Laurent, ce vieux Blanc de plus de 50 ans, malgré son homosexualité, est en train de perdre sa place à la télé. Pourtant, il s’est accroché, le bougre. Il en a fait, du rab, jusqu’à écœurer son audience. Plus drôle du tout, de plus plus en plus centré sur ses obsessions, grandremplacé par la gerboise Salamé qui lui a rongé sa place dans On est en direct, une émission inutile et coûteuse pour le service public, cet entre-soi sans public fait pour flatter l’ego de l’animateur et lui remplir les poches. Ça fait pas phrase, il manque un verbe, mais on s’est trop éloignés du début pour recommencer.
Laurent était son seul spectateur
Laurent ne va pas nous manquer, avec ses jeux de mots fatigants, ses éditos interminables, son enrichissement sur le dos de la redevance, sa soumission bien veule à l’autorité profonde, son mépris des électeurs du Front, sa bande de lèche-culs soumis à son autorité de monarque, son rire hystérique à ses propres vannes, son insupportable occupation de cases sur France 2, ses salaires démentiels d’animateur et de producteur pour des formats sans sujets ni extérieurs, bref, bon débarras. Laurent, c’est celui qui nous fait regretter Ardisson, pourtant tombé lui aussi dans la drogue dure du socialo-sionisme.
Exemple d’un édito interminable
Laurent incarnait le rire autorisé, avec ses cibles habituelles, celles du Système, dont il était, de fait, un agent zélé. Il l’est toujours, d’ailleurs, mais le Système ne fait pas dans le sentiment : quand un agent perd de son efficacité propagandiste, il part direct à la poubelle. Ce qui est étonnant, avec Ruquier, c’est qu’il a toujours été mauvais, sur scène comme à la télé. Mais il correspondait à la doxa dominante des années 2000, ce libéralisme libertaire antiraciste et antifrançais qui ne fait plus recette aujourd’hui, on l’a vu avec l’entrée en force du RN à l’Assemblée. Ce n’est pas un hasard – il n’y en a pas en sociologie – si Ruquier part à la décharge au moment où le sentiment national se réveille (un peu tard, d’ailleurs).
Personne ne va le regretter, personne ne va lancer de pétition pour le conserver à la télé. Même Taddeï, qui avait un peu de courage éditorial dans Ce soir ou jamais, a eu droit à sa pétition quand les autorités de France Télévisions l’ont foutu dehors. Ensuite, sur RT, il n’a pas profité d’un plus grand espace de liberté pour organiser de vrais débats politiques avec les interdits de télé comme Soral ou Dieudonné, du coup Interdit d’interdire a fini en capilotade culturelle. On remarque que la liberté et la droiture sont deux valeurs extrêmement rares en télé.
Au fait, maintenant que Ruquier n’est plus là pour nous faire rire avec l’étron sur la tête de Marine, de quoi va-t-on pouvoir bien rire ?
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