J’aime bien la maison abandonnée (qui a certainement été pillée par les fuyards ou par la petite délinquance…ou par des gens qui vont avoir besoin de ce qu’il y avait à l’intérieur pour tenir l’été puis l’hiver) et à qui on a mis le feu, de façon bien visible, devant les fenêtres pour dire que c’est un obus de mortier incendiaire Russe qui a fait le coup.
Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que les obus de mortier incendiaire, tout comme les grenades incendiaires de type thermobarique, provoquent une explosion soudaine qui fait monter la température très vite (par procédé chimique (napalm, phosphore blanc, etc.)) mais qui retombe tout aussi vite laissant une surface cramée et noircie, mais pratiquement pas de flammes comme ce que l’on voit ici.
Là, ce que l’on voit, c’est Béber, le cadreur qui, avant que sa dinde en chef ne parle, a allumé au briquet les rideaux, quitte à les imbiber d’un peu d’essence pour faire genre. C’est très propre, très joli… Mais bon, ça fait un peu trop artificiel.
Les petits détails sont intéressants : la journaliste sans maquillage qui nous montre qu’elle a bien la cinquantaine voir la soixantaine et qui fait aisément 20 ans de moins sur un plateau. Pas maquillée mais qui a eu le temps de se faire les ongles… Elle a bien du courage, si ça pétaradait dans tous les sens et que les violeurs Russes se trouvaient à quelques km, je sais pas si j’aurai le temps ni le courage de me faire les ongles, les cils ou le maillot, moi. ^^
A moins que les images n’aient pas été prises dans le Donbass, et peut-être même pas en Ukraine. Après tout, je la comprends, on est en Juillet, c’est les vacances, elle « bosse » sur le service public, filmer la vieille baraque abandonnée à côté de sa maison de campagne dans la Creuse, tellement vétuste que même les ado qui font de l’urbex n’y viennent plus. Pourquoi risquer sa peau sur le front alors que l’on peut faire son travail de reporter international depuis chez soit !
Les journalopes !
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation