Au lendemain des tractations qui ont eu lieu à Istanbul entre Russes, Turcs et Ukrainiens, sous le parainnage de l’ONU, sur la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, suspendues depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, une source bien informée a déclaré à l’agence russe Sputnik qu’un accord a été conclu entre la Russie et l’Ukraine.
« Il signifie la création d’une zone de sécurité pour inspecter les navires à proximité. Elle devrait se situer dans les eaux ukrainiennes et non dans les ports », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Il est entendu qu’à proximité immédiate des eaux territoriales ukrainiennes, une zone de sécurité sera établie, où les navires qui appartiennent aux ports seront surveillés ». Rappelant que le contrôle est lié aux inquiétudes de la partie russe quant à la possibilité de transférer des armes à bord des navires.
La Turquie a travaillé avec les Nations unies pour négocier cet accord, après que la crise en Ukraine a alimenté la flambée des prix des céréales, de l’huile de cuisson, du carburant et des engrais.
En outre, la source de Sputnik a précisé que le contrôle des navires à destination des ports ukrainiens sera effectué conjointement par la Turquie et les Nations unies, déclarant à cet égard : « La partie turque et les Nations unies seront chargés de ce contrôle. Cela a constitué la base du projet mécanisme pour le travail de ce point crucial à Istanbul et les détails techniques qui seront discutés ».
La source a ajouté : « La date initiale de la réunion des délégations de la Turquie, de la Russie, de l’Ukraine et des Nations unies sur la question des céréales sera les 20 au 21 juillet, mais ce n’est pas encore certain. Tout est convenu par les parties, et des modifications sont possibles ».
Evoquant la rencontre de mercredi en Turquie, le journal américain The Wall Street Journal a confirmé que la marine turque allait inspecter les navires vides entrant dans les ports ukrainiens afin de dissiper les craintes russes.
Il a révélé que les principaux aspects du plan de reprise de l’exportation de céréales ukrainiennes par la mer Noire prévoient également que l’Ukraine supprime partiellement les mines des ports et des entrées ukrainiens et cesse le feu pour le garantir le passage de convois de navires céréaliers.
« Selon l’accord global conclu mercredi, le grain peut être expédié depuis trois ports ukrainiens dans des convois escortés par des navires ukrainiens, avec un cessez-le-feu pour protéger les navires dans le cadre des frontières géographiques et certaines opérations de déminage », a poursuivi le NYT.
Tout en qualifiant les accords conclus lors des négociations d’« accord global », le quotidien américain estime que bien que les responsables aient déclaré que les négociations se sont terminées par un accord sur des normes d’exportation communes, ils « ont averti qu’aucune décision n’a encore été signée par le président russe Vladimir Poutine ».
Les sources du journal américain n’excluent pas que cela puisse se produire lors de la rencontre du président russe avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Téhéran la semaine prochaine.
À noter que l’Ukraine et la Russie comptent parmi les plus importants fournisseurs de blé au monde et la Russie est un important exportateur d’engrais, tandis que l’Ukraine est un important producteur d’huile de maïs et d’huile de tournesol.
source : Al Manar
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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