« J’ai 21 ans, chaque question politique est posée avec un fond écologique, en m’inscrivant dans le contexte des cinquante prochaines années »
Louis Boyard, c’est ce bambin joufflu qui croit au père Noël gauchiste sur le danger fasciste. Une légende urbaine tirée des dépliants du pouvoir profond et destinée à faire entretenir par des andouilles exaltées le cordon sanitaire entre le populisme de gauche et le populisme de droite, la fusion des deux constituant le cauchemar de la Banque, du Système, ou du pouvoir profond, au choix.
Le petit Boyard, vaniteux comme un paonneau (le petit du paon) qui se prend pour le chevalier blanc, alors qu’ils n’est que le vigile bolossable de la Banque et l’avocat bénévole de l’oligarchie ricaneuse, prend devant toute la France une posture antifasciste digne des plus grandes heures du Front populaire.
Sauf que le danger nazi n’existe plus, que la fascisation des députés RN ne mange pas de pain (ils n’ont pas le droit de lui en mettre un, sous surveillance absolue qu’ils sont), mais ça fait frémir les vieux gauchos défaits comme Jacquemain qui n’ont jamais vu le Grand Soir et qui ne le verront probablement jamais.
Sandrine Rousseau ayant épuisé son stock de vannes de blairelle (la femelle du blaireau) écoféministe, il est heureux pour la galerie que le Boyardeau reprenne le flambeau de la sottise fièrement déclamée.
.@l_boyard explique pourquoi il ne serre la main aux élus RN : « Nous sommes face à une pandémie, il faut prendre ses précautions… une pandémie de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie ! (…) Pourquoi ce qui était anormal il y a 20 ans est normal aujourd’hui ? » #DirectAN pic.twitter.com/FKXApeKd34
— LCP (@LCP) June 29, 2022
Parce que la jeunesse est ce mélange charmant entre Énergie & Connerie, on pardonne sa sortie vaniteuse, et on n’oublie pas que le Boyardeau s’est pris un tir de LBD dans le pied en manifestant pour son syndicat lycéen – suivez notre regard – lors de l’acte XII des Gilets jaunes. Quand il aura grandi, il comprendra qu’il s’est gouré d’ennemi : ce n’est ni le flic ni le facho.
Fils de cheminot « fier de ne pas être bourgeois », Louis Boyard veut « porter les aspirations politiques de la jeunesse » : « Nous avons obtenu des choses en manifestant mais ça a manqué de relais politiques. Maintenant on l’a, mais j’ai besoin d’eux », explique-t-il, en liant les luttes sociales dans la rue à celles qui auront lieu au palais Bourbon.
Le site actu.fr nous apprend qu’il a fait la tournée des grands ducs, entre TPMP d’Hanouna et Les Grandes Gueules de RMC. L’Assemblée, finalement, c’est comme un plateau télé : t’es là pour faire du clash, de l’audience, et prendre la monnaie.
Faut juste pas oublier les électeurs de ta circo (la 3e du 94), coco, car eux, le danger fasciste, la transidentité souffrante et le climat 2050, ils en ont rien à battre : ce qui compte, c’est le boulot, la famille et la paix, n’oublie jamais ça. Punaise, presque Travail, Famille, Patrie, tu te rends compte ?
La seule discrimination qui vaille, c’est la discrimination sociale.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation