Par Mary Zwicker (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/Adobe Stock
Les députés canadiens militant pour l’avortement ont récemment échoué à trois reprises à faire adopter des motions en faveur de l’avortement. Par ces motions, les députés canadiens pro-avortement tentaient de réagir à la chute prévisible de Roe v. Wade, qui s’est effectivement produite le 24 juin 2022. Le Parlement étant en pause estivale depuis le 23 juin, les défenseurs de la vie crient victoire du fait qu’aucune de ces motions n’a été adoptée.
« Ce n’est pas une petite victoire pour le mouvement pro-vie ici au Canada que de constater qu’aucune motion pro-avortement n’a été adoptée à la Chambre des communes tandis que l’on s’attendait à ce que Roe soit renversé », a déclaré Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition. « C’est un signe que la vie commence vraiment à gagner ici au Canada ».
Les récentes motions présentées à la Chambre des communes et dans divers comités du gouvernement fédéral qui poussaient la question de l’avortement, tant au pays qu’à l’étranger, ont échoué après l’opposition de membres du parti conservateur.
Depuis la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, le 2 mai, concernant l’annulation potentielle de l’arrêt Roe v. Wade, plusieurs députés ont présenté des motions concernant l’avortement afin de s’assurer que les répercussions d’une telle annulation ne toucheraient pas le Canada.
Le mardi 3 mai, le matin suivant la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, la députée du Bloc québécois Christine Normandin (Saint-Jean) a présenté une motion à la Chambre des communes pour que la Chambre déclare à l’unanimité que l’avortement est le choix de la femme.
Mme Normandin a proposé que la Chambre donne son consentement unanime à la déclaration selon laquelle « le corps d’une femme appartient à elle et à elle seule et qu’elle reconnaît sa liberté de choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit ».
Cette motion a été accueillie par de nombreux « non ». Comme elle visait le consentement unanime, elle n’a pas été adoptée.
Une autre motion pro-avortement a été présentée par la députée libérale Emmanuella Lambropoulos (Saint-Laurent) lors d’une réunion du Comité permanent de la condition féminine le 13 mai, où elle a tenté de faire de l’avortement un « droit garanti par la Charte » au Canada.
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