Après Azovstal, l’usine Azot à Severodonetsk : ces civils, otages de Kiev et de l’Occident

Après Azovstal, l’usine Azot à Severodonetsk : ces civils, otages de Kiev et de l’Occident
  1. Campagne de dons Juin 2022

    Chers amis lecteurs. Nous lançons une nouvelle campagne de dons pour ce mois de Juin et nous comptons sur vous pour nous aider à continuer notre travail de réinformation. Comme vous le savez, l’entretien et le fonctionnement de notre site ont un certain coût, et nous dépendons presque entièrement de vos dons pour en assurer le financement. Réseau International a besoin de vous plus que jamais pour assurer la continuité de son travail de réflexion et de réinformation

    Total dons 11 178,00 €

Le scénario d’Azovstal se répète. Des centaines de civils coincés dans les bas-fonds de l’usine Azot à Severodonetsk, interdits de sortir, tenus comme bouclier humain par les militaires ukrainiens et les nombreux mercenaires étrangers et toujours ces médias alignés qui refusent de parler des « otages » pour ne parler que de civils « réfugiés », attaqués par la méchante Russie. Le cynisme n’a manifestement pas de limites, surtout lorsque vous entendez les témoignages de ceux, qui ont pu se sauver – et ne veulent à aucun prix y retourner.

Ce 10 juin, deux femmes, Anna et Alina, et trois enfants de deux, cinq et huit ans se sont sauvés, à pied de l’usine d’Azot, pour aller se réfugier auprès de l’armée russe. Selon leurs dires, de nombreux étrangers sont présents dans l’usine, mais il est difficile de dire combien, car ils sont séparés des civils. Lorsqu’elles voulurent partir, les militaires ukrainiens les en ont empêchées, aucune information n’était fournie quant à la possibilité de sortir par des corridors humanitaires et les Ukrainiens ont interdit à leurs maris de leur apporter du ravitaillement.

À ce moment-là, tout comme à Azovstal, les « réfugiers » d’Azot sont devenus des otages. Et ceci est juridiquement un crime de guerre. Un de plus.

Lorsque la Russie a proposé mercredi un corridor humanitaire vers la ville de Svatovo à LNR, pour laisser sortir en toute sécurité les civils de l’usine Azot, l’armée ukrainienne a commencé dès le matin à bombarder le corridor et les quartiers d’habitation de Severodonetsk. Pourquoi se gêner, puisque de toute manière les médias et les politiques occidentaux vous couvrent – et se couvrent en même temps.

Pour l’illustrer, cet article dans l’Express, qui reprend à l’égard de l’usine Azot de Severodonetsk, exactement la même rhétorique que pour Azovstal à Mariupol.

À l’usine d’Azot, ce ne sont pas des « otages », mais des « réfugiés » – malgré eux, comme à Azovstal :

« Le sort que subissent actuellement les centaines d’Ukrainiens réfugiés dans l’immense usine Azot de Severodonetsk semble en tout point similaire à l’enfer qu’ont vécu les civils et soldats retranchés pendant des semaines dans l’aciérie de Marioupol ».

Le corridor humanitaire ne convient pas, car il ne permet pas d’exfiltrer les étrangers, donc il est qualifié de « controversé » et le journaliste de trouver normal, qu’a priori, l’Ukraine ne le respecte pas. Tout va bien.

Le scénario s’emballe et monte encore d’un cran : les néonazis du bataillon Azov, sont des héros à prendre en exemple, qui manifestement exaltent l’âme patriotique et le respect des « journalistes » :

« Volonté de résistance intacte de la part des soldats présents, guidés par l’exemple de leurs compatriotes du régiment Azov de Marioupol, aujourd’hui prisonniers des Russes ».

Et plus rien n’arrête le cynisme, quand les civils, qui ont pu sortir de cet enfer, expliquent que les militaires les empêchaient de partir, qu’ils n’avaient aucune information sur les corridors humanitaires, les parodistes du journalisme français d’oser encore ceci :

« Côté ukrainien, nul espoir de succès, mais des vies à sauver, celles des centaines de civils piégés dans les salles de l’usine ».

Entre les bombes, de manière totalement inatendu, un homme âgé a pu passer hier (il ne savait manifestement pas qu’il était un « réfugié ») et il a pu sortir vers l’armée russe. Il a déclaré que personne ne les informait de la possibilité de sortir. Et ensuite il a refusé d’y retourner pour informer les autres – « si j’y retourne, je n’en reviendrai pas ». J’aimerais beaucoup avoir un commentaire Jean-Clément Martin Borella, qui a pondu cette prose infâme pour l’Express.

Otages, bouclier humain, mercenaires étrangers, nous sommes confrontés au même cocktail dévastateur qu’à Azovstal, au même aveuglement des dirigeants étrangers, manifestement totalement impliqués, et des pseudo-journalistes aux ordres, mieux dressés que des caniches de salon.

source : Russie Politics
Adblock test (Why?)

Source : Lire l'article complet par Réseau International

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You