Conflit ukrainien : trente ans de provocations étasuniennes

Conflit ukrainien : trente ans de provocations étasuniennes

par André Lacroix.

En décidant d’envahir l’Ukraine, Vladimir Poutine a probablement commis une grave erreur. Son grand tort : n’avoir pas pu résister aux provocations étasuniennes.

Sans le Drang nach Osten de l’OTAN, il n’y aurait pas eu de réactivation du fantasme de Novorossiya. Tout mettre sur le compte de Vladimir Poutine, c’est un peu court. Si Gorbatchev n’avait pas été roulé dans la farine et si l’accord avait été respecté de ne pas étendre l’OTAN aux pays de l’ex-Pacte de Varsovie, il n’y aurait sans doute jamais eu d’invasion de l’Ukraine.

L’OTAN a prétendu qu’« un tel accord n’a jamais été conclu » et la « grande presse » a accrédité cette thèse sous prétexte qu’il n’y aurait pas d’accord écrit. Mais, outre qu’il est indécent de considérer qu’un accord oral ne lierait pas les parties – promissio est servanda – une note des archives nationales britanniques publiée le 18/02/2022 par Der Spiegel enlève toute équivoque.

« Il était clair depuis longtemps que l’expansion de l’OTAN conduirait à la tragédie. Nous payons maintenant le prix de l’arrogance des États-Unis », affirme Ted Gallen Carpenter, membre du think tank libertarien Cato Institute. Il est loin d’être le seul, comme le montre le politologue belge Marc Vandepitte, qui cite sept personnalités étatsuniennes ayant lancé de sérieux avertissements.

À ce titre, l’interview de l’ancien ministre français des affaires étrangères Roland Dumas est particulièrement convaincante, voire émouvante. Il témoigne, non sans nostalgie, du climat prometteur de paix qui régnait au début de la décennie 1990. Même aveu d’un de ses successeurs, Hubert Védrine : « Je pense, comme beaucoup d’anciens « vétérans de la guerre froide », que dans les dix, quinze années qui ont suivi la chute de l’URSS, la politique occidentale n’a pas été intelligente avec la Russie, qui a été traitée avec une désinvolture perçue comme de l’humiliation par les Russes ». Comment expliquer cette faute politique majeure ? Par quel engrenage tragique a-t-on pu refermer cette fenêtre ouverte sur une Europe enfin pacifiée ? Comment a-t-on pu ne pas profiter de cet heureux alignement des astres ? Qui a soufflé sur les braises pour ranimer la guerre froide ?

Comment se fait-il que le funding act du 27 mai 1997 basé sur « la coopération, la décision conjointe et l’action commune » entre l’OTAN et la Russie soit resté lettre morte ? Pourquoi l’idée de « maison européenne commune » lancée par Gorbatchev en 1989 ne s’est-elle pas réalisée ? Jean De Ruyt, qui représenta la Belgique à l’OTAN en 1996-1997, écrit dans ses mémoires : « Je ne pouvais évidemment pas prévoir que la renaissance de la Russie, avec Poutine, serait si rapide mais il était clair dans mon esprit que l’Acte fondateur était un pacte inégal – de ceux qui se concluent entre un vainqueur et un vaincu, et que, comme l’Allemagne après la Première Guerre mondiale, la Russie aurait beaucoup de mal à digérer l’adhésion à l’OTAN de ses anciens satellites ; plutôt que la ‘coopération’, elle risquait bien de tenter la revanche ». Toutes proportions gardées, l’extension de l’OTAN a été pour la Russie ce qu’a été pour l’Allemagne, septante ans plus tôt, le « diktat » de Versailles : une provocation.

Tant que l’OTAN n’avait de frontières avec l’ex-URSS que, au nord, les 196 km séparant le comté norvégien de Finnmark et l’oblast russe de Mourmansk et, au sud, la ligne serpentant en Transcaucasie entre la Turquie d’une part et la Géorgie et l’Arménie d’autre part, la Russie ne se sentait pas menacée par l’OTAN et ses 16 membres. Mais quand, dans le dans le sillage de la réunification allemande, la Pologne et la Hongrie + la République tchèque ont rejoint l’Alliance en 1999, même Eltsine n’a pas pu ne pas ressentir ce geste que comme une menace, une menace devenant cinq ans plus tard, en 2004, une véritable provocation par la tombée dans l’escarcelle de l’OTAN des autres membres de l’ex-Pacte de Varsovie (Roumanie, Bulgarie, Albanie + la Slovaquie) sans compter les résidus de la Yougoslavie (Slovénie, Croatie +, à titre anecdotique le Monténégro en 2017 et la Macédoine du Nord en 2020). Et quand, en cette même année 2004, les trois pays baltes, parties intégrantes de l’URSS, sont devenus membres de l’OTAN, cela a été ressenti par Vladimir Poutine et tous les Russes comme le franchissement de la ligne rouge.

Rappelons-nous aussi que, après les attentats du 11 septembre 2001, l’administration de George W. Bush avait donné une nouvelle inflexion à la « Guerre des étoiles » de Ronald Reagan en lançant son programme de Missile Defense qui aboutira, en Europe, à stocker des missiles en Roumanie et en Pologne, soi-disant pour parer à une attaque de l’Iran, taxé d’« État voyou », mais en réalité pour se dresser contre la Russie, qu’on est bien décidé à mettre au pas. Une mystification, comme le montre le directeur de l’IRIS, Pascal Boniface.

Comment ne s’est-il pas trouvé un seul pays alors membre de l’OTAN pour dénoncer ces manœuvres et pour mettre son veto à l’adhésion des pays baltes, compte tenu notamment de l’importance de la communauté russe représentant un quart de la population en Estonie et en Lettonie ? Ah ! si De Gaulle avait encore été de ce monde, il n’y aurait sans doute jamais eu de bases militaires braquées contre la Russie tout au long des anciennes frontières de l’URSS (Pologne, Roumanie, Slovaquie, Hongrie) ni a fortiori sur le sol des anciennes républiques soviétiques (Estonie, Lettonie, Lituanie). J’imagine le discours qu’aurait pu tenir De Gaulle au balcon de l’Hôtel de ville de Tallinn, de Riga ou de Vilnius : « Je vous ai compris : Moscou ne vous a pas laissé que de bons souvenirs ; mais ce n’est pas une raison pour adhérer à une organisation pilotée par Washington. »

***

On ne peut pas faire l’économie de ces rappels historiques quand on aborde la question ukrainienne, d’autant plus que l’Ukraine est perçue par les Russes comme le berceau de leur empire, un peu comme le Kossovo pour les Serbes. Bien sûr, Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine, une décision difficile à approuver ; mais ça ne nous empêche pas d’essayer de la comprendre, en faisant remarquer que la guerre n’a pas commencé le 24 février 2022.

Déjà en 2004, comme l’écrit le chercheur franco-russe Viatcheslav Avioutskii, « l’opposition a pu compter sur l’aide des ONG et fondations occidentales « spécialisées » en révolutions de velours telles Freedom House et la fondation Open Society Institute de George Soros, mais aussi des think tanks américains comme le National Democratic Institute (NDI), dépendant du Parti démocrate, ou encore l’International Republican Institute (IRI), lié au Parti républicain ».

2004, c’est aussi l’année de la première conférence du lobby YES (Yalta European Strategy) dont le but est d’organiser rien de moins qu’un nouveau partage de l’Europe, une espèce de « Yalta 2 », dans lequel la frontière de l’empire occidental se déplacerait jusqu’à la frontière occidentale de la Fédération de Russie. « De 2004 à 2014 les réunions de YES deviennent de plus en plus courues. Y assistent des présidents ou anciens président des États-Unis Obama et Clinton, des secrétaires généraux ou ex-secrétaires généraux de l’OTAN, trois premiers ministres britanniques Tony Blair, Gordon Brown David Cameron, le président turc Erdogan. Quelques noms encore dans ce gratin de l’occident globaliste impérialiste : l’ancien président géorgien Saakashvili, Shimon Peres à plusieurs reprises, Greenspan le président de la Banque fédérale, Kofi Annan, secrétaire générale de l’ONU en exercice, Barroso pour la Commission européenne qu’il préside, Zoellick Président de la banque mondiale, Condoleeza Rice. Tous les grands médias atlantiques sont présents qu’ils soient étasuniens, britanniques ou français (Le Monde) ».

Le terrain était ainsi bien préparé pour qu’éclate, en février 2014, la « révolution de Maïdan » (ou « Euromaïdan ») forçant Ianoukovitch, le président élu de l’Ukraine, à démissionner. Une réÉcouter sa très intéressante interview sur CNews. Révolution que le géopolitologue humanitaire franco-serbe Nikola Mirkovic n’hésite pas à qualifier de coup d’État. Un coup d’État soutenu activement par les États-Unis : engagement revendiqué de John McCain et de Victoria Nuland aux côtés des insurgés et sabotage d’un bon accord prévoyant l’organisation de nouvelles élections, signé le 21 février 2014 entre le président Viktor Ianoukovitch, l’opposition ukrainienne et les trois ministres européens, le Polonais Radoslaw Sikorski, l’Allemand Frank-Walter Steinmeier et le Français Laurent Fabius. C’était sans compter sur le pouvoir de nuisance US : « Fuck the EU », dixit Victoria Nuland. Comment les Européens se sont-ils ainsi laissé humilier par l’Oncle Sam qui fera nommer deux citoyennes étatsuniennes : Natalie Jaresko, en 2014, comme ministre des Finances de l’Ukraine, et, en 2016, Ulana Suprun comme ministre de la Santé par intérim ?

Se sentant pousser des ailes, les nouveaux dirigeants décident le 23 février d’abolir le statut du russe comme seconde langue officielle dans les régions de l’Est : une décision absurde et provocatrice qui va largement être invoquée par Poutine comme prétexte à la récupération de la Crimée.

Comme il fallait s’y attendre, cette annexion, réalisée sans un seul coup de feu et proclamée le 18 mars par le gouvernement russe, est vivement critiquée par les États-Unis et l’Union européenne ; elle fait aussi l’objet, le 27 mars, d’une dénonciation sous forme de résolution non contraignante prise par l’Assemblée générale de l’ONU, avec 100 voix pour et 11 contre, 58 abstentions et une vingtaine de non-participations au vote. En justification de son action, la Russie a eu beau jeu de faire remarquer que la Crimée n’avait été cédée à l’Ukraine qu’en 1954 par Nikita Khrouchtchev et que ce cadeau surprise n’était que symbolique car l’Ukraine d’alors faisait partie intégrante de l’URSS.

Le 2 mai, à Odessa, des ultranationalistes provoquent un massacre de compatriotes russophiles : on déplore 43 morts dont 23 dans l’incendie criminel de la Maison des Syndicats. Dans un rapport publié en 2019, la Mission de surveillance des droits de l’homme de l’ONU reprochera aux autorités ukrainiennes de ne pas avoir fait le nécessaire pour mener une enquête impartiale et identifier les responsables de l’incendie (d’après Wikipédia).

Le dimanche 11 mai, lors d’un référendum d’autodétermination, organisé à Donetsk et à Lougansk, le oui l’emporte à 90%. Ce référendum est qualifié de « farce » par Kiev et est condamné par les États-Unis et l’Union européenne. Pour Moscou, c’est un résultat à respecter dans le « dialogue » : cette réaction modérée s’explique sans doute par l’ambiguïté du scrutin (autonomie ou indépendance ?) et par la proximité des élections présidentielles prévues le 25 mai.

Le nouveau président, l’oligarque milliardaire Petro Porochenko, placé à la tête d’un pays corrompu au bord de la faillite, se montre incapable de pacifier le Donbass, où les combats se poursuivent entre Ukrainiens unitaires et séparatistes pro-russes dans une « guerre par procuration » entre l’OTAN et la Russie, une guerre qui fera 14 000 victimes. En décembre 2020, la Cour pénale internationale (CPI) parlera d’un conflit armé « dans lequel les deux camps font constamment usage d’armes lourdes, même dans des zones construites ». Il faut toutefois noter que la majorité des victimes (81,4%) se situe sur le territoire des Républiques autoproclamées, contre 16,3% sur le territoire contrôlé par le gouvernement, et 2,3% dans le no man’s land.

Cette hécatombe aurait pu être évitée si le Protocole de Minsk du 5 septembre 2014, conclu entre l’Ukraine, la Fédération de Russie et l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) avait été respecté. Ce texte prévoyait notamment l’arrêt immédiat des combats et l’octroi d’une autonomie locale aux régions de Donetsk et de Lougansk.

Vu l’échec de ce Protocole, ce sera, le 11 février 2015, la signature de l’Accord de Minsk 2 entre Poutine (Russie), Porochenko (Ukraine), un représentant de Donetsk et un représentant de Lougansk, ainsi qu’Angela Merkel et François Hollande… qui ne lèveront pas le petit doigt pour faire appliquer les accords qu’ils ont eux-mêmes signé. Une inertie provocante, soit un oxymore dont la problématique ukrainienne n’a, hélas, pas le monopole (qu’on songe, par exemple, à la crise climatique ou au drame palestinien).

Dans ce contexte délétère, Porochenko échoue à se faire réélire. Le 21 avril 2019, au second tour de l’élection présidentielle, il est largement battu par l’acteur populaire Volodymyr Zelensky qui obtient 73,2% des suffrages, dont un grand nombre provenant de l’est du pays : c’est qu’à son programme figurait, outre la lutte contre la corruption et la démocratisation de la société ukrainienne, la résolution de la crise dans le Donbass. On sait aujourd’hui qu’il a failli sur ces trois terrains.

Primo, alors qu’il se présentait comme le Monsieur Propre, voilà que, son nom est cité dans le rapport des Pandora Papers dévoilant le scandale des sommes astronomiques planquées dans les paradis fiscaux par Zelensky et ses amis !

Secundo, ses prétentions démocratiques se sont révélées n’être que du vent : outre la fermeture des télévisions d’opposition, bientôt suivie par l’arrestation de journalistes indépendants et l’accroissement des mesures contre la culture russe, c’est surtout la déception engendrée par sa politique ultralibérale (privatisation des terres et des biens publics, déréglementation des conditions de travail, réduction du pouvoir des syndicats ou encore augmentation des tarifs des services publics) qui explique que sa cote de popularité avait été divisée par trois depuis son élection et n’était plus que de à 23% en janvier 2022.

Tertio – et surtout ce point qui nous intéresse − que son intention ait été sincère ou non d’apaiser les tensions dans le Donbass, le moins que l’on puisse dire est qu’il est vite devenu l’otage des ultranationalistes, fussent-ils néonazis, comme le peu recommandable Andriy Biletsky, le leader du Corps national et du bataillon Azov. Les États-Unis, qui n’avaient jamais accepté l’annexion de la Crimée, se sont rendu compte que Zelensky était mûr pour signer avec eux, le 10 novembre 2021 une « charte de partenariat stratégique » qui appelait l’Ukraine à rejoindre l’OTAN, condamnait « l’agression russe en cours » et affirmait un « engagement inébranlable » en faveur de la réintégration de la Crimée dans l’Ukraine. Ce fut la goutte qui a fait déborder le vase, comme l’écrit Henri Guaino, l’ancien conseiller spécial du président Sarkozy : cet « accord de partenariat (…) a achevé de convaincre la Russie qu’elle devait attaquer avant que l’adversaire supposé soit en mesure de le faire. C’est l’engrenage de 1914 dans toute son effrayante pureté ».

Or, cet engrenage, Moscou aura tenté de l’arrêter en lançant une opération diplomatique de haut niveau pour souligner la gravité de la situation et pour mettre l’Occident en garde de ne pas franchir la dernière ligne rouge au-delà de laquelle la Russie se sentait obligée de réagir. Cette initiative diplomatique russe réclamant des négociations afin de parvenir à un accord qui garantirait une sécurité partagée n’a suscité, de la part des EU, que la déclaration hautaine, imbue de fatuité, que l’Ukraine avait le droit de choisir ses alliés. À ce stade, une simple déclaration d’intention de l’OTAN indiquant que l’Ukraine ne rejoindrait pas l’OTAN aurait sans doute suffi pour empêcher la guerre.

C’est un citoyen des États-Unis, John Mearsheimer, professeur de sciences politiques à l’Université de Chicago, qui l’affirme : « (…) les États-Unis sont les principaux responsables de la crise ukrainienne. Il ne s’agit pas de nier que Poutine a commencé la guerre et qu’il est responsable de la conduite de la guerre par la Russie. Il ne s’agit pas non plus de nier que les alliés des États-Unis portent une certaine responsabilité, mais ils suivent largement l’exemple de Washington en Ukraine. Mon affirmation centrale est que les États-Unis ont fait avancer des politiques à l’égard de l’Ukraine que Poutine et d’autres dirigeants russes considèrent comme une menace existentielle, ce qu’ils ne cessent de répéter depuis de nombreuses années. Plus précisément, je parle de l’obsession des États-Unis à faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN et à en faire un rempart occidental à la frontière de la Russie. L’administration Biden n’était pas disposée à éliminer cette menace par la diplomatie et, en 2021, elle a réaffirmé l’engagement des États-Unis à faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN. Poutine a répondu en envahissant l’Ukraine le 24 février de cette année ».

L’Histoire jugera. Sans doute condamnera-t-elle la Russie pour avoir envahi un État souverain, mais quand le conflit aura pris fin et que la propagande guerrière aura cédé la place à une analyse sérieuse, on devra bien admettre que le grand tort de Poutine aura été de n’avoir pas su, pu ou voulu résister aux provocations étasuniennes par OTAN interposée.

source : Le Grand Soir
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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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