Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : H Ko/Adobe Stock
25 juin 2022 (LifeSiteNews) — Un Britannique poursuit le National Health Service (NHS), financé par les contribuables, affirmant que les médecins ne l’ont pas averti de tous les effets de l’ablation de ses organes génitaux dans le cadre de son opération de « changement de sexe », rapporte le Daily Mail.
L’homme, âgé d’une trentaine d’années et en cours de « dé-transition », a révélé son combat avec son identité et le traumatisme chirurgical qui s’en est suivi dans une série de messages sur Twitter le 13 juin, expliquant à ses 20 000 sympathisants qu’il était un « adulte vulnérable » lorsque, à l’âge de 26 ans, on l’a convaincu d’entreprendre un régime de médicaments « transgenres » qui a bouleversé sa vie.
C’est en train de se passer. Nous avons également le très courageux TullipR qui poursuit le NHS pour négligence médicale, affirmant que les médecins ne l’ont pas prévenu des conséquences dramatiques de l’intervention chirurgicale qui l’a rendu stérile, incontinent et a fait qu’il se sent comme un « eunuque sexuel ».
— Family Education Trust (@FamEdTrust) 24 juin 2022
« J’avais beaucoup de problèmes complexes au sujet desquels je suppliais que l’on m’aide, mais à la place on m’a affirmé que j’étais transgenre », a déclaré l’homme, qui écrit sous le pseudonyme de TullipR.
Au départ, l’homme a acheté des médicaments à base d’hormones féminines dans le secteur privé, mais son médecin et une « clinique du genre » gérée par le NHS lui ont ensuite prescrit les pilules, selon le Daily Mail. Un psychiatre du NHS lui a ensuite proposé d’envisager une intervention chirurgicale.
Il y a cinq ans, il a franchi l’étape suivante, choisissant de subir une opération irréversible d’« inversion du pénis avec greffe du scrotum ».
« J’ai fini par me retrouver sur la table d’opération. Dès mon réveil de l’opération, j’ai su que j’avais fait la plus grosse erreur de ma vie. Mon sexe avait été lobotomisé ».
Il a détaillé les résultats permanents de son opération qui ont conduit à l’infertilité, à l’incontinence et à un manque de sensations, le tout faisant de lui, selon son expression, un « eunuque sans sexe ».
Stephanie Davies-Arai, fondatrice du groupe pro-famille Transgender Trend, qui a tiré la sonnette d’alarme « au sujet de la transition médicale des enfants et des jeunes », a affirmé que son organisation pense que TullipR « a subi un préjudice » et que « c’est un cas réel de compensation contre le service de santé ».
« Nous espérons que cela obligera le NHS à réévaluer ce type de chirurgie barbare sur des patients à qui les médecins disent que cela les aidera », a déclaré Mme Davies-Arai.
L’affaire a été prise en charge par une équipe d’avocats de Liverpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, qui devrait faire valoir que le NHS n’a pas suffisamment informé TullipR des résultats de l’opération avant de le placer sous le scalpel.
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