L’Iran a soumis une candidature vivement soutenue par la Chine pour devenir membre du groupe des puissances émergentes, connu sous l’acronyme des cinq pays qui le composent actuellement – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
« Pékin travaillerait avec les partenaires BRICS pour faire avancer le processus d’élargissement de l’adhésion aux BRICS pour permettre aux partenaires partageant les mêmes idées de faire partie de la famille BRICS », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.
« Alors que les responsables de la Maison-Blanche réfléchissait à quel autre sujet au monde ils pourraient intervenir pour perturber, gâcher ou imposer des restrictions, l’Argentine et l’Iran ont demandé à rejoindre les BRICS », a écrit Maria Zakharova plus tôt, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saïd Khatibzadeh a pour sa part affirmé : « bien que le BRICS ne soit pas un traité ou un accord international, il a été basé sur un mécanisme très créatif avec de larges aspects. »
Le porte-parole a noté que les membres du BRICS représentent 30% de la production mondiale brute, 40% de la population mondiale et 27% de la superficie terrestre mondiale. Il a exprimé l’espoir que l’adhésion de l’Iran aux BRICS se traduirait par des valeurs ajoutées pour les deux parties.
Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de l’Iran a déposé la demande d’adhésion de l’Iran aux BRICS après quoi le président chinois a invité le président iranien à faire un discours télévisé au sommet virtuel du BRICS Business Forum, auquel ont participé le vendredi 24 juin les principaux dirigeants du groupe.
Hossein Amir-Abdollahian a remercié la Chine d’avoir invité le président iranien à assister au prochain sommet du groupe BRICS. Il a salué l’initiative de la Chine pour le développement et la sécurité mondiale.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a exprimé l’espoir que la présidence chinoise des BRICS renforcerait encore la coopération multilatérale.
Le 14ème sommet des BRICS a été organisé à distance par la Chine le 24 juin invitant les dirigeants de 13 autres pays en développement à y assister, dont l’Iran.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que la République islamique pouvait être un « partenaire durable » reliant le groupe de nations BRICS aux goulots d’étranglement énergétiques et aux principaux marchés du monde, compte tenu de sa position géopolitique et économique unique.
« Nous sommes prêts à partager toutes nos capacités et tous nos potentiels, y compris les réseaux de transport et de transit courts et bon marché, l’atout exceptionnel d’une main-d’œuvre qualifiée ainsi que d’importantes réalisations scientifiques pour [aider] les BRICS à atteindre leurs objectifs », a déclaré M. Raïssi dans un discours télévisé au sommet virtuel du BRICS Business Forum, auquel ont participé vendredi les principaux dirigeants du groupe.
Il a déclaré que les « nouveaux et divers » défis dans le monde actuel affectent l’amitié et la paix mondiales.
M. Raïssi a souligné la nécessité de renforcer l’interaction entre les pays BRICS face aux nouvelles crises telles que la pandémie de coronavirus, le changement climatique et les conflits régionaux et internationaux.
Le groupe de BRICS comprend cinq grandes économies émergentes : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Depuis sa création il y a plus de dix ans, les pays membres ont obtenu des résultats bénéfiques dans des domaines tels que l’économie, le commerce, la politique, la sécurité, les innovations technologiques, ainsi que les échanges culturels et populaires.
source : Al Manar
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