Guerre de Classe présente… Rendez-vous radical avec l’histoire réelle :
LA CRISE FINALE DU CAPITAL EST UNE DIALECTIQUE HISTORIQUE EN DEUX TEMPS :
I – DEVENIR EN RÉALISATION DE L’AUTO-ABOLITION MARCHANDE
II – RÉALITÉ AD-VENUE DE LA MARCHANDISE AUTO-ABOLIE …
Intervenants : Véronique, Edouard et Francis Cousin
Πόλεμος πάντων μὲν πατήρ ἐστι, πάντων δὲ βασιλεύς…
La conflictualité est le principe du Tout et sa direction universelle…
Héraclite, Fragments
Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s’y substituent avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir.
Karl Marx, Critique de l’économie politique
Toute cette merde doit se diviser en 6 livres :
1. Le Capital
2. La Propriété foncière
3. Le Travail salarié
4. L’État
5. Le Commerce international
6. Le Marché mondial
1. Le Capital se subdivise en 4 sections :
a) Le Capital en général…
b) La Concurrence ou action réciproque des multiples capitaux…
c) Le Crédit…
d) Le Capital par actions, comme forme la plus achevée avec simultanément toutes ses contradictions (conduisant au communisme)…
…l’établissement généralisé du travail salarié comme fondement de toute cette merde.
Marx, Lettre à Engels, le 2 avril 1858
Les petites conditions font les mesquines conceptions, et il faut beaucoup d’intelligence et d’énergie à celui qui vit en Allemagne pour être capable de voir au-delà du cercle tout à fait immédiat et ne pas perdre de vue l’enchaînement général des événements historiques. Rien n’est plus aisé que d’y tomber dans “l’objectivité” de ceux qui sont satisfaits et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez autrement dit le subjectivisme le plus borné qui soit, même s’il est partagé par des milliers d’individus semblables.
Engels à Bernstein. Lettre du 25 janvier 1882
Devant cette cascade, celui qui la regarde comme éternellement la même, voit en même temps que ce n’est jamais la même…
Hegel, Journal d’un voyage dans les Alpes bernoises
Depuis la fin des années 60, le rôle prépondérant du Capital américain est très largement remis en cause par la remontée vertigineuse des capitalismes allemand et japonais, qui consacre dorénavant l’effritement généralisé du système international monétaire mis en place à Bretton-Woods en 44, qui avait alors sanctionné la toute puissance du dollar en en faisant un étalon équivalent à l’or.
En 1971, les capitalismes européen et japonais, ayant retrouvé une capacité économique offensive, commencèrent à retrouver une place de plus en plus prépondérante sur le marché mondial : les européens allèrent même jusqu’à s’investir dans le marché nord-américain . Tout ceci explique logiquement les « mesures Nixon » et la décision protectionniste de rendre désormais impossible la convertibilité du dollar en or. Désormais, le système monétaire international a bien vécu. A l’heure actuelle, toutes les monnaies flottent les unes par rapport aux autres et seule la LOI du MARCHÉ fait autorité au niveau des échanges mondiaux…
C’est aujourd’hui au cœur même du circuit marchand qui le structure à la base, que les contradictions internes du capitalisme apparaissent le plus clairement au travers des impossibilités de plus en plus flagrantes de réaliser de la plus-value devant l’engorgement progressif et irrémédiable du marché mondial.
Groupe Commune de Kronstadt, Mai 1980
L’impérialisme est à la fois une méthode historique pour prolonger les jours du Capital et le moyen le plus sûr et le plus rapide d’y mettre objectivement un terme. Cela ne signifie pas que le point final ait besoin à la lettre d’être atteint. La seule tendance vers ce but de l’évolution capitaliste se manifeste déjà par des phénomènes qui font de la phase ultime du capitalisme une période de catastrophes.
Rosa Luxemburg, L’accumulation du Capital
Oui, le Capital va nécessairement mourir puisque la vitalité de la dictature de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises n’a plus d’autre assurance de destination que celle que lui offre dorénavant l’auto-abolition de l’ensemble des forces historiques lui permettant justement de contrecarrer son extinction… Ainsi, l’activité de la marchandise qui n’est rien d’autre que la totalité des dynamiques sociales qui refusent de faire route vers l’auto-abrogation de la représentation fétichiste de l’équivalence centrale, témoigne désormais que tout ce qui arrive fait volte-face et s’en va aux antipodes, vers ce moment déterminé où la société de la valeur toujours plus étendue terrasse l’étendue toujours plus socialisée de la valeur… La totale validation du fétichisme de la marchandise réalisée se doit de provoquer son seul épilogue concevable ; la fatale perdition de cette validation puisqu’elle se dirige vers cette temporalité in-vraisemblable où l’abstraction de l’objectivité de l’équivalence centrale mondiale ne peut plus être que négation mondiale de l’objectivation de cette abstraction centrale.
DU SPECTACLE FETICHISTE DE LA MARCHANDISE MONDIALE ET DE SA CRISE FINALE…
Déterminer objectivement le mouvement réel de la crise terminale pleinement accomplie…
… C’est Déterminer l’accomplissement réalisé de la crise terminale pleinement objectivée…
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