Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
28 juin 2022 (LifeSiteNews) — Se considérant comme l’un des principaux pionniers de l’avancement du « droit » de tuer directement les filles et les garçons à naître dans l’utérus, le Satanic Temple de New York a pris les devants de la parade pour mener les féministes d’hier — et les « personnes qui accouchent » d’aujourd’hui — vers ce qu’il espère être un moyen efficace de rétablir la liberté de tuer les enfants à naître dans les régions où elle n’est plus disponible.
Après la glorieuse annulation, vendredi, de la tristement célèbre décision Roe v. Wade de 1973, alors que les gauchistes réagissaient avec rage, qualifiant la décision d’« illégitime », promettant de « défier » la loi à cet égard, et demandant même « comment se fait-il que nous n’ayons pas démantelé le gouvernement ? », le Temple satanique a réitéré sa propre solution : établir des exemptions religieuses, en vertu de la clause de liberté religieuse du premier amendement, pour tuer les enfants à naître selon leur « rituel d’avortement religieux ».
Ces dernières années, les satanistes ont fait valoir que toute restriction au meurtre d’enfants à naître violait leurs croyances religieuses. En 2015, le Temple satanique a intenté un procès fédéral contre le Missouri, affirmant que les lois de l’État restreignant l’avortement violent leur « libre exercice » du satanisme.
En 2020, ils ont lancé une campagne intitulée « Les avortements sataniques sont protégés par les lois sur la liberté religieuse » et, dans le sillage de la décision historique Dobbs, ils ont réitéré vendredi leur intention de contourner les restrictions à l’avortement qui en résultent dans de nombreux endroits, se qualifiant de « principal phare dans la bataille pour l’accès à l’avortement ».
Cherchant à exploiter ce même principe constitutionnel pour atteindre le même objectif d’avortement sans restriction, plus de 140 organisations juives, dont la Ligue anti-diffamation, ont parrainé le 17 mai un « rassemblement juif pour la justice en matière d’avortement » affirmant publiquement que « l’accès à l’avortement est une valeur juive » et que « l’interdiction des avortements est une question de liberté religieuse ».
L’adoption de cette stratégie apparemment nouvelle semble être liée à la fuite, le 2 mai, du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême des États-Unis sur l’affaire Dobbs, indiquant le renversement anticipé de Roe v. Wade.
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