Carte future possible de l’Ukraine, qui sera divisée en une partie UE et une partie russe.
Trois à cinq régions de l’Ouest rejoindront l’UE.
Le centre et le sud-est de l’Ukraine rejoindront la fédération russe.
Nouvelle vague de violence proche ?
Les fascistes ukrainiens menacent de faire la révolution si Zelensky accepte.
Près de 50 milliards de dollars de bénéfices supplémentaires pour la Russie grâce à l’augmentation des prix de l’énergie.
Poutine : le vieil ordre mondial ne reviendra jamais
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Le président ukrainien Zelensky est prêt à céder de grandes parties de l’Ukraine à la Russie en échange d’une promesse d’adhésion permanente à l’UE. C’est du moins la ferme conviction de Illia Kyva, ancien candidat à la présidentielle de 2019 et député du parti Plateforme Pour la Vie, qui est d’opposition, jusqu’à ce qu’il en soit expulsé en mars 2022 en raison de son soutien à l’invasion russe. Et tandis que les Américains envoient de l’artillerie de plus en plus lourde dans le pays en partie déchiré par la guerre, les appels en Europe se font de plus en plus forts pour que l’Ukraine accepte d’être divisée en une partie qui irait à l’UE et une autre partie, qui deviendrait russe.
Trois à cinq régions de l’Ukraine occidentale seraient annexées à l’UE. Les régions du centre et du sud-est du pays deviendront membres de la fédération russe, a écrit Kyva sur son canal Telegram. Kyva se base sur une source proche du bureau du chef de l’Etat. Selon lui, le régime de Kiev exige des garanties quant à la fin des hostilités, qui ont été désastreuses pour l’armée ukrainienne.
Zelensky souhaite également que l’Ukraine obtienne non seulement le statut de membre candidat de l’UE – un avis de la Commission européenne qui est soutenu aux Pays-Bas par le cabinet Rutte (qui dit : « la guerre en Ukraine est aussi notre guerre ») – mais aussi qu’elle devienne un membre définitif. Le leader ukrainien garde sans nul doute un œil fermé du côté de la Turquie, qui est membre candidat depuis 23 ans, mais dont l’adhésion ne fait que s’éloigner.
L’extrême droite menace de déclencher une révolution
Si Zelensky, qui a signé en 2019, sous la pression de l’Allemagne et de la France, la formule dite de Steinmeier, qui prévoyait de permettre la création d’États autonomes pro-russes dans le Donbass, cède effectivement des parties de l’Ukraine à la Russie, il peut s’attendre à une nouvelle vague de violence.
Yuri Gudymenko, le leader de l’extrême droite Democratic Ax, menace d’une révolution avec « un million de personnes dans les rues, après quoi le gouvernement cessera d’être le gouvernement ». Dmytro Yarosh a prévenu que Zelensky « perdra la vie… Il sera pendu à un arbre s’il trahit l’Ukraine ».
Des armes plus lourdes pour l’Ukraine, mais l’Occident se lasse de la guerre
Les signaux indiquant que les parties belligérantes – Ukraine/OTAN contre Russie – se dirigent vers une fin de la guerre sont de plus en plus forts. Alors que les Américains ont promis à Zelensky 5,6 milliards de dollars supplémentaires et qu’ils envoient à l’Ukraine davantage de missiles lourds GLMRS d’une portée variant d’un minimum de 70 km à un maximum de 300 km, alors que les coûts de la guerre montent en flèche, les appels dans les capitales occidentales en faveur d’une solution se font de plus en plus forts.
Le président français Macron, dont le pays est désormais complètement coupé du gaz naturel russe, a même littéralement déclaré que « l’Ukraine doit décider elle-même si elle fait des concessions territoriales à la Russie afin de mettre fin à la guerre », ce qui était jusqu’à présent absolument non négociable. Plus tôt, l’illustre Henry Kissinger a suggéré que l’Ukraine ferait mieux d’être divisée avant que la guerre ne devienne complètement incontrôlable.
D’ici la fin de l’année, l’économie de l’Ukraine aura diminué de 45%. Pour la Russie, cela sera compensé par près de 50 milliards de dollars de bénéfices supplémentaires provenant des ventes d’énergie, prouvant une fois de plus que les sanctions occidentales – pour lesquelles nous, en tant que citoyens, payons toujours le prix fort (carburant, énergie, nourriture) – se sont complètement retournées contre nous.
Poutine : l’ancien ordre mondial ne reviendra jamais
Selon le président russe Poutine, « c’est une erreur de suggérer que l’on peut attendre la fin de cette période de turbulences et que les choses reviendront à la normale, que tout redeviendra comme avant. Ce n’est pas le cas ». Les changements que le monde subit actuellement sont, selon lui, « fondamentaux, radicaux et irréversibles », a-t-il déclaré hier au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).
Même si les élites de certains pays occidentaux « s’accrochent encore aux ombres du passé », le monde unipolaire, dirigé par les États-Unis et l’Occident, est, selon lui, définitivement révolu. Le fait que c’était précisément l’objectif des mondialistes en déclenchant le conflit en Ukraine en 2014 et en provoquant la guerre cette année fournira un nouveau fourrage pour les théories conspirationnistes selon lesquelles l’Occident et la Russie pourraient être de mèche dans les coulisses pour créer un Nouvel Ordre Mondial, qui doit finalement être placé sous une sorte d’autorité centralisée.
source : Xander Nieuws
via EuroSynergies
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