par Hannibal Genséric.
L’Arabie Saoudite est en pourparlers pour rejoindre la coalition BRICS – Le résultat serait un clivage énergétique et économique mondial et un désastre possible pour le dollar US comme monnaie de réserve.
« L’invitation de la Chine au Royaume d’Arabie Saoudite à rejoindre les BRICS confirme que le Royaume a un rôle majeur dans la construction du nouveau monde et est devenu un acteur important et essentiel dans le commerce et l’économie mondiaux », Mohammed al-Hamed, président du groupe Saudi Elite à Riyad, a déclaré à Newsweek. « La Vision 2030 de l’Arabie Saoudite progresse à un rythme confiant et mondial dans tous les domaines et secteurs ».
« Cette adhésion, si l’Arabie Saoudite l’accepte, équilibrera le système économique mondial, d’autant plus que le Royaume d’Arabie Saoudite est le plus grand exportateur de pétrole au monde, et qu’il fait partie du G20 », a déclaré Hamed. « Si cela se produit, cela soutiendra tout mouvement économique et développement dans le commerce et l’économie mondiaux, et enregistrera des progrès remarquables dans les aspects sociaux et économiques, car l’Arabie saoudite devrait avoir des partenariats avec tous les pays du monde ».
« Il y a pas mal de pays qui frappent à la porte, explique Li Kexin, directeur général du département des affaires économiques internationales au sein du ministère chinois des Affaires étrangères. Des pays comme l’Indonésie, l’Argentine, l’Égypte ou l’Arabie Saoudite ont fait part de leur souhait d’adhérer aux Brics. Et ils sont très actifs. On n’a pas de calendrier fixé à l’avance. Cela repose sur le consensus des membres. Nous devons rester au maximum ouverts et inclusifs. »
Des BRICS qui, avec 42% de la population et un quart du PIB mondial, permettent à la Russie de dire qu’elle loin d’être isolée. La Chine avait contribué à ajouter le « S » au groupe des BRIC, pour « South Africa », invitant Pretoria à les rejoindre à la veille de Noël 2010. Douze ans plus tard, la diplomatie chinoise songe de nouveau à élargir l’alliance, mais dans un esprit opposé à une « mentalité de guerre froide », que Pékin rejette sur les États-Unis et leurs alliés.
D’autres pays invités au prochain forum des émergents
Les BRICS ne sont pas un bloc et cela doit rester un partenariat, rappelle de son côté Siyabonga Cwele, l’ambassadeur d’Afrique du Sud en Chine : « Notre intérêt commun, ce sont les questions de développement. Comment mobilise-t-on les ressources pour l’éducation, l’investissement, la création d’emplois ? Comment réduire les inégalités ? Nous sommes différents et nous entendons le rester, mais nous partageons ces mêmes intérêts. Et tous ceux qui veulent contribuer au développement de l’Afrique sont bienvenus. »
Un clin d’œil aux autres alliances, sachant que les chefs d’État indien, argentin, sénégalais, indonésien et sud-africain étaient également au sommet du G7 en Bavière ces derniers jours. En attendant, les BRICS doivent rester un groupe non exclusif, confie un diplomate d’un pays membre. L’Afrique du Sud, qui organisera le prochain forum des émergents l’année prochaine, entend inviter d’autres pays d’Afrique dans le cadre du dialogue BRICS + l’Iran, qui détient les deuxièmes plus grandes réserves de gaz au monde, a demandé mardi à rejoindre ce groupe BRICS que Pékin et Moscou présentent comme une alternative au G7.
source : La Cause du Peuple
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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