Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Note de l’éditeur : Voici un message prononcé par Mgr Viganò lors de la marche de réparation organisée par l’Association Bienheureuse Giovanna Scopelli de Reggio Emilia le 2 juillet 2022.
4 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Chers fidèles, Laudetur Iesus Christus — Loué soit Jésus-Christ !
Pour ceux qui participent à la procession de réparation de ce soir, et surtout pour les participants moins jeunes, il semble presque incroyable qu’en quelques décennies l’Italie ait pu se transformer de manière aussi radicale, annulant l’héritage du catholicisme qui l’a rendue grande et prospère parmi les nations.
Nous assistons à un processus ─ apparemment irréversible ─ d’apostasie de la Foi ; un processus qui est à l’opposé de ce que saint Léon le Grand a décrit en célébrant la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul, lorsqu’il a loué le rôle providentiel de l’Alma Urbe, la bien-aimée Ville de Rome : après avoir été maîtresse de l’erreur, Rome est devenue disciple de la Vérité, a écrit le grand Pontife. Aujourd’hui, nous pourrions dire, avec la consternation des enfants trahis par leur père, que la Rome des martyrs et des saints, après avoir été maîtresse de la Vérité, est devenue disciple de l’erreur. Car l’apostasie actuelle, qui implique l’autorité civile et religieuse dans une rébellion contre le Dieu Créateur et Rédempteur, n’est pas partie d’en bas, mais d’en haut.
Ceux qui gouvernent les affaires publiques ainsi que les pasteurs de l’Église montrent qu’ils obéissent à l’anti-évangile du monde et, tout en refusant de rendre le respect dû au Christ-Roi et l’obéissance à sa sainte volonté, ils plient les genoux devant les nouvelles idoles du politiquement correct et brûlent de l’encens devant le simulacre d’humanité brutalisé par le vice et le péché. Ceux qui aujourd’hui dirigent le peuple dans les choses temporelles et spirituelles ont pour but non pas le bien commun des citoyens et le salut des âmes des fidèles, mais leur corruption, leur damnation. Et les masses, ayant abandonné la voie de l’honnêteté, de la droiture et de la sainteté, s’abandonnent à la tromperie, à la corruption et à la révolte infernale contre Dieu.
Il n’est pas surprenant de voir les manifestations obscènes de la « Fierté » le long des rues des villes : l’espace public que les aberrants ont conquis au cours des dernières décennies avait été abandonné bien avant par les catholiques, dont le clergé considérait les processions en l’honneur du Saint-Sacrement, de la Sainte Vierge et des saints patrons comme des ostentations de « triomphalisme post-tridentin ».
Il n’est pas étonnant de voir la légalisation du divorce, de l’avortement, de l’euthanasie, des unions sodomites et de tout ce qu’une humanité déviante et folle est capable de faire de pire : si cela s’est produit, c’est parce qu’on a dit aux catholiques qu’ils ne pouvaient pas imposer leur propre vision du monde et de la société, et qu’ils devaient coexister, au nom de la démocratie et de la liberté, avec les ennemis du Christ. Et ce fut une tromperie, car la tolérance qu’ils exigeaient de la majorité chrétienne du pays n’est plus permise, et tout le monde doit se soumettre à la dictature de la pensée alignée, de l’idéologie du genre et de la doctrine LGBTQ. Vous ne vous en souvenez pas ? Le mariage n’a pas été remis en question, mais on nous a demandé d’accepter les unions civiles. Et une fois que les groupes d’intérêt ont été légitimés, la porte a été ouverte au mariage homosexuel, aux adoptions pour les couples de même sexe, à la gestation pour autrui, à l’avortement postnatal et à l’euthanasie imposée, dans certaines nations, même aux jeunes et aux pauvres.
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