Par Frank Deletraz (Présent) — Photo : Sara Kurfess/Unsplash
Réunis jeudi en session plénière à Strasbourg, les partisans de l’IVG élus au Parlement européen ne se sont pas contentés d’adopter (par 324 voix contre 155 et 38 abstentions) une résolution demandant au Conseil des Etats membres d’inscrire le prétendu « droit à l’avortement » dans la charte des droits fondamentaux de l’UE : conscients que la règle de l’unanimité qui régit cette charte risquait de faire capoter leur funeste demande, ceux-ci n’ont pas hésité à aller jusqu’à exiger du Conseil qu’il remette carrément en cause ladite règle !
Rappelons en effet que cette charte, adoptée en 2000, est juridiquement très contraignante et a la même valeur que les traités. De sorte que, pour inclure comme ils le réclament l’avortement dans ses droits fondamentaux, les eurodéputés du lobby de la mort ont besoin de l’accord unanime des pays membres de l’UE. Un objectif qu’ils auront bien du mal à atteindre au vu de l’admirable résistance que leur opposent depuis maintenant des années plusieurs pays européens tels que la Pologne, la Slovaquie ou encore Malte. A moins de… changer les règles en cours de jeu !
C’est ainsi que, dans la foulée de leur demande d’inclusion de l’IVG dans la charte des droits fondamentaux, les eurodéputés pro-avortement ont exigé du Conseil des Etats membres « qu’il se réunisse pour discuter d’une convention permettant de réviser les traités » afin de remettre en cause la règle de l’unanimité. Le tout, accompagné des commentaires de l’eurodéputée sociale-démocrate suédoise Heléne Fritzon, expliquant — très sérieusement — que « l’Europe a besoin de montrer l’exemple et de protéger ses femmes »…
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