question des avortements tardifs est soulevée, les gens prétendent que « cela peut être techniquement légal, mais que cela ne se produit jamais, sauf dans de très rares circonstances, lorsque l’enfant a des malformations fatales ou que la vie de la mère est menacée ».
« Ce n’est pas vrai. Bien que les statistiques soient difficiles à obtenir en raison de leur nature controversée, nous savons que de tels avortements tardifs se produisent au Canada », a-t-il ajouté.
Bernier a mentionné un rapport de La Presse de 2019 qui montre que « plus de 20 Québécoises sont envoyées chaque année dans les quelques cliniques américaines offrant des avortements tardifs “sans restriction”, tous les coûts étant couverts par le gouvernement. »
« Compte tenu du débat croissant aux États-Unis — qui a récemment abouti à l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême — les autorités sanitaires du Québec disaient à l’époque vouloir “rapatrier ces services” et les fournir dans la province. C’était difficile parce que très peu de médecins sont prêts à pratiquer de tels avortements pour des raisons éthiques évidentes », a fait remarquer M. Bernier.
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