Par Francesca de Villasmundo (Médias-Presse Info) — Photo : Adrzej Rembowski/Pixabay
L’Union européenne est une prison pour les peuples souverains. Un dernier exemple en date est la bataille entreprise par la Commission européenne contre la Hongrie et la Pologne identitaires.
La Commission qui a à sa tête Ursula von der Leyen a assigné la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne en raison de sa loi anti-pédophilie, qui renforce la protection des enfants et interdit la propagande LGBT envers les mineurs. Bruxelles poursuit également sa guerre contre la Pologne, maintenant les fonds du plan de relance bloqués en raison de l’opposition du pays à l’avortement et aux dogmes arc-en-ciel.
La Commission européenne jette ainsi le masque et renvoie la Hongrie devant la Cour de justice de l’UE pour sa loi qui interdit l’éducation et la publicité de contenus LGBTQI+ envers les mineurs. Et la Pologne n’est pas mieux lotie.
La Commission européenne, lors de la réunion périodique sur les procédures d’infraction contre les pays membres et après l’approbation de son rapport sur l’État de droit, a annoncé hier qu’elle avait assigné la Hongrie devant la Cour de justice parce qu’elle estime que la loi hongroise susmentionnée viole les règles du marché intérieur, les droits fondamentaux des individus (en particulier des personnes LGBT) et les valeurs de l’UE. La saisine de la Cour est la prochaine étape de la procédure d’infraction lancée par la Commission le 15 juillet 2021, après la dénonciation de 16 pays de l’UE.
« La loi hongroise, explique le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidiana, prévoit des mesures plus strictes contre les auteurs de pédophilie et renforce la protection des enfants. Certaines des nouvelles règles limitent (interdisent jusqu’à l’âge de la majorité) l’accès des mineurs aux contenus et publicités qui “promeuvent ou dépeignent” la soi-disant “divergence par rapport à l’identité personnelle correspondant au sexe de naissance, au changement de sexe ou à l’homosexualité”*. Selon la Commission, la loi anti-pédophilie de Budapest viole un certain nombre de directives (sur les services de médias audiovisuels, le commerce électronique, la libre prestation de services, la transparence du marché unique). Avant tout, pour la Commission, la loi hongroise “viole également systématiquement plusieurs droits fondamentaux inscrits dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Il s’agit notamment de l’inviolabilité de la dignité humaine, du droit à la liberté d’expression et d’information, du droit à la vie privée et familiale et du droit à la non-discrimination ainsi que des valeurs communes consacrées par l’article 2 du TUE”. »
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie