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par Panagiotis Grigoriou.
Sous le lustre de sa beauté touristique, les affaires courantes du pays continuent à être gérées par la clique. D’après l’actualité officielle, « la Grèce serait en phase d’attirer enfin les investisseurs », en réalité… les rapaces. La tendance est lourde, tant le pays se vend de tous côtés. C’est la première fois depuis l’autre Occupation, celle des années 1940, que tant de biens publics et privés sont ainsi vendus et parfois bradés, en somme saisis, s’agissant surtout d’entreprises de toute sorte, sans oublier le foncier et l’immobilier. La terre ne ment pas… mais alors, elle se vend.
Certes, dans le vieux Péloponnèse, les producteurs locaux font toujours goûter aux visiteurs leur excellente huile d’olive, et de ce fait la gastronomie qui lui est rattachée, mais ce n’est pas tout pour décrire ce qui s’y passe vraiment entre Kalamáta et Corithne.
Incontestablement, il y a ceux qui s’accrochent au terroir, et Dieu sait combien il en faut dans ce pays dépeuplé de ses nationaux, mais sinon, voilà qu’en même temps, une certaine presse économique très mainstream, finit par s’alarmer d’un autre phénomène, à l’instar du site Internet « Capital » dont le titre de son article de la semaine est tout simplement : « Toute la Grèce est à vendre. L’avons-nous compris ? »
« On peut également le dire ainsi. C’est que nous changeons de moment économique. Mais ce n’est pas tout, et cette explication ne peut guère suffire, car c’est quelque chose de plus grave qui se produit, quand tout est, ou il sera à vendre, voire, bradé ».
« Toute la Grèce est donc à vendre. Et ce qui n’est pas encore vendu, il le sera bientôt. Immobilier, entreprises et terrains privés, terres même agricoles, tout y passe et c’est inimaginable. Parallèlement et par un rythme croissant, de nombreuses entreprises, voire certains ménages encore grecs, délocalisent leur domiciliation fiscale à l’étranger ».
« Ce phénomène, additionné à tout le reste, indique tout simplement que le pays passe sous un autre ordre, plutôt exogène. Ainsi, ce sont d’autres intérêts qui priment désormais sur les affaires du pays ; intérêts qui sont dans leur majorité et pour l’instant inconnus ».
« Tout le monde s’occupe en ce moment des prochaines futures et probables élections anticipées, mais peut-être que nous occultons ce qui se passe de bien grave et alors tous les jours chez nous. Ce qui se passe dans l’économie. Ce qui va même se passer de manière bien plus grave, suite à la généralisation des saisies automatisées des biens immobiliers, et notamment via le processus dit… des enchères en ligne ».
« Déjà, de nombreux ensembles immobiliers, anciens ou nouveaux ensembles de toutes sortes changent de mains. De même que notre ancienne industrie. Autant que l’hôtellerie ; et enfin, notre artisanat de taille moyenne, historiquement si bien établi depuis longtemps. Tout ».
« Ce sont également toutes ses maisons anciennes comme nouvelles qui partent ; puis, ces villas célèbres ou ignorées jusqu’à aujourd’hui dans la capitale, aux autres régions du pays, sur les îles, près des plages, ou dans les montagnes… de la Grèce. Propriétés, parmi celles qui composaient autrefois ce que nous appelions la richesse nationale. Il en va de même pour les 400 000 petites et moyennes entreprises encore grecques, et qui très probablement ne le resteront guère bien longtemps ».
Voilà déjà pour l’essentiel de l’article. Bien entendu, son auteur oublie d’expliquer que c’est surtout depuis la paupérisation mise en œuvre car programmée par la Troïka et les oligarques d’Athènes, que la grande braderie s’est accélérée et cela dure désormais près de douze ans. Pour être plus précis, il faut autant rappeler que la destruction des grandes entreprises grecques a commencé dès 1980, c’est-à-dire, au moment de l’adhésion de la Grèce à l’organisation mafieuse et nazie que l’on nommait alors la CEE, devenue par la suite la funeste Union européiste.
Les commentaires laissés par les lecteurs de l’article cité, sont également intéressants. « Cela me rappelait la Russie de 1990, où tout était à vendre. Pareil en Grèce aujourd’hui, tout a été vendu. Les étrangers ne créent pas de sociétés étrangères, ils achètent simplement les terrains, les immeubles à louer et 65% d’actions toutes prêtes, dans les entreprises, jusque-là grecques ».
« Exactement, les étrangers ne créent pas d’entreprises, ces funds achètent, parfois bénéficiant de prêts de la part des banques grecques, des entreprises rentables grecques ainsi fournies, à commencer par les hôtels ou même les résidences pour une exploitation de type Airbnb. Aucun étranger ne construit quoi que ce soit. Et c’est encore pire quand les fonds spéculatifs… investissent comme ils disent, dans des actions d’organismes d’utilité publique et qui tirent des dividendes sur les prix gonflés de l’électricité, du téléphone, de l’eau, ce qui coûte finalement si cher aux Grecs paupérisés ».
« Je vis dans une région de notre pays, traversée il y a 100 ans par les Bulgares. Par trois fois ces voisins ont essayé de la conquérir ; par trois fois leur occupation fut encore plus cruelle que la précédente. Les temps sont passés où, depuis lors, le pays voisin est entré dans l’UE après avoir échappé aux… bienfaits du communisme ».
« Ainsi, les Bulgares achètent inlassablement presque tout dans notre région : terrains en front de mer et résidences secondaires, mais aussi les vieilles maisons de ville, qu’ils rénovent et qu’ils exploitent. Devant certaines de ces maisons que désormais ils habitent, ils vont jusqu’à hisser leur drapeau national ».
« Je dirais enfin que ce ne serait pas un problème de vendre des actifs dans le cadre d’une économie libre, par exemple, les Bulgares achètent en Grèce – les Grecs achètent ailleurs, par exemple du côté de Skopje. Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Les Grecs vendent leurs biens pour : premièrement payer impôts et dettes, et ensuite pour pouvoir survivre encore quelques années. Dans la sombre réalité grecque du faible taux de natalité, de l’immigration, la vérité tient alors à cela. Nous ne vendons pas pour investir, mais nous bradons ».
Comme par hasard et à travers la même actualité, des fonds plutôt rapaces, à l’image de Davidson Kempner Capital Management LP, Fortress Investment Group, Bain Capital LP et Aroundtown SA, qui s’apprêtent « à acheter » les dettes de 75 hôtels grecs. Ces hôtels de 5 et de 4 étoiles, se situent en Crète, à Corfou, dans le Dodécanèse dont à Rhodes, et enfin dans les Cyclades. Voilà aussi, pour l’autre reportage du moment.
Puis, il y a un autre phénomène qui se produit simultanément, car il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Avec la paupérisation certes plus lente jusqu’à présent, des citoyens des pays centraux de l’Union européiste qui sont le plus souvent nos amis, nombreux sont ceux qui quittent leurs pays… tristement conquis par la manière immigrationniste depuis près de cinquante ans, pour s’installer en Grèce.
Ils pratiquent parfois le télétravail… disons-le, trois mille ans après Télémaque du Cycle troyen, en grec ancien celui qui se bat au loin. Télétravail donc, celui du dernier cycle appartenant au leurre de l’Occident. Ou sinon, ils sont retraités, parmi ceux qui partagent les mêmes angoisses que de nombreux Grecs.
Ces amis venus de l’Europe… du piètre centre, entendent enfin bénéficier de leur retraite… dont le montant est pour l’instant versée, s’installant dans certaines campagnes grecques qui par chance n’ont pas été… islamisées. Pour le moment, car ailleurs et surtout en ville et notamment à Athènes, les trois millions d’envahisseurs, entre autres Pakistanais comme Afghans sont plus que perceptibles.
Et à ce triste propos, nous expliquons à ces amis, que parmi ces envahisseurs, il y en a certaines unités combattantes endormies, prêtes à assumer comme on dit le terrain opérationnel en interne, le jour… peut-être bien proche, où la Turquie attaquera encore plus ouvertement, c’est-à-dire militairement, les îles grecques de la mer Égée.
Ce n’est pas du conspirationnisme… mais de la conspiration prouvée, de celles que même nos analystes universitaires en géopolitique, à l’exemple de Mázis en parlent désormais ouvertement.
Et d’après toujours l’actualité non-officielle, voilà qu’en ce vieux Péloponnèse des couleurs et des couleuvres, sous le lustre de sa beauté tout court, notre Hermès chasse les petits lézards, quand Léon se repose et que Volodia quant à lui, il observe alors tout, prêt à intervenir.
Intervenir certes, mais alors avant, ou après la braderie finale ?
source : Greek Crisis
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