L’effondrement énergétique : effet de la superstition climatique

L’effondrement énergétique : effet de la superstition climatique
L’effondrement énergétique : effet de la superstition climatique

par Sébastien Renault.

La Cour suprême des États-Unis a prononcé il y a quelques jours un nouvel arrêté décisionnel destiné à réduire fortement la capacité de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (l’EPA, de son acronyme en anglais) à imposer, au nom du catastrophisme climatique officiel, son programme de restriction méta-étatique des émissions de CO2 en provenance des producteurs et fournisseurs d’énergies dites « non renouvelables ».

Les principales sources de fausses nouvelles médiatiques appellent de concert cette nouvelle décision « un coup dur porté aux efforts de l’Amérique dans sa lutte contre un changement climatique réellement catastrophique » [sic]. Les incompétents bidenistes et autres hystéro-fanatiques ultragauchistes derrière la promotion d’une « nouvelle donne verte » énergétique espéraient bien voir les États-Unis de l’ère post-Trump se calquer une fois pour toute sur la politique de transition absolutiste suicidaire de l’Allemagne carbophobe en matière d’énergies renouvelables (et pour quels résultats inflationnistes plus que probants, sans rapport avec les actions de la Russie en Ukraine en 2022, faut-il le préciser ?), et ainsi mener l’économie étasunienne à la ruine irrémédiable, conformément à l’ « Agenda 2030 ».

Les Nations Unies s’efforcent depuis des décennies de persuader le public que les perturbations météorologiques sont à mettre sur le compte de la production et de la distribution des énergies fossiles à coûts réduits – le pétrole, le gaz naturel, et le charbon (lequel fait dernièrement son retour sur la scène énergétique européenne, d’où il avait été banni par les instances du signalement « vertueux » climatique, à la faveur de la prise de conscience soudaine de certains leaders des États membres que des millions de gens risquent autrement de mourir de froid cet hiver, en particulier en Europe centrale). Ce qui devrait amener tout esprit rationnel à se poser la question suivante : par contraste, le temps clément (sans perturbations météorologiques) est-il à mettre sur le compte de la production dite « propre » et de la distribution des énergies renouvelables à coûts pharamineux – l’hydraulique, l’éolien, le solaire photovoltaïque et thermique ?

À compter de la prise de fonction présidentielle de Barak Obama en janvier 2009 et la redéfinition par l’EPA du CO2 comme un « polluant chimique atmosphérique » en décembre de la même année, celle-ci a fait s’écrouler le pouvoir d’achat énergétique des citoyens américains en démantelant des secteurs entiers de production de sources d’énergie à coûts réduits sur le territoire étasunien. L’objectif étant, semble-t-il, de réduire les populations à la pauvreté la plus abjecte en vue de les prémunir, pour finalement « les sauver », des effets incomparablement plus dévastateurs, à long terme, du réchauffement climatique. Tout est donc fait, quoique puissent le laisser penser les apparences, pour le plus grand bien des habitants de la planète. Et nul ne saurait dès lors justifier, sans faire montre d’ingratitude envers la mise en œuvre progressive de plans d’action gouvernementaux en faveur de la transition et du développement des énergies renouvelables, de devoir se plaindre de ne pouvoir suffisamment se chauffer en hiver et de rationner sa consommation alimentaire, au point, parfois, de mourir de froid et de faim (bien avant de mourir d’un quelconque « réchauffement climatique ») …

Ayant donné à l’EPA le pouvoir de redéfinir le CO2 en tant que « polluant » et d’en restreindre en conséquence la production aux États-Unis, l’administration Obama-Biden lui conféra la capacité fédérale de préparer les conditions actuelles de la pénurie d’énergie et de l’envolée corrélative des prix d’approvisionnement en carburant et en denrées alimentaires outre-Atlantique.

Mais les colporteurs professionnels de fausses nouvelles voudraient faire croire aux foules de ceux qui les écoutent encore aujourd’hui que la responsabilité de l’effondrement colossal de l’approvisionnement énergétique des nations incombe aujourd’hui, comme le répètent à l’envi Biden, Macron, Trudeau, et le reste de la clique OTAN-iste, « à la Russie ».

Pareillement, les déclarations mensongères des journalistes et des universitaires « spécialisés » du climat sont en train de déboucher sur un effondrement énergétique général en Europe. Le véritable indicateur de corrélation est pourtant parfaitement manifeste, pour peu qu’on veille bien ne pas se laisser entourlouper par les superstitions et les contrevérités continuellement diffusées par les gouvernements et leurs dévoués alliés GAFAM-iques, propriétaires de toutes les grandes chaînes et plateformes de désinformation, de propagande et de censure officielles : l’inflation est bien la répercussion implacable de la flambée des prix des ressources énergétiques imposée par l’idéologie climatique aujourd’hui au cœur du projet politique mondialiste.

Retour sur quelques fondements de la climatologie controuvée des alarmistes  

Selon les engeances criminelles qui nous gouvernent et prétendent nous expliquer la réalité du monde, dépenser des sommes de plus en plus élevées pour faire le plein d’essence et de provisions alimentaires est une exigence que le peuple doit simplement encourir et soutenir, par égard aux besoins et aux intérêts de « l’ordre mondial libéral » (qu’il est bien sur impératif de préserver face à l’infâme dictateur Poutine et à l’expansion de la Russie). C’est exactement ce qu’a déclaré dernièrement Brian Deese, le directeur du Conseil économique national aux États-Unis.

Derrière le maintien de ce grossier rabattage de l’Occident va-t-en-guerre, les économies du monde entier sont aujourd’hui en train d’être démantelées par des politiciens et des bureaucrates aveuglement dévoués à la cause globaliste de croyances non scientifiques touchant au comportement « instable » du climat – comme si le climat pouvait être autre chose qu’instable, comme si l’instabilité climatique était une anomalie et une nouveauté de ce monde…

Cet embobinage politico-médiatique des foules profite sans vergogne du retour de chaque saison estivale pour disséminer des chimères climatiques selon lesquels nous serions affrontés à des vagues caniculaires « de plus en plus sévères ». Et il le fait conformément à la perception instillée depuis plusieurs décennies d’un lien causal « indubitable » entre la consommation anthropique d’énergies fossiles, les canicules, et les conditions météorologiques prétendument « extrêmes » – comme si de telles conditions n’avaient jamais existé et été observées auparavant…

La première prémisse de ces affabulations dogmatisées du réchauffisme institutionnel fanatique et ruineux, ressort elle-même d’une conception singulièrement erronée de la thermodynamique atmosphérique. De fait, au lieu de ce déséquilibre alarmiste de 3,7 W ∙ m² entre la chaleur reçue du Soleil et la chaleur émise vers l’espace (selon la postulation imaginaire d’un « effet de serre » atmosphérique), donc du « forçage radiatif » et du « réchauffement climatique » censé en découler, le mécanisme physique fondamental se rapportant au bilan de l’énergie thermique dans l’atmosphère n’implique aucune disparité signifiante de sa distribution entrante et sortante. Car le pendant de l’influx de chaleur dans un milieux gazeux transparent comme l’atmosphère terrestre est une vitesse de dissipation très élevée de cette même chaleur dans l’espace après son absorption, toutes les molécules – y compris celles de CO2 – se trouvant dans un état constant de mouvement vibratoire, donc d’émission d’un rayonnement infrarouge proportionnel à leur température. Face à l’alarmisme en matière de climat et à la faillite économique qu’il impose aujourd’hui aux populations du monde entier, le mythe de l’ « effet de serre » atmosphérique est celui qu’il convient toujours de culbuter en premier lieu, pour faciliter le renversement des autres superstitions corrélatives de la carbophobie climatiste – à commencer par les fantasmes que les réchauffistes convaincus, comme un grand nombre de personnes toujours prêtent à suivre aveuglément, associent avec l’augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique.

La concentration de CO2 atmosphérique est aujourd’hui d’environ 420 parties par million (ppm), ce qui représente une répartition moyenne de quelques 2380 molécules d’air pour chaque molécule de CO2. La première implication fondamentale de la croyance au réchauffement climatique induit par les « gaz à effet de serre », compte tenu de cet indicateur de 420 ppm, c’est que le réchauffement d’une seule molécule de CO2 sur 2380 autres molécules composant le volume atmosphérique ainsi délimité doit avoir (à elle seule) un effet aussi direct que dramatique sur la température moyenne de ce même environnement volumique. La deuxième implication fondamentale de cette même croyance, compte tenu du même indicateur actuel de 420 ppm, c’est que chaque molécule de CO2 doit donc avoir une température de 2380 °C pour transférer 2380 fois plus de chaleur que ses 2380 autres molécules d’air environnant, et réchauffer en conséquence ce même volume atmosphérique de 1 °C. Aucun phénomène propre à la thermodynamique atmosphérique ne saurait, de près ou de loin, correspondre à la situation physiquement impossible que nous venons ici de décrire. Notons que sa simple description arithmétique dérive non moins exactement des implications thermiques que porte avec elle la notion de réchauffement de l’atmosphère en tant qu’effet calamiteux supposé de l’augmentation de sa concentration de CO2 due à la consommation anthropique des combustibles fossiles…

D’autre part, les molécules sommitales de CO2 atmosphérique subissent rapidement une saturation d’absorption lorsqu’elles atteignent une certaine hauteur relative à la surface terrestre. Rappelons que les changements de niveaux d’énergie électronique et vibratoire d’une molécule surviennent naturellement en fonction de son absorption ou de son émission d’un quantum de rayonnement électromagnétique (qualifié de photon). Selon la théorie réchauffiste, ce sont les molécules sommitales de CO2 atmosphérique qui sont à l’origine du réchauffement de la planète, provoquant un « effet de couverture » au niveau de la zone troposphérique. Nous l’avons rappelé plus haut, la concentration de CO2 atmosphérique est aujourd’hui d’environ 420 parties par million. Si les molécules sommitales de CO2 atmosphérique, fines et raréfiées, sont de l’ordre du millième de la quantité des molécules inférieures de CO2 atmosphérique, elles constituent quelques 420 parties par milliard du volume atmosphérique. Dans un tel cas de figure, le rapport de proportion moyen sera celui de quelques deux millions trois cent quatre-vingt mille molécules d’air pour une molécule sommitale de CO2 atmosphérique, ou encore, pour le dire en notation abrégée : 2, 38 × 106 pour 1. Le réchauffisme officiel implique ici que c’est cette molécule sommitale de CO2 atmosphérique qui, à elle seule, est censée provoquer le réchauffement moyen de ses 2,38 × 106 molécules d’air environnant… Par implication encore, chaque molécule sommitale de CO2 atmosphérique devra donc avoir une température de 2,38 × 106 °C pour transférer 2,38 × 106 fois plus de chaleur que ses 2,38 × 106 autres molécules d’air environnant, et réchauffer en conséquence le volume atmosphérique de 1 °C.

Tout cela n’a strictement aucun sens physique, il s’agit plutôt de science-fiction réchauffiste, comme en atteste l’arithmétique impliquée par les prémisses mêmes de la théorie en vigueur.

En contrepartie, le phénomène de l’absorption saturée se produit lorsque les molécules de CO2 atmosphérique absorbent tout le rayonnement infrarouge qui leur est disponible pour le réémettre sur une distance d’élévation extrêmement courte. De sorte que l’augmentation de la concentration du CO2 atmosphérique ne se traduit pas, comme le soutien le réchauffisme catastrophiste, par une absorption plus importante, ni donc par une rétention accrue d’énergie (cette chaleur censée découlée, par « effet de serre », de l’augmentation de la quantité de CO2 dans l’atmosphère). Pour autant, la fonction de distance propre au phénomène de l’absorption saturée est simplement ignorée par la théorie réchauffiste en vigueur. Car il ne peut y avoir de réchauffement climatique tel qu’il est présenté au public depuis une trentaine d’années – c’est-à-dire un réchauffement climatique provoqué par l’augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique – si les paramètres de l’absorption saturée sont inclus tels quels dans l’analyse du transfert d’énergie infrarouge entre la Terre et l’atmosphère.

Notons par ailleurs que la fabrication d’un réchauffement de 1 °C de la température à proximité de la surface de la Terre constitue précisément ce que les climatologues imputent à un « doublement du CO2 » dans l’atmosphère par « forçage radiatif » (la théorie radiative des climatologistes « spécialisés » en matière de réchauffisme anthropique fonctionnant comme si la chaleur, en plus d’être absorbée et émise sous forme de rayonnement infrarouge, ne circulait pas dans une large mesure par mode de conduction) :

Les climatologues prétendent que le principal effet du CO2 dans l’atmosphère est de faire augmenter, par « forçage radiatif » ΔF, la température de surface de la Terre de 1 °C lorsque la concentration de CO2 atmosphérique passe du simple au double. C’est le sens ici de leur artifice mathématique (appelé « forçage », pour lui donner une réalité physique qui n’existe pourtant pas), une opération qui consiste à prendre 5,35 fois le logarithme népérien (ln) de la quantité de CO2 atmosphérique multipliée par 2, pour obtenir une augmentation de quelques 3,7 watts par mètre carré de rayonnement incident (d’énergie thermique) à la surface de la Terre. L’effet de cette simplification falsificatrice est de montrer que la quantité de rayonnement réémise par l’atmosphère est inférieure à celle qui la pénètre en provenance du Soleil, et de réduire tout le problème de la thermodynamique atmosphérique à cette simplification réchauffiste, popularisée dans les médias au moyen de l’analogie déficiente de l’ « effet de serre ». De fait, pour obtenir ce résultat (d’une température simplement dérivée du rayonnement), les paramètres mathématiques donnés aux fonctions intégro-différentielles de transfert par rayonnement appliquées à l’atmosphère (sur le modèle de l’équation de transport de Boltzmann) exigent la suppression du problème physique de l’absorption saturée (mentionnée plus haut).

Ils exigent par ailleurs, par leur application généralisée de la relation de Stefan-Boltzmann, que le rayonnement constitue plus des trois quarts de la quantité de diffusion de l’énergie transférée à la surface de la Terre ; en postulant, en outre, que la plupart des éléments de la matière absorbent et émettent le rayonnement infrarouge comme s’ils n’étaient qu’un seul et même élément, autrement dit, sans tenir compte de la moindre variabilité vibrationnelle énergétique des différentes liaisons et structures moléculaires. Résultat, le réchauffement estimé en fonction du CO2 atmosphérique sur la base mathématique de la relation de Stefan-Boltzmann appliquée de manière impropre à l’atmosphère, implique que l’émissivité atmosphérique est celle d’une surface solide. Ce qui ne ressort plus de la physique, mais bien d’une simplification mathématique au service de l’imaginaire réchauffiste carbophobe (centré sur la notion de rétention énergétique, comme si l’on pouvait comparer et faire coïncider la capacité émissive non-restrictive de l’atmosphère, un gaz transparent permettant au rayonnement infrarouge de s’échapper de l’intérieur dans toutes les directions, avec l’émission restrictive, donc rétentive de chaleur, d’un solide opaque).

Le coefficient de proportionnalité de Stefan-Boltzmann est intégré à la loi dite de Stefan, laquelle met en relation le rayonnement thermique et la température d’un objet (typiquement à l’état solide, la loi reposant, par définition, sur la prise en compte du flux d’énergie rayonné par unité de surface de l’objet) défini comme ayant les caractéristiques d’un corps noir – un corps dont les molécules surfaciques sont les seules à émettre un rayonnement infrarouge (par définition, le rayonnement ne peut pas s’échapper de l’intérieur d’un corps noir, lequel agit donc comme un centre de rétention énergétique, donc de chaleur). Pour rappel :

σ = 5,67 × 10-8 W ∙ m² ∙ K-4. L’équation (2) constitue donc une expression généralisée du nombre de watts par mètre carré de rayonnement infrarouge censé être émis par toute matière à une température exprimée en degrés Kelvin K (273 + °C) à la quatrième puissance.

Cette loi, qui pourvoit le modèle radiatif de référence en physique mathématique, indique que la radiance thermique, c’est-à-dire la luminance moyenne L(T) du rayonnement de quelque objet répondant aux caractéristiques d’un corps noir, est égale à son émissivité totale εtot(T) multipliée par sa puissance émissive par unité de surface m² du rayonnement. À cet effet, son coefficient de proportionnalité impose (mathématiquement) un rayonnement infrarouge beaucoup trop élevé à des températures normales, sans tenir le moindre compte des variations d’états chimiques et vibratoires des différentes molécules impliquées.

C’est sur la base de cette formule que la théorie réchauffiste usuelle détermine le taux net de transfert d’énergie rayonnée entre la Terre, à température T2, et son environnement atmosphérique englobant (volumique), à température uniforme T1.

Par l’effet de cette simplification hautement falsificatrice, la modélisation radiative de l’ « effet de serre » atmosphérique se représente une atmosphère isotherme bidimensionnelle et uniforme (d’une seule strate ou couche), pour mathématiquement contraindre la géométrie des flux radiatifs et, par conséquent, le bilan énergétique au sommet de l’atmosphère, au sein de l’atmosphère et à la surface de la Terre (bilan ainsi complètement falsifié). Les attributs principaux d’une telle atmosphère imaginaire sont basés sur l’application climatologiste de l’équation (2) reliant le rayonnement thermique (la quantité d’émission énergétique par unité de mètre carré) et la température d’une surface plane ayant les caractéristiques spécifiques d’un corps noir. Ce que fait très exactement la théorie falsificatrice de l’ « effet de serre » atmosphérique à la base de tout l’édifice de l’escroquerie conceptuelle du réchauffement climatique, se résume ni plus ni moins à imposer la signification spécifique de l’équation (2) à un gaz transparent exempt de surface (dont la structure volumétrique relève, par définition, d’une mesure par unité de mètre cube) et des caractéristiques thermo-émissives restrictives d’un corps noir.

Enfin, sans entrer ici davantage dans les détails que demanderait un article plus technique, la postulation supplémentaire des partisans du réchauffement climatique, qui fournit une protection conceptuelle d’apparat à leur tour de passe-passe logarithmique, porte sur le principal mécanisme de refroidissement de l’atmosphère, censé survenir en fonction de l’altitude (de la variation de pression) et résulter d’un effet adiabatique (les climatologues parlent donc de gradient thermique adiabatique dans l’atmosphère). Un effet adiabatique, relatif à n’importe quel gaz, signifie que son expansion entraîne une baisse de sa température (la baisse de pression du gaz provoquée par son expansion faisant baisser sa température interne), bien qu’il ne subisse aucune perte d’énergie (conformément à la spécificité de tout processus adiabatique, soit le fait que n’y survienne aucune perte de chaleur).

Pour qu’existe un tel effet dit « adiabatique », il est donc nécessaire que s’opère une expansion du gaz, qui ici n’est autre que l’atmosphère elle-même. Toutefois, l’atmosphère ne se dilate pas. La variation de pression qui y survient à raison de l’altitude n’implique donc aucun effet adiabatique intra-atmosphérique notoire. La baisse de la température en fonction de l’altitude dans l’atmosphère est plutôt une conséquence du rayonnement infrarouge s’échappant de tous les points de l’atmosphère pour se disperser dans l’espace. Un phénomène confirmé par les caméras thermiques permettant de visualiser à quel point l’atmosphère brille la nuit en diffusant rougeoiement son énergie dans toutes les directions de sa structure volumique, à la différence des surfaces d’objets solides qui nous entourent, à commencer par la surface de la Terre.

Dernières nouvelles climatiques d’Arctique

Nous revenons ici sur la question du refroidissement observé ces derniers mois dans les régions du pôle Nord, dont nous avons traité dans une chronique climatique précédente (puisque, à notre connaissance, aucune agence médiatique ou division universitaire n’ose rien en dire ouvertement), la perte annuelle de masse de glace groenlandaise n’ayant pas encore commencé cet été, compte tenu de la proportion supérieure des chutes de neige ces derniers mois et des températures inférieures à la moyenne référentielle des années 1958-2002, comme l’indiquent les mesures climatiques rapportées par Polar Portal, le site des institutions danoises de recherche sur l’Arctique, loin du bruit et des sornettes médiatiques habituelles.

Mais revenons d’abord sur un épisode paradigmatique de l’histoire falsificatrice du climatisme alarmiste et messianiste à outrance. C’était en 1989, il y a trente-trois ans, aux Nations unis, à l’heure de l’écriture des premiers chapitres de la fraude climatique universitaire et médiatique. Et il était déjà question d’ultimatum pour inverser les effets « dévastateurs » du carbone, de fonte catastrophisée des calottes polaires, d’élévation apocalyptique du niveau des océans, et de submersion des nations insulaires (nos emphases ajoutées).

« Un haut responsable de l’environnement de l’ONU déclare que des nations entières pourraient être rayées de la surface de la Terre en raison de la montée du niveau des mers si la tendance au réchauffement climatique n’est pas inversée d’ici l’an 2000.

Les inondations côtières et les mauvaises récoltes créeraient un exode des “éco-réfugiés”, engendrant le chaos politique, a déclaré Noel Brown, directeur du bureau du programme des Nations unies relatif à l’environnement, ou UNEP [selon l’acronyme en anglais].

Selon lui, les gouvernements ont une fenêtre d’opportunité de 10 ans pour résoudre l’effet de serre avant qu’il n’échappe au contrôle [de jugulation] humain.

Comme le réchauffement fait fondre les calottes polaires [sic], le niveau des océans va s’élever d’un mètre, un niveau suffisamment élevé pour recouvrir les Maldives et d’autres nations insulaires plates, a encore déclaré monsieur Brown dans une interview à l’Associated Press mercredi. »

En réalité, les pays insulaires ne souffrent aucunement de quelque « réchauffement climatique ». Ils n’ont pas été submergés, comme cela avait été annoncé mensongèrement par les premiers faux prophètes de l’alarmisme climatique il y a plus de trente ans. Nous le soulignons ici pour illustrer à quel point la propagande et la désinformation flagrante relative au climat continuent de nos jours à se répandre sans vergogne, comme un feu estival dévorant. En matière de climat, comme en regard d’autres sujets, le mode de pensée imposé par l’idéologie mondialiste est parfaitement clair et identifié : plus les déclarations de ses voix officielles diffèrent de la réalité, plus elles s’en réclament avec violence doctrinaire à l’encontre de ceux qui oseraient faire dissidence.

Retournons en Arctique, où la quantité totale de neige tombée sur son inlandsis au cours de la période septembre-juillet 2021-2022 s’est avérée notablement supérieure à la moyenne de référence. Et celle des chutes de neige enregistrées au cours des dernières semaines de fin du printemps et de début d’été 2022 ont confirmé cette tendance dans la région groenlandaise :

Fig. 1 : Contribution massique quotidienne totale en tous points de la calotte glaciaire comparant le bilan de masse de surface de la saison en cours avec la valeur moyenne de la période de référence 1981-2010

Ce que reflètent les températures au nord du 80 parallèle nord (la ligne rouge des températures moyennes en 2022 demeure, jusqu’en ce début juillet, en dessous de la ligne verte de référence) :

Fig. 2 : Températures et climat arctiques moyens au nord du 80e parallèle nord, en fonction du jour de l’année.

Des vents forts et soutenus soufflant du nord-ouest sur les zones habituellement les plus susceptibles à la fonte de la calotte glaciaire côtière occidentale ont maintenu le nombre total de jours de fonte largement en dessous de la moyenne saisonnière :

Fig. 3 :  Par l’Observatoire environnemental du Groenland Geosummit (installé au sommet de 3 km de glace), rapport des conditions arctiques mensuelles (vents et températures)

En fait, tout au long du mois de juin 2022, l’inlandsis groenlandais a connu la plus faible fonte de surface printanière de la dernière décennie. L’étendue aérienne totale de la fonte de surface était d’un peu plus de 2,27 millions de kilomètres carrés, bien en dessous de la moyenne de 3,72 millions de kilomètres carrés enregistrée entre 1981 et 2010, la période médiane de référence. La fonte a été inférieure à la moyenne le long du bord ouest de l’inlandsis et proche de la moyenne le long de la côte sud-est, où la fonte s’est produite principalement à basse altitude – phénomène encore plus notoire et inhabituel, la fonte étant normalement plus rapide à ces niveaux inférieurs.

Le profil factuel de variation de la fonte de la calotte glaciaire groenlandaise en ce début d’été 2022, en prenant spécifiquement en compte son bilan massique de surface – c’est-à-dire la différence annuelle entre la quantité des chutes de neige et celle des fontes –, met en évidence incontestable la tendance actuelle de l’inlandsis arctique à l’épaississement de sa glace surfacique, là où la fonte devrait, à ce stade de l’été, prendre le dessus sur les contributions massiques issues des précipitations printanières :

Fig. 4 : Bilan de l’anomalie de masse accumulée (entre le 01/09/21 et le 07/07/22)

Concernant les glaces de mer arctiques, on constate la même tendance, loin du bruit des mensonges médiatiques réchauffistes :

Fig. 5 : Volume comparatif moyen de l’épaisseur de la glace de mer arctique

Bien que ce phénomène soit étroitement surveillé et confirmé par des observations minutieuses, il ne fait évidemment pas la une de l’actualité où, comme le veut la coutume de chaque nouvel été, les alarmistes ne se privent pas de rabâcher aux oreilles des foules que la calotte glaciaire du Groenland est en train de fondre « de façon spectaculaire » en raison du réchauffement climatique associé aux taux d’émissions de gaz à « effet de serre » atmosphériques. Face aux températures et aux conditions exceptionnellement froides au Groenland cette année, les réchauffistes se voient donc dans l’obligation de réajuster leur scénario pour expliquer qu’à long terme, non plus dans l’immédiat, la calotte glaciaire du Groenland est bel et bien « vouée » à fondre sous l’effet du réchauffement climatique d’origine anthropique.

Si l’on adhère à la supercherie qui consiste à laisser penser que le CO2 contrôle le climat, on sera a priori conditionné à gober, sans résistance intellectuelle, les mensonges médiatiques éhontés qui prédisent depuis plus de dix ans l’éminente disparition de la glace surfacique groenlandaise.

Pour finir, pour ceux qu’un point de vue en temps quasi-réel au-dessus du pôle Nord par imagerie satellite pourrait intéresser, voici, avec l’aimable autorisation de la NASA : EOSDIS Worldview (nasa.gov). Aussi proche que vous et moi le resterons du Groenland et de ses environs encore glacials en ce début d’été 2022…

En résumé

Les politiques de transition énergétiques – vendues au grand public au motif de « réduire la facture énergétique » en Europe comme outre-Atlantique, de « créer des millions de nouveaux emplois », de « combattre le chômage par la croissance verte », de « valoriser de nouvelles technologies », de « conquérir de nouveaux marchés dans le domaine des énergies renouvelables », d’ « assainir le transport » et de « perfectionner l’efficacité énergétique », d’ « améliorer la compétitivité des entreprises » – sont le ferment fondamental de la rigueur inflationniste qui astreint aujourd’hui les peuples au rationnement énergétique et alimentaire. Messieurs-dames de la macronie invétérée et de la Joke Biden American « lala-land », c’est à la « transition énergétique » et à la « croissance verte » qu’il faut vous en prendre, plutôt qu’à Poutine et à la Russie.

L’objectif de « réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 » ; de « développement » unilatéral redoublé « des énergies renouvelables », sur le modèle ô combien probant de l’Allemagne postnucléaire, « d’ici à 2030 » ; de « réduction de moitié de la consommation d’énergie d’ici à 2050 » … Tout ce discours (ce que nous avons intentionnellement mis entre guillemets pour le faire mieux ressortir et le ridiculiser comme il se doit) n’est rien d’autre qu’un exercice de signalement « vertueux » en chambre d’écho médiatique sans substance, dont nous voyons aujourd’hui les vrais fruits déplorables et cruels.

L’effondrement de ces montagnes de mensonges climatiques et de propagande alarmiste contre-scientifique épargnerait certes aux peuples les fléaux de la famine et de l’hypothermie hivernale, s’il prenait effet sur-le-champ… Mais force est de constater que ce jour n’est, hélas, pas encore arrivé. Trop de gens, abrutis par la peur et le sentimentalisme répugnant qui s’est emparé de leur raison (qu’il s’agisse du fléau intellectuel du climatisme, du covidisme, du wokisme ou de l’ukrainisme), restent fermement convaincus du bien-fondé de ces bêtises criminelles, et qu’il faut donc « sauver la planète » des grands méfaits du carbone… Le champ reste donc libre, et les engeances gouvernementales ne vont surement pas se gêner, le but étant d’achever la mise en œuvre de leur carbophobie superstitieuse, étrangère à la réalité du climat et à tout ce qui mérite encore le noble nom de science. Il va donc falloir souffrir, tenir le cap quoiqu’il arrive, et continuer d’informer ceux qui ont encore des oreilles pour entendre.
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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