Certaines rumeurs circulent à l’effet que le Parti québécois (PQ) participerait à sa dernière campagne électorale, et que Pascal Bérubé deviendrait le seul élu du parti le 3 octobre prochain.
Or, ces rumeurs sont-elles fondées? La cause souverainiste fait-elle bel et bien partie du passé? Paradoxalement, les critiques acerbes visant la loi 21 et la loi 96 contribuent à remettre sur la carte la cause de l’indépendance du Québec.
Les tiraillements de plus en plus manifestes entre les partisans de la gauche et ceux de la droite au sein de la CAQ occupent de plus en plus de place sur la scène politique québécoise, une brèche que le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, exploite avec beaucoup d’habileté.
De surcroît, des candidats de qualité et toute une nouvelle génération de militants indépendantistes viennent se greffer au PQ malgré la quasi impossibilité pour le PQ de reprendre le pouvoir à Québec.
De son côté, la CAQ est embourbée dans un nœud gordien: comment réagira François Legault lorsqu’il sera confronté à l’évidence que toutes ses revendications reçoivent un non catégorique de la part d‘Ottawa?
Depuis son élection à la tête du PQ, Paul St-pierre Plamondon a entrepris de recentrer son discours sur la raison d’être de son parti, l’indépendance du Québec, et ce, malgré les réactions de certains ténors, notamment de Lucien Bouchard qui a qualifié d’insensé le pari de St-Pierre Plamondon.
À mon avis, tant et aussi longtemps que la flamme souverainiste sera portée par bon nombre de fiers Québécois qui convoiteront les circonscriptions du Québec en arguant que la souveraineté du Québec est la seule porte de sortie pour se défaire du joug fédéral, il sera toujours possible que le PQ puisse retrouver ses lettres de noblesse.
Henri Marineau, Québec
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