Pierre Le Camus, ainsi que son frère et l’un de ses amis ont été agressés dans la nuit de vendredi à samedi, par une bande de jeunes « antifas » selon l’ancien candidat, qui déplore « l’absence totale de réaction des politiques ».
Mon frère a pour le moment 10 jours d’ITT, une fracture du nez, un traumatisme crânien, une déchirure osseuse à la main droite et le visage tuméfié.
Il m’a autorisé à diffuser une photo de lui
Voici de quoi est capable l’extrême-gauche en France : pic.twitter.com/li0I0D8o0B
— Pierre Le Camus (@PierreLeCamus) July 9, 2022
Pierre Le Camus, le candidat du Rassemblement National (RN) à la 2e circonscription de Gironde aux dernières législatives, a été violemment agressé dans la nuit de vendredi à samedi 9 juillet dans le centre-ville de Bordeaux par une bande « de trente à quarante » individus qu’il identifie comme appartenant à la mouvance d’extrême gauche antifasciste.
Les faits se sont déroulés vers 1h du matin, au niveau de la terrasse d’un café où le jeune homme de 22 ans passait la soirée avec son frère et un petit groupe d’amis, près de la place Gambetta. « J’étais debout en train de boire une bière avec mon frère et un ami tandis que le reste de notre groupe était attablé. Deux personnes se sont approchées et ont commencé à avoir une attitude menaçante à notre égard, disant « vous ne savez pas qui on est mais nous, on sait très bien qui vous êtes » », explique-t-il au Figaro.
Et la situation dégénère aussitôt. « On n’a pas eu le temps de dire quoi que ce soit, les coups sont partis direct », poursuit Pierre Le Camus, qui pense avoir été « reconnu » et pris dans un guet-apens. De part et d’autre de la rue, toute une bande fait alors irruption, visage masqué ou capuche sur la tête et passe à tabac le jeune responsable RN ainsi que son frère et son ami. « C’était d’une grande violence. Il y avait une vraie volonté de faire mal. Ils ont retourné la terrasse, des chaises ont été jetées, j’ai même été frappé à la tête avec une bouteille en verre. Mon frère s’est retrouvé au sol et ils ont continué à le frapper. »
(…)
Pierre Le Camus déplore aujourd’hui « l’absence totale de réaction des politiques bordelais, de gauche comme de droite. Tous sont restés étrangement silencieux, eux qui s’insurgent en général sans tarder ». Le jeune homme a malgré tout reçu le soutien de nombreux membres de sa famille politique tels que Marine Le Pen ou Jordan Bardella, le président du RN, qui lui ont envoyé des messages. « Qu’attendez-vous @Gdarmanin @PierreHurmicG pour mettre fin à l’impunité de ces factieux ultra-violents ? », s’est de son côté insurgée la présidente du groupe RN en Nouvelle-Aquitaine, Edwige Diaz, sur Twitter.
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